Leroy Merlin, Renault et Auchan.
Mais les multinationales françaises ne sont pas en reste : sur les 58 entreprises françaises répertoriées par les chercheurs états-uniens, près de la moitié (27) ont décidé de rester en Russie (Lactalis, Bonduelle, Saint-Gobain, Vinci, Lacoste, Société générale, EDF, Engie, Veolia, Boiron, Jean-Louis David, Jacques ...
En 2021, la Russie était le deuxième marché du groupe Renault dans le monde derrière l'Europe, avec près de 500 000 véhicules vendus (dont environ 100 000 produits par le constructeur automobile français, auxquels s'ajoutent les 400 000 voitures de sa filiale Avtovaz).
Elles ont mis du temps, mais elles l'ont fait. McDonald's, Coca-Cola, Starbucks et quelques autres multinationales américaines ont annoncé, mardi 8 mars, suspendre leurs opérations en Russie en réaction à l'invasion de l'Ukraine menée par Moscou.
AvtoVaz, racheté à 69% fin 2016 par Renault, produit notamment les deux voitures les plus vendues en Russie, les Lada Vesta et Granta, pour une part de marché de 28,8% au total. Stellantis, qui écoule beaucoup moins de véhicules dans le pays, chute moins lourdement.
L'enseigne du groupe Mulliez avait annoncé fin mars suspendre ses activités et fermer ses 60 points de ventes situés en Russie, faute d'approvisionnements pour sa chaîne logistique.
En tête des exportations françaises vers la Russie, on retrouvait, en 2019, les matériels de transport (24 %), les produits chimiques, parfums et cosmétiques (21 %), les machines industrielles et agricoles (11 %), les produits pharmaceutiques (8 %) ou encore les produits informatiques, électroniques et optiques (7 %).
Carrefour avait tenté l´aventure russe en 2008. Cette annonce fait suite à de nombreuses informations parues dans la presse affirmant que le groupe allait quitter plusieurs pays émergents. Finalement, Carrefour ne quitte que la Russie.
Leroy Merlin a également maintenu son activité en Russie suscitant parfois la colère de certains clients en France.
Auchan, Décathlon et Leroy-Merlin sont bien décidés à rester en Russie, malgré les appels au boycott. Pour quelles conséquences en France ? Depuis l'invasion de l'Ukraine, de nombreuses entreprises internationales ont quitté la Russie.
Les entreprises occidentales ferment leurs commerces et arrêtent leurs centres de production en Russie, afin d'échapper au revers des sanctions de l'Union européenne et de ses alliés, décidées après l'invasion de l'Ukraine par les troupes de Vladimir Poutine.
Si la scène se déroule bien un centre commercial de la ville, des groupes américains ou asiatiques boycottent aussi le pays. "L'état des sanctions en Russie : Burger King, Marks and Spencer, Hugo Boss, UNIQLO, Samsung, Sony, KFC sont ouverts dans cet immense centre commercial de Moscou.
Le groupe Carrefour a tenté par deux fois de conquérir le marché suisse. La première fois, jusqu'en 1991, Carrefour finit par revendre ses deux uniques surfaces de Romanel-sur-Lausanne et Brügg à Migros faute d'avoir pu reproduire son concept en Suisse (grandes surfaces, beaucoup de places de stationnement).
Rosoboronexport est le successeur juridique des exportateurs d'armes de l'état existant dans l'ex-URSS et de la Russie d'aujourd'hui.
Le premier acheteur de blé russe reste l'Égypte avec 13 à 14 millions de tonnes de blé par an, mais beaucoup de céréales vont aussi en Turquie (entre 6 et 8 millions de tonnes chaque année) ou en Algérie (pour 2021-2022, 10 % du blé acheté par l'Algérie est d'origine russe).
Ukraine et Russie
Au 3 avril 2022, 404 162 tonnes sont entrées dans l'UE depuis la Fédération, ce qui correspond à 20,9 % des importations de blé européennes.
Danone, Decathlon, Leroy Merlin... Pourquoi ces grandes entreprises n'ont pas quitté la Russie - Le Parisien.
Auchan explique rester en Russie pour le bien de ses salariés et des clients. Le patron d'Auchan déclare dans « Le JDD » que 40 % des salariés du groupe en Russie sont actionnaires, et que la présence de ses supermarchés protège « le pouvoir d'achat des habitants ».
« Il est certain qu'Auchan ne gagne rien en Russie actuellement car les conditions de fonctionnement sont ingérables : l'énergie coûte des sommes folles, les matières premières manquent, on n'importe et on n'exporte plus… La gestion de crise n'est jamais rentable, observe un grand communiquant de la place parisienne.
Selon le CREA, l'UE a représenté 61% des importations fossiles, soit environ 57 milliards d'euros, sur les 100 premiers jours de la guerre (24 février - 3 juin). Les plus gros importateurs ont été la Chine (12,6 milliards d'euros), l'Allemagne (12,1 milliards) et l'Italie (7,8 milliards).
Comparé aux autres métaux, le rhodium est cependant assez volatile avec un cours qui fluctue régulièrement. Valeur refuge en temps de guerre, sa valeur flambe en temps de crise. Qu'importe le montant actuel de votre épargne, investir est la solution la plus efficace pour contrer les effets des conflits armés.
A l'échelle mondiale, les Etats-Unis sont les premiers exportateurs d'armes et la guerre en Ukraine pourrait profiter à l'industrie militaire locale.
Ikea fait partie des plus de 1.000 entreprises occidentales qui ont réduit leurs activités en Russie depuis que Moscou a lancé son offensive en Ukraine en février dernier. Le groupe suédois a fermé ses magasins en Russie en mars.