La mode donne à la jeune génération l'occasion de s'affirmer, de montrer leur émancipation ou de se sentir acceptée par leurs semblables. Elle représente un moyen leur permettant de s'afficher en tant que personne, d'afficher leur caractère par leurs vêtements qui reflètent ce qu'ils pensent.
L'industrie du textile engendre des impacts socio-environnementaux désastreux à l'échelle mondiale. Le secteur de la mode compte parmi les industries ayant un des impacts les plus importants sur les changements climatiques et renforce les inégalités socio-économiques à travers le monde.
Néanmoins, la mode est aussi déterminée par d'autres facteurs, pour ceux qui la suivent : un moyen d'affirmer son rang social, son groupe social, son pouvoir d'achat et sa personnalité ; ou bien pour les créateurs qui imitent, un moyen commode de gagner de l'argent et du succès.
Les jeunes suivent la mode pour se doter d'une nouvelle personnalité qui représente leur âge et ainsi rompre avec les liens de l'enfance et paraître adultes. Mais malheureusement, cette démarche est limitée par l'exigence de la culture populaire qui les oblige à s'habiller à la mode.
C'est pourquoi la mode n'est pas seulement une forme d'art mais aussi un marqueur social qui nous permet de clamer notre singularité, notre volonté de nous distinguer du groupe social auquel nous appartenons ou, au contraire, d'afficher notre appartenance à ce même groupe.
La mode permet de rassembler des individus qui vont aller vers les mêmes désirs ou faire les mêmes choix. Elle véhicule des valeurs comme le changement, l'éphémère, le nouveau, le moderne, le dernier cri, l'original, le fortement médiatisé, l'élitisme, le luxe…
La mode est ainsi une aspiration collective à la liberté et à la démocratie. Les vêtements permettent de retranscrire les idées et valeurs des sociétés ainsi que leurs modes de vie. Ils font partie intégrante de l'Histoire et des mémoires culturelles.
Selon Frédéric Godart, la mode apparaît à la Renaissance, avec l'apparition de la bourgeoisie dont l'émergence remet en cause l'aristocratie. Les bourgeois signifient par leurs vêtements et accessoires luxueux leur nouvelle puissance politique, économique et sociale, poussant l'aristocratie à réagir de façon similaire.
Les comités de tendance
Les correspondants collectent ces données, et les envoient aux bureaux de style. Puis, deux fois par an, les «comités de tendance» se réunissent. Y sont présents différentes professions: des stylistes bien sûr, mais aussi des coloristes ou des sociologues.
Le vêtement révèle autant qu'il cache. Il est le signe et la garantie des corps sexués, du statut politique, économique, social et religieux des personnes. Il relève aussi bien d'attitudes attendues et reconnues par un groupe, par une société donnée, que de stratégies de distinction particulières.
Parce qu'avoir le droit de s'habiller comme on l'entend, d'exprimer par le vêtement qui l'on est, c'est affirmer son indépendance. C'est dire que l'on peut exister et définir ses propres frontières. Et, généralement, cela ne se fait pas sans tumulte, surtout lorsque l'on est une femme et/ou une personne minorisée."
4) Pourquoi suit-on la mode? – pour se distinguer des autres; donc signaler son originalité personnelle, signaler ses refus, ses rejets sociaux, politiques, et, en même temps: – par conformisme, parce qu'on n'a pas de personnalité propre, et qu'il est plus simple de suivre ce que d'autres ont pensé à notre place.
La mode devient formidablement frénétique. Aux pieds, se succèdent les poulaines unisexes jusqu'au XIVe siècle (chaussures fines de forme allongée et très pointues au bout) ; ensuite ce sont les bottes à entonnoir pour les hommes puis les souliers à talons hauts unisexes, aux XVI-XVIIe siècle.
La mode est un fait social total puisqu'elle est simultanément artistique, économique, politique, sociologique… et qu'elle touche à des questions d'expression de l'identité sociale.
T-shirt d'un groupe de musique, de marque ou graphique. Afficher sur un t-shirt sa marque favorite, son groupe fétiche ou une illustration graphique est une tendance forte depuis quelques saisons déjà. Cet automne, les modèles amples sont les préférés. Ici, tout est une question de goût.
L'histoire de la mode commence vraiment au 19e siècle. Le créateur Charles-Frédéric Worth, pionnier de la Haute Couture, fait défiler, le premier, ses modèles sur de vrais mannequins, dans de prestigieux salons où se rassemblent une clientèle féminine aisée… sans doute les premiers défilés de couture de l'histoire.
L'imprimé animal (zèbre, léopard ou serpent) est toujours au rendez-vous ce printemps-été 2022. Les fleurs (petites ou grosses) répondent elles aussi présentes, tout comme les dégradés tie and dye, les carreaux à damiers ainsi que les imprimés graphiques.
Ce qui se traduit logiquement par une avalanche de maille lilas, de vestes et de manteaux couleur ultra-violet, de pantalon taille haute rouge flamboyant et de robe d'un bleu profond. Une jupe ? Mini, forcément ! Après des années de règne du midi et du mi-long, le court revient en force en 2022.
Au rayon des tendances, la mode automne hiver 2022-2023 mélange des bons basiques revisités et des petites nouveautés. Au programme, on retrouve des imprimés forts comme le pied de poule ou les carreaux qui s'invitent sur les vestes, les pantalons, les jupes et même les accessoires de mode.