Mintzberg dénombre six composantes de base de la structure organisationnelle : le centre opérationnel, le sommet stratégique, la ligne hiérarchique, la technostructure, les fonctionnels de support logistique et l'idéologie (Fig. 2).
Mintzberg, toute organisation est constituée de 5 catégories d'acteurs : le sommet stratégique, la ligne hiérarchique, le centre opérationnel, la technostructure et les fonctionnels de soutien.
Pour Henry Mintzberg toute activité humaine donne naissance à deux besoins fondamentaux : la division du travail entre différentes tâches et la coordination de ces tâches pour accomplir une activité.
Selon H. Mintzberg, les différents composants et paramètres d'une organisation ont tendance à s'aligner en des ensembles cohérents que l'on appelle des configurations organisationnelles.
MINTZBERG propose une vision globale de l'entreprise et de sa structure. Il définit les composantes d'une organisation et montre que chacune d'elles est plus ou moins développée, ce qui conduit à la définition de structures différentes qu'il appelle « configurations structurelles ».
La technostructure comprend l'ensemble des analystes et experts qui réalisent des tâches administratives de planification et de contrôle. Les fonctions de support logistique ont pour rôle de fournir des services internes (cafétéria, conseil juridique…).
Cela supposerait, une stratégie sans apprentissage (purement intentionnelle) ou une stratégie sans contrôle (purement émergente) (Mintzberg, 1994).
Celle-ci conçoit la stratégie comme un processus de négociation. Selon MINTZBERG, dans cette école, les décisions et objectifs émergent du marchandage de la négociation ou de l'intrigue. En fait, les stratégies qui résultent de ces processus conduisent à définir plus des stratagèmes que des perspectives.
Selon Mintzberg, ce manager exerce une responsabilité cérémoniale, sociale et légale. La dimension symbolique du leader lui est conférée, aux yeux de ses collaborateurs, par ses pouvoirs hiérarchiques et décisionnels et, pour les parties prenantes externes, par son pouvoir de représentation de l'organisation.
Mintzberg (1982) propose cinq modes de coordination du travail: ajustement mutuel, supervision directe, standardisation des procédés, standardisation des résultats, standardisation des qualifications. L'ajustement mutuel « réalise la coordination du travail par simple communication informelle » (Mintzberg, 1982, p.
Première légende : le manager est un planificateur systématique, réfléchi. Plusieurs études ont démontré que les managers enchainaient des tâches de très courtes durées avec très peu de réflexion. En effet, les managers passent sans arrêt d'un sujet à l'autre en répondant aux diverses sollicitations en temps réelles.
En général, les organigrammes ressemblent à une pyramide, avec les dirigeants au sommet, suivis par les cadres intermédiaires et enfin les employés de première ligne. Mais certaines entreprises ne sont pas adaptées à une structure organisationnelle hiérarchique.
Le sommet stratégique : Correspond à la direction de l'organisation. Est composé des dirigeants et de leurs principaux conseillers. Est chargé de l'élaboration de la stratégie de l'organisation.
En conclusion, les quatre processus fondamentaux : la planification, l'organisation, la direction et le contrôle sont des piliers du management. Posséder des lacunes est un risque qu'une entreprise ne doit pas se permettre.
Le management est posé comme l'art de diriger une organisation et de prendre les décisions nécessaires à la réalisation de ses objectifs. Il s'agit d'une démarche globale qui repose sur quatre grandes fonctions génériques : piloter (fixer des objectifs et contrôler), organiser, animer et diriger.
Henry Mintzberg est à l'origine des modes de coordination. L'ajustement mutuel consiste à coordonner les tâches par de simples discussions informelles basées sur la négociation et le compromis.
la domination par les coûts ; la différenciation ; la concentration fondée sur les coûts ou la différenciation.
Un Domaine d'Activité Stratégique (DAS) est une unité commerciale autonome au sein d'une grande entreprise, gérant sa propre stratégie et opérations pour cibler un marché spécifique. Ils permettent à l'entreprise de diversifier et de mieux adapter sa stratégie.
Le processus stratégique repose sur trois étapes distinctes : l'établissement d'un diagnostic, la détermination d'objectifs, la prise de décisions et leur mise en œuvre.
À travers ses travaux, il identifie différentes configurations organisationnelles récurrentes vers lesquelles tendent les organisations. Il en élabore cinq : la structure simple, la bureaucratie mécaniste, la bureaucratie professionnelle, l'adhocratie et la structure divisionnelle.
Mintzberg distingue en effet trois composantes essentielles des organisations, étroitement coordonnées entre elles : la coordination des opérateurs et la division du travail ; les buts organisationnels ; La distribution du pouvoir.
Mintzberg veut rendre compte du management tel qu'il se pratique concrètement, de manière qualitative. Il ne s'agit pas d'en tirer de grandes conclusions généralistes, mais d'aider les managers à réfléchir sur leur travail. Mintzberg reprend là la démarche mise en œuvre dans le cadre de ses séminaires managériaux.