Ces risques peuvent recouvrir différentes formes : le stress, parmi les plus connus, mais aussi le harcèlement, l'épuisement professionnel et même la violence au travail.
L'expression « risques psychosociaux » (RPS) regroupe généralement : le stress au travail (surcharge de travail, manque de moyens, manque d'autonomie…) ; les violences internes à l'entreprise (harcèlement, conflit…) ; les violences externes à l'entreprise (insultes, menaces, agressions…).
une démotivation, une baisse de créativité, une dégradation de la productivité, une augmentation des rebuts ou des malfaçons, une dégradation du climat social, une mauvaise ambiance de travail, des atteintes à l'image de l'entreprise…
les violences internes commises par des travailleurs : conflits majeurs, harcèlement moral ou sexuel ; les violences externes, exercées par des personnes extérieures à l'entreprise à l'encontre des salariés ; le syndrome d'épuisement professionnel.
Ils ont des origines communes (surcharge de travail, manque de clarté dans le partage des tâches, modes de management…). Ces risques peuvent interagir entre eux : ainsi le stress au travail peut favoriser l'apparition de violences entre les salariés qui, à leur tour, augmentent le stress dans l'entreprise.
Les signes d'alerte portent également sur l'observation d'un état de la personne qui se prolonge dans le temps. Il peut s'agir d'/de : angoisse ; • sentiment de tristesse, pleurs ; • sentiment d'inutilité ; • sentiment de ne pas être écouté ; • état dépressif ; • envie de mourir ; • troubles du sommeil.
Un facteur psychosocial en milieu de travail est un aspect non physique du milieu de travail qui se développe en fonction de la culture, des politiques, des attentes et de l'attitude sociale adoptées par l'organisation.
Prévenir les RPS, c'est avant tout mettre en place des modes d'organisation qui soient favorables à la santé physique et mentale des salariés : travail en équipe, utilisation des compétences des salariés, marges de manœuvre suffisantes, participation des salariés aux décisions les concernant…
Manque de reconnaissance et épuisement
D'ailleurs, le baromètre estime que les deux principaux facteurs de stress au travail (qui sont en hausse respective de 1 et 7 points par rapport à 2016) sont la mauvaise organisation du travail (40%) ainsi que les conflits (37%).
L'intensité et le temps de travail
un manque de clarté sur les objectifs. un manque de clarté sur les délais. La surcharge des tâches professionnelles et le manque de temps. La polyvalence subie.
Dès que les collaborateurs évoluent dans une ambiance négative, avec des relations tendues avec la hiérarchie ou les collègues, ils vont éprouver des difficultés qui affectent la qualité de vie au travail et leur engagement. Cette démotivation générale peut mettre l'entreprise en péril !
Face à des manifestations ou des plaintes de stress, il est pourtant primordial de rechercher les liens possibles avec le contexte professionnel. La surcharge de travail, des objectifs insuffisamment définis, des relations difficiles avec la hiérarchie ou les collègues, un manque d'autonomie peuvent être en cause.
> du stress au travail ; > des violences externes (insultes, menaces, agressions exercées dans le cadre de son travail par des personnes extérieures à l'entreprise) ; > des violences internes (harcèlement sexuel ou moral, conflits exacerbés). Ils se traduisent par un mal-être et une souffrance mentale et physique.
QU'ENTEND-ON PAR « IMPACT PSYCHOSOCIAL » ? L'impact psychosocial des crises humanitaires inclut les problématiques psychologiques et sociales, au niveau individuel et collectif, apparues suite à l'urgence et leurs impacts sur les ressources psy- chosociales préexistantes.
De mauvaises conditions de travail peuvent engendrer des troubles variés : sentiment de dévalorisation voire dépression, fatigue, usure, troubles musculo-squelettiques ou cardio-vasculaires, cancers, accidents, etc.
Les ressources ne manquent pas (heureusement) pour aider les entreprises à lutter contre les RPS chez leurs collaborateurs. De nombreux organismes sont à disposition comme AMELI, CARSAT, MSA, ARACT, ANACT, OPPPBTP, les services de santé au travail, les médecins du travail ou les IPRP spécialisés.
Il existe quatre caractéristiques qui font augmenter les hormones de stress : le contrôle, l'imprévisibilité, la nouveauté et le sentiment d'avoir l'ego menacé. Le fait de cerner laquelle de ces caractéristiques constitue pour vous un facteur dominant représente un bon point de départ pour mieux gérer votre stress.
Les risques psychosociaux correspondent à de nombreuses situations (stress, harcèlement moral, violence, souffrance, suicide, dépression, burn-out, addictions, troubles musculo-squelettiques, etc.)
Les trois dimensions de la santé mentale
La santé mentale positive qui recouvre le bien-être, l'épanouissement personnel, les ressources psychologiques et les capacités d'agir de l'individu dans ses rôles sociaux.
L'âge, la culture, le sexe, la situation familiale et matrimoniale, la gestion des soins, la situation socio-économique et de nombreux autres facteurs affectent l'équilibre travail-vie personnelle.
Les déterminants de la santé mentale sont un ensemble de facteurs qui comprennent non seulement les caractéristiques individuelles d'une personne mais également le contexte socio-économique dans lequel elle vit, son environnement ou encore la société dans laquelle elle est intégrée.
Les troubles psychiques sont les affections qui vont altérer l'état de santé mentale. Ils peuvent prendre des formes et des expressions très différentes. Ils apparaissent à une période particulière de la vie et peuvent s'installer dans la durée.
Nous avons tous une santé mentale, alors que la maladie mentale touche un certain nombre de personnes seulement. Comme c'est le cas pour la santé physique, tu peux prendre des mesures pour être en bonne santé mentale et réduire le risque d'avoir une maladie mentale.