En cas d'accident du travail, les soins médicaux et chirurgicaux sont intégralement remboursés. La victime de l'accident bénéficiera alors d'une prise en charge à 100 % des soins médicaux et chirurgicaux, des frais d'analyse ou de pharmacie liés à l'accident, dans la limite des tarifs de l'assurance maladie.
Le jour de l'accident, la victime a droit à son salaire, payé par l'employeur. Pendant les 28 premiers jours suivant l'arrêt de travail, elle a droit à une indemnité journalière égale à 60 % du salaire journalier (calculé sur la base du salaire du mois civil précédant l'arrêt de travail divisé par 30,42).
Les indemnités journalières correspondent à 80 % du salaire journalier de référence pour l'arrêt de travail à partir du 29ème jour. Le salaire journalier net correspond à 1/30,42 du salaire du mois précédent, diminué d'un taux forfaitaire de 21 %. Les indemnités journalières sont plafonnées à 274,46 €.
Si vous êtes salarié(e) en arrêt de travail en raison d'un accident du travail, vous avez droit à des indemnités journalières (IJ) versées par votre régime d'assurance maladie (CPAM, MSA,...). Le montant de l'indemnisation et les conditions de versement diffèrent de celles prévues pour un arrêt maladie.
Le salarié victime d'un accident du travail bénéficie du remboursement de ses frais de soins, ce que l'on appelle les "prestations en nature". Il a également droit à des indemnités journalières en cas d'arrêt de travail ou à une rente en cas d'incapacité permanente, ce sont les prestations en espèces.
La reconnaissance du caractère professionnel d'une maladie appartient au médecin examinateur de l'Agence fédérale des risques professionnels (Fedris) alors que la reconnaissance d'un accident en tant qu'accident de travail appartient, quant à lui, au médecin de l'assurance-loi de l'employeur.
Qui a droit au complément de salaire ? Afin d'obtenir un complément de salaire durant son arrêt de travail, le salarié doit réunir plusieurs conditions : Avoir au moins 1 an d'ancienneté au sein de l'entreprise à compter du début de l'arrêt de travail. Toucher les indemnités journalières de la sécurité sociale.
A la différence de l'invalidité, dont la perte d'aptitude est irréversible, l'incapacité désigne quant à elle une inaptitude partielle ou totale dont le caractère est temporaire.
Le salarié perçoit un pourcentage de la rémunération brute qu'il aurait perçue s'il avait continué à travailler, et ce, dans les conditions suivantes : pendant les 30 premiers jours, 90 % de cette rémunération ; pendant les 30 jours suivants, deux tiers de cette même rémunération.
Pour le salarié en accident de trajet, le montant de la rente est égal au salaire de référence multiplié par le taux d'incapacité. Le salaire annuel correspond à la rémunération perçue au cours des 12 mois précédant l'arrêt de travail.
Pour compenser une baisse de rémunération importante, l'employeur verse en plus de ces IJSS (souvent insuffisantes) un complément de salaire, calculé selon un pourcentage prédéfini du salaire. Ce complément de salaire est versé à partir du 8ème jour d'absence.
L'ensemble de ces dispositifs d'accompagnement encouragent l'activité et contribuent à la préservation du capital humain des Français. En France, la protection sociale est fondée sur deux grands principes d'actions : la solidarité professionnelle et la solidarité nationale.
La famille (exemples : les indemnités maternité et paternité, les allocations familiales…) La perte d'emploi et l'insertion professionnelle (exemple : l'allocation d'aide au retour à l'emploi…) Le logement (exemple : les aides au logement) La pauvreté et l'exclusion sociale (exemples : le RSA, le minimum vieillesse…)
La rente d'incapacité permanente partielle (IPP) est versée par la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM). Suite à votre accident de travail ou en cas de maladie professionnelle, vous pouvez être convoqué par le service médical de votre caisse d'assurance maladie, pour y être examiné par un médecin-conseil.
L'avis d'inaptitude oblige l'employeur à rechercher un reclassement pour le salarié. Néanmoins, il peut procéder à son licenciement s'il est en mesure de justifier : de son impossibilité à lui proposer un emploi compatible avec son état de santé, ou du refus par le salarié de l'emploi proposé.
L'inaptitude médicale au travail peut être prononcée par le médecin du travail dès lors qu'il constate que l'état de santé du salarié (physique ou mentale) est devenu incompatible avec le poste qu'il occupe et qu'aucune mesure d'aménagement, d'adaptation ou de transformation du poste de travail occupé n'est possible.
En cas d'accident du travail, vos soins sont pris en charge à 100 %. Pour compenser votre perte de salaire, vous pouvez percevoir des indemnités journalières. Si vous êtes déclaré inapte suite à un accident du travail, vous pouvez bénéficier d'une indemnité temporaire d'inaptitude.
L'organisme de Sécurité sociale (CPAM, MSA) verse au maximum 12 mois d'IJ par période de 3 ans consécutifs.
en cas d'accident ou de maladie de type non professionnel, le salarié peut bénéficier d'un arrêt de travail. il recevra alors des indemnités journalières de la sécurité sociale et une indemnisation complémentaire de la part de l'employeur.
C'est le médecin conseil de l'Assurance maladie qui évalue l'incapacité. Il examine à son tour l'assuré et peut demander l'avis d'un médecin expert. Le médecin-conseil examine l'état des séquelles par rapport au barème indicatif d'invalidité de l'Union des Caisses Nationales de Sécurité Sociale (UCANSS).
C'est le médecin-conseil de la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) ou de la mutuelle sociale agricole (MSA) qui détermine votre catégorie d'invalidité.
Le taux de la cotisation accidents du travail est fixé par la Carsat (caisse d'assurance retraite et de la santé au travail). La tarification du risque dépend de la taille et de l'activité de l'entreprise. Le taux est déterminé par établissement en fonction de son activité principale.