Le terme d'économie sociale et solidaire regroupe un ensemble de structures qui reposent sur des valeurs et des principes communs : utilité sociale, coopération, ancrage local adapté aux nécessités de chaque territoire et de ses habitants.
La notion d'économie sociale et solidaire ou ESS caractérise une approche éthique et morale fondée sur la solidarité et l'utilité sociale appliquée au milieu de l'entreprise.
L'économie sociale et solidaire (ESS) rassemble les entreprises qui cherchent à concilier solidarité, performances économiques et utilité sociale. Acteur économique de poids, l'ESS représente 10 % du PIB et près de 14 % des emplois privés en France.
Poursuite d'une utilité sociale, recherche d'un modèle économique viable, gouvernance démocratique et lucrativité limitée... découvrez les 4 piliers de l'économie sociale et solidaire, mode d'entreprendre à fort impact social, consacré par la Loi du 31 juillet 2014 !
Aujourd'hui la principale difficulté qui explique que le mouvement de l'Économie sociale et solidaire peine à prendre de l'ampleur, aussi bien à l'intérieur de la sphère de l'ESS qu'auprès des autorités politiques, s'explique par ce débat de fond sur la vision de l'entreprise sociale.
Les coopératives, les mutuelles, les fondations et les associations ont été les premières structures de l'économie sociale et solidaire.
Créer une entreprise sociale et solidaire, c'est créer de l'activité économique, du lien social, des emplois, favoriser la cohésion sociale. C'est aussi créer des richesses qu'elles soient matérielles, sociales, ou culturelles, tout en privilégiant les formes d'organisation collectives et participatives.
La banque des territoires contribue au financement des entreprises de l'ESS, de l'idéation jusqu'au changement d'échelle soit par des investissements en direct, soit par le soutien à plusieurs fonds et outils financiers.
Toutes les structures appartenant à l'ESS doivent respecter les principes suivants : poursuivre un but autre que le partage des bénéfices ; disposer d'une gouvernance démocratique; consacrer majoritairement ses bénéfices à son activité ; disposer de réserves impartageables.
Les points défavorables sont la montée de la consommation individualisée, l'exigence de prix bas et la baisse des ressources publiques; la mise en commun de moyens, leviers majeurs d'efficacité, ne sont pas facilités en statut ESS; de plus, son mode d'action et ses impacts deviennent des freins dans un univers à la ...
Quelle différence entre une association et une entreprise sociale ? Le premier constat est celui de l'absence de statut juridique de l'entreprise sociale : il s'agit davantage d'un mode de fonctionnement privilégiant l'individu et le leadership, quand l'association privilégie le fonctionnement collectif.
Entreprendre pour un avenir durable...
L'ESS repose sur trois piliers, que sont la performance économique, la solidarité et le développement durable.
La principale différence par rapport aux entreprises issues de l'économie traditionnelle réside avant tout dans son mode de gestion démocratique et participatif.
Les entreprises solidaires
Ces sociétés n'appartiennent pas stricto sensu à l'économie sociale mais poursuivent une finalité sociale à travers leur activité marchande et concurrentielle. Elles bénéficient de droit de l'agrément ESUS (entreprise solidaire d'utilité sociale) et donc de dispositifs financiers spécifiques.
Une association à but lucratif, par exemple, a pour objectif l'enrichissement de ses membres, c'est-à-dire de faire des profits et de partager les bénéfices entre ses membres. L'association à but non lucratif est totalement désintéressée, et ne vise en aucun cas un quelconque partage des bénéfices.
Dans la tradition du Mouvement Croix-Rouge, la Croix-Rouge française est une association de bénévoles. Elle est aussi devenue un acteur majeur de l'économie sociale et solidaire dans les secteurs humanitaire, sanitaire, social, médicosocial et de la formation.
Après redistribution, nous avons le plus petit l'écart de revenu dans l'OCDE (de 1 à 4), ce qui nous place derrière le Danemark. Tout le monde sait à Bruxelles que la France est le pays le plus égalitaire de la planète. En Belgique par exemple, à partir de 6750 euros par an, vous êtes imposé à 25%.
Ainsi, une société à responsabilité limité (SARL) comme une société anonyme (SA) peuvent devenir une entreprise de l'ESS. En 2017, 61% des sociétés commerciales de l'ESS étaient des sociétés par actions simplifiées (SAS)*.
Le Cambodge
Le royaume du Cambodge a été élu pays le plus accueillant au monde à plusieurs reprises. Il faut dire que les Cambodgiens sont des gens foncièrement gentils et toujours prêts à vous aider. Les touristes et les personnes ayant un projet d'expatriation sont souvent surpris de cet accueil.
Le Burundi conserve la tête du classement, avec un PIB par tête de 307 dollars en 2023. C'est le seul pays du palmarès des 20 nations les plus pauvres de la planète à afficher un PIB par habitant inférieur au seuil de 400 dollars. Il est suivi du Sierra Leone et du Malawi.
Enfin, en première position, la Bolivie serait la destination la moins accueillante au monde selon le WEF.