Notre cerveau interprète ces notifications comme une gratification et libère de la dopamine. La sensation de satisfaction est là. Cette gratification instantanée peut rendre l'utilisation du smartphone et des réseaux sociaux addictive, car notre cerveau cherche constamment à ressentir cette sensation agréable.
Des symptômes à ne pas négliger
Un usage problématique des écrans peut ainsi engendrer des troubles psychologiques et psychiques comme le repli sur soi, la perte de confiance en soi, la dépression, des troubles physiologiques comme la dégradation du sommeil, le surpoids (dû notamment à la sédentarité).
L'un des comportements addictifs liés à l'utilisation du téléphone portable porte désormais un nom, la nomophobie (addiction au téléphone portable). Un phénomène émergent, renforcé par la crise sanitaire en cours, et qui pourrait avoir des conséquences néfastes sur la santé.
La nomophobie ou mobidépendance est un néologisme désignant la phobie d'être séparé de son téléphone mobile chez les sujets dépendants au smartphone. Les scientifiques ont formalisé cette peur de la dissociation dans l'acronyme FOMO (Fear Of Missing Out).
Migraine, perte de mémoire, fatigue, dépression, voire cancer et apparition précoce de la maladie d'Alzheimer... Voilà quelques-uns des symptômes et des effets secondaires que certains scientifiques attribuent à une utilisation intensive du "portable".
Consulter un professionnel : prenez rendez-vous avec votre médecin traitant, un psychologue, un psychiatre ou un thérapeute spécialisé dans les troubles liés à la dépendance technologique ; Thérapie et traitement : la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) peut être efficace pour traiter la nomophobie.
Chez l'adulte, mettre fin à la cyberdépendance ou agir en prévention peut passer par plusieurs petits gestes simples : mettre en pause les notifications, supprimer les applications chronophages et inutiles, définir les situations « à risque » pour mieux les appréhender, trouver de nouvelles activités sans écran, etc.
nomophobe
Se dit de quelqu'un qui ne peut se passer de son téléphone portable et éprouve une peur excessive à l'idée d'en être séparé ou de ne pouvoir s'en servir.
Le tabac, puis l'héroïne, la cocaïne ou l'alcool sont ainsi les produits les plus à risque et dont la consommation problématique est la plus fréquente. Concernant les jeux vidéo, ceux « en réseau », notamment en mode multi-joueurs, sont réputés plus addictogènes que les autres.
La nomophobie représente la peur irrationnelle d'être séparé de son téléphone portable. Dans notre société ultra-connectée, cette anxiété émerge souvent lorsque l'on est hors de portée de son téléphone, que la batterie menace de s'épuiser, ou même simplement lorsqu'on envisage de s'en séparer temporairement.
Elle concerne surtout les adolescents et les moins de 25 ans mais pas seulement. Elle touche aussi des salariés angoissés par leur performance professionnelle qui se sentent obligés d'être constamment joignables dans le cadre de leur travail.
les troubles de l'humeur (anxiété, dépression) ; les troubles bipolaires ; les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ; les troubles de la personnalité : un individu ayant une personnalité paranoïaque peut ainsi utiliser Internet pour projeter ses délires de persécution et de violence.
panophobie, pantophobie , subst. fém., psychanal. État d'anxiété intense et mal définie ne portant sur aucun objet précis, qui s'observe dans un grand nombre de maladies et syndromes. L'«état permanent et paroxystique d'insécurité» préexiste à toute cause et s'accroche aux plus insignifiantes.
Née de la contraction de "no mobile phobia", la nomophobie est un terme relativement récent qui désigne la phobie de ne pas avoir son téléphone portable à portée de main. Le terme phobie désignant une véritable névrose pour certaines personnes lorsqu'elles sont séparées de leur téléphone.
La carpophobie est une phobie extrêmement rare qui désigne la peur irrationnelle des fruits. La personne qui en souffre ne peut évidemment pas en consommer.
Passer trop de temps devant un écran augmente également le risque de troubles cognitifs, notamment des problèmes de concentration et une perturbation du sommeil.
Un usage excessif peut avoir des conséquences sur le développement du cerveau des enfants, leur apprentissage des compétences fondamentales et leur capacité d'attention(2) . Afin de protéger les enfants et leur bien-être, l'entourage doit être vigilant et s'assurer du bon usage des écrans.
Faites-lui désactiver les notifications de ses applications de son téléphone, pour limiter les sollicitations intempestives. Instaurez des zones sans écrans dans la maison : à table, dans sa chambre, … Installez un panier pour tous les appareils du foyer la nuit… loin des chambres.
Une surexposition aux écrans peut affecter la santé de l'œil : elle peut provoquer des maux de tête, de la fatigue oculaire, des démangeaisons, une sécheresse oculaire et parfois une vision trouble. Mais parfois, les conséquences peuvent être plus graves.
Santé: dormir avec son téléphone sous l'oreiller augmente le risque de développer un cancer. Les scientifiques sont de plus en plus nombreux à l'admettre. Les ondes transmises par votre téléphone peuvent être dangereuse pour la santé.
Une étude parue il y a deux ans révèle que l'utilisation excessive du téléphone portable peut conduire à plusieurs types de troubles psychologiques comme la dépression, l'anxiété, les troubles obsessionnels du comportement ou encore les troubles déficitaires de l'attention avec ou sans hyperactivité.
Les enfants qui passent plus de deux heures par jour sur les écrans ont de moins bonnes capacités cognitives que ceux dont l'exposition est plus limitée, constate une étude publiée jeudi dans la revue britannique Lancet Child and Adolescent Health.
Si la situation de travail n'est pas adaptée, le travail sur écran peut être à l'origine d'effets sur la santé tels que des troubles musculosquelettiques, des troubles liés aux postures sédentaires, de la fatigue visuelle et du stress.
Quatre effets majeurs ont été rapportés : une augmentation des pensées et des comportements violents, un changement de l'humeur (l'enfant se montre plus anxieux, plus triste), une perte de l'empathie, des modifications physiologiques (accélération du rythme cardiaque, sudation).