Les conséquences de cette situation sur le service de l'eau sont parfois épouvantables. Des coupures d'électricité par la STEG pour non-payement sont de plus en plus fréquentes. L'oasis est parfois dépourvue de ses ressources en eau alors qu'elle en a expressément besoin.
Le manque de gestion durable des ressources d'eau peut amener à une dégradation de l'hygiène dans les abris (humidité, insectes, rongeurs), voire à leur destruction qui peut même toucher des communautés entières (dans les cas d'inondations ou de glissement de terrain par exemple).
L'urbanisation rapide, le développement des activités agricoles, l'utilisation d'engrais et de pesticides, la dégradation du sol, les fortes densités de population et les mauvaises conditions d'élimination des déchets portent atteinte aux sources d'eau douce disponibles. Le traitement de l'eau peut être coûteux.
L'eau est inégalement répartie entre les pays et les continents, car les ressources en eau dépendent en grande partie des précipitations : 10 pays disposent de 60% de l'eau douce de la planète, grâce à leur climat tempéré ou tropical humide (Brésil, Russie, Canada, Chine, États-Unis).
D'ici 2020, la consommation d'eau devrait augmenter de 40 % et la moitié de la planète manquera d'eau potable. Aujourd'hui, pas moins de 900 millions d'individus n'ont pas d'accès à l'eau potable, 2,5 milliards ont peu d'accès à l'assainissement et 1,2 milliard n'ont aucun accès à l'assainissement.
Dans la plupart des cas, après que l'eau captée a été utilisée par l'industrie, les ménages ou l'agriculture, les eaux résiduaires peuvent provoquer une pollution par le rejet de substances chimiques, les eaux usées ou encore le ruissellement de nutriments ou de pesticides issus des terres agricoles.
Pollution plastique, surpêche, acidification, zones mortes… Les mers souffrent des conséquences de l'activité humaine.
Dans le monde, 748 millions de personnes restent privées d'eau potable. Dans les agglomérations qui s'étendent à une vitesse vertigineuse avec leurs lots de bidonvilles, le nombre de citadins sans accès à l'eau est passé de 111 millions à 149 millions entre 1990 et 2012.
Parmi eux, certains pays n'ont quasi pas de ressources en eau : le Koweït, Bahrein, Malte, Gaza, les Emirats Arabes Unis, Singapour, la Jordanie, la Lybie. En chiffres, cela donne selon UNESCO : - 2.4 milliards de personnes sont privées de systèmes d'assainissement de base.
la pollution, les déviations de cours d'eau et les incertitudes quant à la quantité d'eau disponible menacent la croissance économique, l'environnement et la santé. les nappes phréatiques sont souvent surexploitées et polluées.
Les eaux d'irrigation usées sont souvent contaminées par des sels, des pesticides et des herbicides. L'industrie et les centres urbains rejettent aussi des eaux contaminées dans les eau de surface et souterraines. L'assèchement de la mer d'Aral est l'une des plus grandes catastrophes écologiques de la planète.
Au-delà des gênes évidentes occasionnées par les odeurs, l'absence de système d'assainissement a des conséquences sanitaires directes : le développement de maladies liées à l'eau, les maladies hydriques. À l'échelle mondiale, l'impact des maladies hydriques, en général de type diarrhéique, est considérable.
L'impact de l'eau polluée sur les écosystèmes
Déchets, substances toxiques, eaux usées polluées, marées noires et réchauffement climatique sont responsables d'une nette diminution de la qualité des eaux de surface et de l'eau marine.
Le changement climatique accroît la pression sur les masses d'eau. Des inondations et sécheresses à l'acidification des océans et à l'élévation du niveau des mers, les incidences du changement climatique sur l'eau devraient s'intensifier dans les prochaines années. Ces changements suscitent des mesures en Europe.
Selon les données d'Index Mundi [archive], le Groenland se classe au premier rang et l'Islande au deuxième rang pour les ressources renouvelables internes en eau douce par habitant avec respectivement 10 662 190 mètres cubes et 519 264,7 mètres cubes .
Le champion de la consommation est les Etats-Unis, qui importe 234 milliards de m3 chaque année. Suivent le Japon, qui importe 127 milliards de m3, l'Allemagne (125), la Chine (121), l'Italie (101), le Mexique (92) et la France (78).
Enfin, la crise mondiale de l'eau désigne une situation d'épuisement des réserves ou de pénuries d'eau. Ce sont principalement des pays pauvres en eau et/ou grands consommateurs d'eau qui sont touchés par cet assèchement des nappes phréatiques.
Mauvaise anticipation des sécheresses, surconsommation, pollutions agricoles et urbaines... tous ces facteurs, humains plus que naturels, expliquent que l'eau soit aujourd'hui devenue une ressource précieuse.
L'eau peut être considérée comme une ressource inépuisable puisque les activités humaines n'affectent pas les réserves totales d'eau de la biosphère.
100 de toutes les espèces. La pollution, y compris l'utilisation de produits chimiques, de combustibles fossiles et de plastiques, perturbe les écosystèmes de la Terre et, ce faisant, nuit aux espèces et les force à modifier leurs habitudes.
Les nappes d'eau souterraine sont vulnérables à de nombreuses sources de pollution différentes. La localisation, la nature et la quantité des sources de pollution doivent être connues pour évaluer la charge de pollution à la surface du sol et donc potentiel- lement vers la nappe.
Le premier risque est celui de la contamination d'une nappe par une autre. Le forage, sur plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de mètres, traverse plusieurs couches de sols, tantôt perméables, tantôt imperméables (argiles, marnes), avant d'arriver à la nappe à capter.
En réduisant notre consommation d'eau domestique, nous réduisons les besoins en énergie des infrastructures nécessaires au traitement de l'eau douce. Du puisage de l'eau au traitement des eaux usées en passant par le traitement de potabilisation, de grande quantité d'énergies sont nécessaires.