De huit, les passions majeures passent à sept, chiffre symbolique s'il en est. Six siècles plus tard, Thomas d'Aquin arrête la nomenclature définitive des sept péchés capitaux qui représentent aussi bien désormais sept vices fondamentaux : l'orgueil, l'avarice, la luxure, l'envie, la gourmandise, la colère, la paresse.
Description. Les sept capitaux (orgueil, gourmandise, luxure, avarice, jalousie, colère et paresse) ont été identifiés par saint Thomas d'Aquin au XIIe siècle. Ils figurent toujours en bonne place dans le Catéchisme de l'Église catholique dans sa dernière édition de 1997.
Thomas les péchés les plus grave sont les péchés qui sont directement contre Dieu : L'infidélité, le désespoir et la haine de Dieu. La passion peut indirectement mouvoir la volonté, et cela de deux façons: – En épuisant l'énergie de la volonté.
8 - mais la langue, aucun homme ne peut la dompter ; c'est un mal qu'on ne peut réprimer ; elle est pleine d'un venin mortel.
Le seul péché qui ne sera pas remis est le péché contre l'Esprit, et cela signifie que si un pécheur ne peut pas recevoir l'absolution dans le sacrement de réconciliation, c'est qu'il lui manque des dispositions au pardon.
Jésus a affirmé que tous les péchés seront pardonnés aux hommes, s'ils s'en repentent. Cependant, le seul péché impardonnable est le blasphème contre le Saint-Esprit.
Les "classiques" : la paresse, l'orgueil, la gourmandise, la luxure, l'avarice, la colère et l'envie... Auxquels viennent s'ajouter désormais les nouveaux péchés modernes : la pollution, la manipulation génétique, le trafic de drogue, et les injustices économiques et sociales...
Le péché originel est une doctrine de la théologie chrétienne qui décrit l'état dégradé de l'humanité depuis la Chute, c'est-à-dire la désobéissance d'Adam et Ève, premiers êtres humains créés par Dieu : dans le Livre de la Genèse, ils mangent le fruit défendu de l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
La fornication est un rapport sexuel entre deux personnes qui ne sont ni mariées ni liées par un vœu, et plus généralement la pratique des plaisirs sexuels. Cette pratique est considérée comme un péché de la chair par le christianisme, le judaïsme et l'islam.
Le blasphème contre l'Esprit est le péché de celui qui revendique le « droit » de persévérer dans le mal — dans le péché quel qu'il soit — et refuse par là même la Rédemption. L'homme reste enfermé dans le péché, rendant impossible, pour sa part, sa conversion et aussi, par conséquent, la rémission de ses péchés.
le péché mortel, dont la matière est grave (ex. violence, adultère, vol important...) et qui est commis en pleine conscience et de propos délibéré. Cet acte coupe totalement celui qui le commet de la grâce divine, plaçant ainsi l'âme en état de mort (c'est-à-dire séparée de Dieu) jusqu'à son absolution.
Chaque verbum n'est pas simplement signum, mais il est simultanément expression du Verbum divinum. Le mensonge est donc premièrement un péché contre Dieu, avant même d'être un tort envers le prochain.
Envie, jalousie, rivalité et convoitise
Mais l'envie comme péché ne se réduit certainement pas à la jalousie amoureuse. C'est aussi la rivalité ou la convoitise. Posséder l'autre ou posséder ses qualités, ses biens, l'envie est toujours liée à un désir d'avoir.
En revanche, ils sont à l'origine de tous les autres péchés. Et ils sont des péchés que l'on commet pour eux-mêmes. Le catéchisme en liste sept : l'orgueil, l'avarice, l'envie, la colère, la luxure, la gourmandise et la paresse.
Premier péché : l'orgueil
Trop d'orgueil signifiait que l'on pouvait se passer de Dieu et être son propre maître. Mais Dieu étant à peu près disparu de notre horizon, que reste-t-il de ce péché?
Pour convaincre Adam et Ève de désobéir, le serpent leur dit qu'en mangeant du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, ils seront « comme des dieux ». Le péché originel, c'est l'homme voulant être l'égal de Dieu et posséder la sagesse ultime pour définir lui-même ce qui relève du bien ou du mal.
C'est le pape Grégoire le Grand mort en 604, dans un passage de ses Morales sur Job , qui fit de l'orgueil la « racine de tous les maux ». En dériveraient les sept vices principaux : vaine gloire, envie, colère, tristesse, avarice, gourmandise et luxure.
La gourmandise demeure le moins grave, le plus mignon des sept péchés capitaux. Si elle s'est attirée les foudres de l'Église catholique, c'est assurément parce que la gourmandise touche aux sens, au charnel et au voluptueux, et qu'elle plonge ainsi les puritains dans un désarroi total.
Troisième péché capital : la lâcheté. Parce qu'aucune vertu n'est possible sans courage, ni aucun bien. Parce que la lâcheté est une forme d'égoïsme, face au danger.
Des sept péchés capitaux, la doctrine chrétienne considère l'orgueil comme le plus important, le plus grave de tous parce que ce sentiment de supériorité pousserait celui ou celle qui en est atteint, à se placer au-dessus des autres, et ultimement à s'élever au-dessus de Dieu.
De tout son cœur, souhaiter le pardon
Une parole cependant est énigmatique dans l'Évangile : Jésus dit qu'il est un péché qui ne sera pas pardonné, le péché contre l'Esprit.
Pardonner 70 fois 7 fois ce n'est plus seulement accorder des pardons ponctuels et répétés, c'est entrer dans un nouveau regard sur nos frères. C'est vivre à leurs côtés enveloppés de la miséricorde du Père qui nous restaure dans notre liberté d'enfants bien-aimés capables d'aimer malgré tout.
Le Seigneur a enseigné : « C'est pourquoi je vous dis que vous devez vous pardonner les uns aux autres ; car celui qui ne pardonne pas à son frère ses offenses est condamné devant le Seigneur, car c'est en lui que reste le plus grand péché.