La peur et la colère sont deux puissants facteurs motivateurs qui peuvent déclencher une réaction de lutte ou de fuite. La fréquence cardiaque et la respiration peuvent s'accélérer, la personne peut rougir, serrer les mâchoires et les poings et élever la voix. C'est le corps qui se prépare à agir.
Des effets néfastes sur la santé
"Lorsqu'elle est ressentie fréquemment, violemment et de manière non adaptée, la colère peut développer des hernies, de l'urticaire, du psoriasis, de l'asthme et des douleurs dans le bas du dos", explique Christophe Haag.
La colère entraîne une contraction musculaire importante. Cela est visible sur l'ensemble du corps. Il a donc tendance à se figer : les épaules demeurent immobiles, les mains se fixent sur un objet (bras du fauteuil, verre, crayon, dossier de chaise, etc.) et le regard se focalise.
Il existe trois types de colère qui aident à façonner la manière dont nous réagissons dans une situation qui nous met en colère. Ceux-ci sont: agression passive, agression ouverte, et la colère Énergique. Si vous êtes en colère, la meilleure approche est assertif Anger.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
L'halopéridol employé seul est recommandé pour calmer les situations en cas d'agressivité ou d'agitation chez des personnes ayant une psychose. Celui-ci est largement répandu et peut être le seul antipsychotique disponible dans certaines régions aux ressources limitées.
La colère lèse le foie. Il est l'organe en relation avec la colère. Lorsque l'énergie du foie est faible, il y a des colères fréquentes. Lorsque l'énergie des Reins est faibles, l'énergie du foie peut s'affaiblir, il y a plus de colères, on parle de montée de l'énergie yang du foie.
La colère est l'expression d'un besoin non entendu, c'est une demande à l'autre dans le but de rétablir le lien, une protestation contre ce qu'on ne peut pas tolérer, une défense de l'intégrité, de la personnalité, la colère donne la force de dire non et de se sentir soi !
La colère peut arriver seule, à la suite de la présence d'un irritant, d'un besoin non satisfait, ou d'un désir non respecté. Mais elle peut aussi être un moyen de libérer d'autres émotions enfouies telles que la peur, l'angoisse, la tristesse…
Les psychologues considèrent la colère comme une soupape qui cache d'autres émotions comme la peur, la tristesse, l'anxiété. On se sent mal, on est coincé, on n'a pas de solution à un problème, alors on éclate.
Si votre proche ne s'en prend pas à vous, mais s'énerve devant vous, aidez-le et apprenez lui à gérer son agressivité. Ne mettez pas d'huile sur le feu, ne lui dites pas non plus de but en blanc de se calmer, laissez-le exprimer son ressenti. Etre compréhensive, le dire, parler d'une voix calme aidera à l'apaisement.
Mieux prendre conscience de ses émotions
Le simple fait de prendre conscience de sa colère, lorsqu'elle est présente, est fondamental. La méditation, l'écriture, ou la thérapie peuvent aider à mettre des mots sur les émotions et à prendre conscience de ce que l'on ressent.
Le cortisol est généré par une partie du cerveau appelée l'amygdale cérébrale. Elle libère des molécules de stress. Ainsi, chaque fois qu'une personne ressent des émotions fortes et négatives telles que la colère, la tristesse ou encore l'angoisse, le cerveau produit cette hormone.
S'agacer, s'énerver, se mettre en colère, sont des émotions normales, mais qui ont, à la longue des répercussions délétères sur notre santé mentale et physique. La colère provoque tout d'abord des troubles digestifs importants : inflammations gastriques (reflux et brûlures d'estomac, ulcères) ; diarrhées.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
La colère est un sentiment de base, se manifestant par un mécontentement, un courroux, une irritation, une exaspération, et constitue une réaction à une situation jugée comme mauvaise d'une façon ou d'une autre.
Le stress, la fatigue, la faim peuvent être également des facteurs aggravants. » Heureusement, il est possible de dompter sa colère en se réconciliant avec elle et en apprenant à se servir de son énergie sans succomber à la violence.
Les émotions de base (colère, peur, tristesse, dégoût, joie, surprise) sont pour la plupart associées à une activité accrue dans la poitrine. Cela correspond à des modifications dans le rythme respiratoire ou cardiaque. Ce sont aussi celles qui provoquent les sensations physiques les plus fortes.
Les organes vitaux sont identifiables pour la plupart à leur protection interne renforcée par une boîte, la boîte crânienne ou une cage, la cage thoracique, en plus de l'enveloppe corporelle. Il s'agit : du cerveau, du cœur, des poumons, du foie, du pancréas et des reins.
Les explosions de fureur ne se produisent pas par hasard : la colère se manifeste toujours lorsque vous n'atteignez pas votre objectif ou que vous êtes blessé dans votre amour-propre. Réaction d'hostilité, la colère est dirigée contre une cause précise.
La colère est un signal d'alarme qui traduit une insatisfaction. Son utilité première est de nous aider à nous faire respecter. Elle est souvent accompagnée de réactions physiques soudaines : augmentation du rythme cardiaque, tension musculaire. On est prêt à se défendre, à défendre les nôtres et notre territoire.
Le mieux est de l'engager à consulter un psychiatre ou un psychologue… mais nous savons parfaitement que ce n'est pas facile…