Les langues bantoues (swahili, peul, bambara, yoruba,…) qui représentent près de la moitié des langues africaines, ne distinguent pas le genre à proprement parler, mais des classes nominales dont le nombre peut dépasser la dizaine (classe des êtres humains, des êtres vivants, des plantes,…).
Il existe des langues avec deux ou trois genres, notamment en Europe, des langues sans genre telles que le chinois, le japonais ou le turc, ainsi que des langues avec une dizaine de genres, notamment en Afrique.
Son guide «pour une communication sans stéréotype de sexe», paru en 2015, est catégorique : «En français, le neutre n'existe pas : un mot est soit masculin, soit féminin.» Eliane Viennot professeure de littérature française et autrice de Non, le masculin ne l'emporte pas sur le féminin !
L'influence du monde. Les logiques morphologiques et phonétiques sont les principales raisons des marques de genre dans la grammaire française. Les phénomènes de langue sont principalement déconnectés de la réalité sociétale. Mais il est impossible de nier l'influence qu'a eue le monde extérieur dans certains cas.
Le genre neutre est une catégorie grammaticale qui existait dans la langue latine et en ancien français, et dont il ne reste rien, sinon quelques vestiges, en français moderne.
« Le pronom "iel" a été créé par des personnes non-binaires au sein de la communauté LGBTQ+ . Mais cette intégration au Robert est bien la confirmation d'un usage qui va au-delà du cercle des personnes concernées », estime Aline Laurent-Mayard, journaliste qui se définit comme non binaire*.
Les détracteurs du pronom 'iel' nous disaient, ce n'est pas français, ça n'existe pas, vous dénaturez la langue.
Table, (ou mesa) est un nom féminin. On voit donc que le pronom qui le suit (la) et les adjectifs qui le décrivent (nouveau, ou nueva, et jolie, ou linda) sont tous deux féminins.
Parmi les traces écrites les plus anciennes sur le sujet, Aristote peut être cité comme témoin créditant lui-même Protagoras comme première personne ayant identifié le genre grammatical comme catégorie et à avoir classé les noms en masculins (ἄρρενα), féminins (θήλεα) et objets inanimés (σκεύη) selon que le référent ...
Au début, lors de la sédentarisation, les hommes allaient à la chasse et les femmes cuisinaient. Par la suite, ce sont les hommes qui vont à la guerre, les femmes restent s'occuper des enfants. Le masculin va « l'emporter sur le féminin » au XVIIIe siècle, mais il n'en a pas toujours été ainsi.
Connaître les variantes de iel
Le pronom iel, contraction donc de il et elle, se décline en différentes variantes à connaître : Pronom sujet : accordez iel au singulier ou au pluriel avec le point médian. Par exemple : iel est allé. e au marché, ielles sont allé.
Une personne transmasculine peut choisir de continuer à utiliser « elle » et une personne non binaire ne doit à personne d'utiliser les accords neutres ou le pronom « iel ». Il faut vraiment se rendre compte qu'avec le genre, il n'y a rien d'impossible.
Genrer une personne, c'est la façon de parler d'elle en utilisant des marqueurs de genre, comme des accords grammaticaux (« heureux » ou « heureuse »), des pronoms (il / lui, elle, iel / ellui, etc.) ou des noms communs (fille, meuf, garçon, mec, cousin, cousine …).
En cause, la récente inscription du pronom neutre « iel » – contraction neutre de « il » et « elle », notamment utilisée pour désigner les personnes non-binaires qui ne se reconnaissent pas exclusivement dans un genre, féminin ou masculin, ou dans aucun des deux – dans la version en ligne du dictionnaire Le Robert.
L'espéranto fut créé au XIXe siècle
C'est ainsi qu'il eut l'idée de créer une langue « universelle », facile à apprendre et à parler, peu importe son origine. Aujourd'hui, le créateur est connu sous le nom de « Docteur Espéranto ».
Au / Aux Du / Des Lorsque l'on fait référence à quelqu'un que l'on ne connaît pas, il est préférable d'utiliser un langage de genre neutre. La grammaire neutre peut également être utilisée pour parler de personnes non-binaires.
♂ est le symbole pour : Le masculin, ou le mâle, par opposition à ♀, qui représente le féminin, ou la femelle.
Catégorie grammaticale fondée sur la répartition des noms en deux ou trois classes (masculin, féminin, neutre) selon un certain nombre de propriétés formelles (genre grammatical) auxquelles on associe le plus souvent des critères sémantiques relevant de la représentation des objets du monde (genre naturel).
Il y a deux théories sur la raison pour laquelle ils ont généré leurs noms. La première est que les Proto-Indo-Européens personnifiait leurs objets, ce qui les amena à leur assigner des genres. L'autre théorie est que c'était une façon de catégoriser les objets en fonction de la forme.
Le terme genre renvoie aux rôles, aux comportements, aux expressions et aux identités que la société construit pour les hommes, les femmes, les filles, les garçons et personnes de divers sexes et de genre.
Quand l'adjectif se rapporte à plusieurs noms liés par ou, il est souhaitable de l'accorder avec ces deux noms en le mettant au pluriel : On demande un homme ou une femme non fumeurs. Je fais mon couscous avec des merguez ou de l'agneau grillés. J'aime les bleuets ou les fraises mûrs.
Pronom. (LGBT) Pronom de la troisième personne de genre neutre, permettant de désigner des personnes dont le genre est inconnu ou ne se reconnaissant pas dans la binarité masculin/féminin. Bien que majoritairement écrit «Iel», on retrouve aussi la forme alternative «Yel».
Au-delà de "iel" en français, il existe bien d'autres néo-pronoms, tels que "ul", "ulle", "ol", "olle", "ael", "aelle", "ille", "im", ou encore "ellui", "soi", "elleux" et "euxes", qui sont cependant beaucoup moins répandus.
Dans certaines facs, il est commun pour les étudiant·es de préciser leur pronom de choix: he, she ou they («il», «elle» ou «iel»).