La corrosion est principalement due à l'humidité et aux réactions électrochimiques qui arrivent entre une fixation et ses composants accouplés. Quand une goutte d'eau se dépose sur une surface plane en fer et que cette surface est exposée à l'air, la surface se remplit en oxygène.
La corrosion altère les matériaux par transformation chimique ou physico- chimique. A titre d'exemple, l'eau a un rôle très corrosif particulièrement sur les aciers non inoxydables. Ce rôle est activé par certains sels minéraux contenus dans l'eau mais aussi par la température, la présence d'oxygène,...
La température : la vitesse de corrosion croît généralement avec la température. Les hétérogénéités du métal et du milieu : l'état de surface du métal, sa composition chimique superficielle, le pH de la solution, l'oxygène dissous,… sont autant de facteurs d'influence.
Utiliser un revêtement de protection
Une méthode économique de prévention contre la corrosion consiste à appliquer une couche de peinture. La peinture agit comme une barrière entre le métal et les éléments empêchant l'écoulement de la charge électrochimique qui cause la corrosion.
Grâce à ses propriétés lubrifiantes, l'huile protège le moteur contre le frottement et l'usure prématurée de ses pièces.
En effet, le fer continue de s'oxyder en-dessous de la couche de rouille visible. C'est pourquoi il est important de prévenir la rouille et de protéger le matériau ferreux de la combinaison de l'oxygène et de l'eau (par exemple en le recouvrant de graisse ou de peinture).
Comme les produits de corrosion ne sont pas électro-conducteurs, il faut mesurer l'amincissement du matériau inspecté. En pareil cas, il est possible d'utiliser un appareil à courants de Foucault et une sonde pour rechercher la corrosion et, souvent, une procédure particulière permet d'obtenir une mesure quantitative.
La protection anodique: cela consiste en recouvrir l'équipement d'une matière comme l'étain, chargée de protéger le métal et de le rendre moins sensible à la corrosion. La surface métallique à protéger devient une anode. La protection cathodique: la surface traitée s'oxyde et empêche la corrosion.
CORRODER, verbe trans. A. − [En parlant d'un agent physique] Détruire progressivement et irrémédiablement par une action chimique ou physique.
1. Action de corroder ; fait d'être corrodé. 2. Dégradation d'un matériau sous l'action du milieu ambiant et par un processus autre que mécanique.
Les termes de rouille et de corrosion sont souvent utilisés pour désigner la même chose, bien que la notion de corrosion soit plus vaste que la notion de rouille.
L'eau, le sel et le dioxygène sont des agents favorisant la corrosion du fer. En particulier, l'action simultanée du dioxygène de l'air et de l'eau favorise la corrosion du fer.
Protéger l'acier ordinaire au moyen d'anodes en zinc.
Cette technique est appelée protection cathodique. On utilise fréquemment des anodes en zinc en plus de la peinture pour protéger plus efficacement les constructions en acier immergées dans l'eau de mer (pieux en acier, pontons, flotteurs métalliques, etc.).
L'or est un des rares métaux à ne subir aucune corrosion. Il est insensible aux attaques de l'air et de ses constituants et conserve ainsi son éclat et sa couleur malgré une exposition prolongée à l'air libre. On dit que l'or est inaltérable et c'est ce qui en fit certainement, avec sa couleur, un métal précieux.
Lorsque deux métaux sont en contact, c'est le métal le plus actif qui est le plus sujet à la corrosion galvanique. À titre d'exemple, si du zinc est en contact avec de l'acier doux, le zinc peut être touché par la corrosion galvanique, car c'est le métal le plus actif.
Comment fonctionne la corrosion
Pour atteindre une forme stable avec moins d'énergie, un atome de métal perd un ou plusieurs électrons de sa structure. Ces électrons se combineront à d'autres éléments, comme l'oxygène, le soufre ou les chlorures de l'environnement.
la détérioration des appuis de ponts susceptibles d'aboutir à une impossibilité d'utiliser le pont, la libération de polluants nocifs résultant de la corrosion du fer qui contamine l'air. les frais de réparation ou de remplacement d'équipements ménagers en panne.
L'oxygène présent dans l'air attaque les métaux et se combine à eux. Ce processus se nomme «oxydation» ou «corrosion». Lorsque l'eau s'en mêle, des oxydes métalliques se forment. Il s'agit de substances salines, souvent incolores telles que l'oxyde d'aluminium.
Les exemples les plus connus sont l'oxydation des métaux à l'air ou dans l'eau : rouille du fer et de l'acier, formation de vert-de-gris sur le cuivre et ses alliages (bronze, laiton).
L'aluminium est extrêmement résistant à la corrosion dans les eaux très pures. Il est cependant très sensible à la corrosion galvanique lorsqu'il est couplé à d'autres métaux beaucoup plus nobles tels que le cuivre, le plomb, le nickel et l'étain.
Les particularités du vert-de-gris
Il s'agit de l'oxydation du cuivre (et de ses différents alliages) au contact de l'humidité. Une couche de couleur bleu-vert se forme alors sur la surface ainsi altérée. Un contact prolongé avec le vert-de-gris peut être à terme nocif pour l'Homme.
Cette corrosion se compose principalement de lépidocrocite, un oxyhydroxyde de fer dont la formule chimique est γ-FeO(OH), également appelé « oxyhydroxyde de fer(III) » ou « oxohydroxyde de fer(III) » (Selwyn, 2004).
Principaux oxydants
- Fluor, - ozone, - eau oxygénée, - oxygène, - chlore, - hypochlorites, - chlorates, - perchlorates, - nitrates, - chromates, - permanganates, - persulfates, - perborates, - acide peracétique, - peroxydes organiques (de benzoyle, de méthyléthylcétone, etc.).
La rouille est la substance de couleur brun-rouge formée quand des composés contenant du fer se corrodent en présence de dioxygène et d'eau. C'est une réaction d'oxydation lente qui aboutit à la formation d'oxydes ou d'hydroxydes plus ou moins hydratés et mal cristallisés, dont le plus stable est l'hématite.