Chaque matin la journée débute au son de la cloche. Ils forment des bandes pour se rendre sur le lieu de leur travail. Ils travaillent dans les champs de café ou de canne à sucre. Ils sont surveillés par un gardien surveillant ou commandeur qui doit rendre des comptes au régisseur.
Comme elle a lieu à l'extérieur, les travailleurs sont exposés à des conditions climatiques extrêmes : chaleur, froid, neige, pluie et rayons ultraviolets. Ils doivent souvent travailler par mauvais temps et, de plus en plus, pendant la nuit lorsque l'exploitation est mécanisée.
Réduits en esclavage, ils travaillent sous la contrainte, dans des conditions le plus souvent très dures : en moyenne, l'espérance de vie d'un esclave de plantation ne dépasse pas dix ans. Les marchandises produites par les esclaves (sucre, café, cacao, coton, tabac…) sont exportées vers l'Europe pour y être vendues.
La plupart des esclaves ont été achetés par des planteurs. Ils vont donc partir travailler sur une habitation (nom que l'on donne à une plantation). Ils sont employés à la production de produits coloniaux : sucre, café, tabac, indigo. Les esclaves domestiques travaillent dans l'habitation du maître.
La violence est quotidienne et le manque de nourriture est fréquent. Ils ont souvent un petit jardin pour leur permettre d'améliorer leur alimentation. L'espérance de vie d'un esclave ne dépasse pas 10 années après leur arrivée dans la plantation.
Ils sont mal nourris et pour améliorer leur quotidien et celui de leur famille ils doivent encore après leur journée de travail cultiver le « jardin à Nègre » qui leur a été attribué. Beaucoup d'esclaves meurent très jeunes, usés par un travail difficile et dangereux, par les châtiments corporels et par les maladies.
Ils travaillaient sous le contrôle de leurs maîtres somalis tout en étant séparés d'eux. D'un point de vue juridiques, les esclaves bantous étaient très dévalorisés dans la société somalienne. Les mœurs sociales des somalis décourageaient et méprisaient tout contact, y compris sexuel, avec des esclaves bantous.
Comment les planter : – Faites un trou d'une largeur de 2 fois la largeur de la motte. Creusez ensuite un trou pour que le collet (début des racines) soit niveau de la surface du sol et pour pouvoir mettre un peu de compost au fond du trou si votre sol est pauvre. – Ameublissez bien le sol pour rendre la terre souple.
Les plantations sont des exploitations agricoles dans lesquelles travaillent et vivent les esclaves sous l'autorité d'un propriétaire. Elles sont généralement consacrées à un seul type de culture. Les plantations les plus courantes sont les plantations de coton, de tabac, de café et de fruits comme les bananes.
L'Enfer du négrier
Le navire est devenu une prison flottante dont l'espace est étudié pour transporter le plus de captifs possible. Enfermés dans l'entrepont, les hommes et les femmes sont séparés par une rambarde. Les captifs sont entassés, nus et parfois enferrés par deux afin de réduire leur mobilité.
Les esclaves n'ont que l'après-midi du dimanche pour se reposer. Toute la matinée, jusqu'à 13 heures, ils doivent effectuer les corvées qui consistent à tout nettoyer, à l'usine principalement, mais aussi les autres bâtiments d'exploitation.
Les esclaves travaillent dans les plantations de tabac, la journée durant, au soleil, ou encore dans des ateliers de transformations.
Les conditions de travail recouvrent les aspects matériels (contraintes physiques, moyens, conditions sanitaires, etc.), organisationnels (temps de travail, rythme de travail, autonomie et marge de manœuvre, etc.), et psychosociaux (relations avec les clients, la hiérarchie et les collègues, sentiment d'utilité, etc.)
Les esclaves travaillaient à toutes sortes de tâches. On les trouvait bien entendu dans les exploitations agricoles, où ils cultivaient, défrichaient, posaient des enclos, construisaient et réparaient les maisons et les granges, déchargeaient les bateaux, travaillaient dans les moulins.
3. Comment réagissent certains esclaves à ces conditions ? (document 3) Certains esclaves prennent la fuite. Ils se réfugient dans la forêt pour échapper aux recherches. Ils ont pu ainsi former des communautés de noirs marrons (comme au Suriname).
Un esclave travaille en moyenne 100 heures par semaine. Les esclaves travaillent la plupart du temps plus de 14 heures par jour et sept jours sur sept, évidemment sans aucune vacance tout au long de l'année.
L'économie de plantation concerne les grandes cultures de vente, telles que celles de la canne à sucre, du coton, du caoutchouc et du café, organisées en plantations. Elle s'oppose à l'économie vivrière qui privilégie l'autosuffisance des paysans.
Pour travailler les terres dont ils s'emparent, les colons se servent d'esclaves africains qu'ils se procurent auprès de négriers en échange d'argent et de produits tropicaux issus de leurs terres. Les plantations et leurs productions sont ainsi intégrées dans un système économique mondialisé dominé par les [...]
En sol sec, très drainé, mieux vaut planter en automne plutôt qu'au printemps. Ainsi, les végétaux profitent d'un sol plus humide pour produire leurs nouvelles racines. En sol détrempé, mieux vaut au contraire planter au printemps, en sol plus sain et chaud avec des plantes en pleine croissance.
On peut distinguer, au cours de l'Histoire, un certain nombre d'usages récurrents de l'esclavage. Dans le secteur primaire, l'utilisation dans les mines et les carrières et comme main d'œuvre agricole, notamment dans l'économie de plantation, est commune à une grande partie des sociétés esclavagistes.
L'esclavage existe depuis au moins 6 000 ans et a été pratiqué par de nombreuses sociétés, sur tous les continents. Dans l'esclavage à des fins domestiques, l'esclave est utilisé comme serviteur ou comme concubine, dans l'esclavage « commercial » il devient une force de production créant des richesses pour autrui.
Par ailleurs, en raison de ces origines, nous pouvons distinguer entre trois types d'esclaves : – les esclaves domestiques; – les esclaves du travail; – les esclaves prisonniers de guerre.