L'industrialisation et la croissance économique : l'urbanisation est souvent liée à l'industrialisation et à la croissance économique. Les industries et les activités économiques ont besoin de main d'oeuvre et de consommateurs. Elles ont donc tendance à s'installer dans des zones qui concentrent les populations.
L'étalement urbain est la cause de deux facteurs principaux. D'une part, le désir des citadins de vivre dans une maison individuelle avec jardin et, d'autre part, le développement de grandes zones commerciales à l'abord des grandes villes.
L'urbanisation a surtout des conséquences : pollution de l'air, des sols, des eaux, surconsommation énergétique, destruction de la biodiversité par le grignotage urbain.
Quels sont ses enjeux ? Un aménagement urbain réussi remplit plusieurs objectifs : Il lutte contre les inégalités et propose une répartition uniforme des équipements et des offres de logements. La mixité sociale, l'accès à la culture, aux commerces et aux transports doivent être favorisés.
L'étalement urbain a un impact direct sur l'environnement et la consommation énergétique, qui croît à mesure que la densité diminue. Il constitue aussi un facteur de dégradation de la qualité de l'air, d'augmentation des déplacements motorisés, de banalisation des paysages et de diminution de la biodiversité.
Le rapport indique que l'urbanisation a contribué à la croissance économique, qu'elle a également contribué aux défis environnementaux et socio-économiques, y compris le changement climatique, la pollution, les embouteillages, et la croissance rapide des bidonvilles.
Il en va de même des émissions de gaz carbonique et de divers polluants atmosphériques. L'artificialisation des sols entraîne une réduction de leur capacité de stockage de carbone et accélère en outre la circulation des eaux, conduisant parfois à des inondations par ruissellement urbain.
L'aménagement est ainsi conçu a priori comme un facteur de progrès, sans que soient prises en compte les nuisances qu'il génère ni les bouleversements sociaux qu'il occasionne. Or les opérations d'aménagement ont un impact multiforme, pas toujours anticipé par ceux qui les ont initiées.
Ces acteurs de l'aménagement urbain sont publics, l'autorité locale et ses agences, ou privés comme les propriétaires fonciers, les entreprises de production et les opérateurs tels que promoteurs, aménageurs et développeurs.
Les risques en milieu urbain résultent de la conjonction de deux facteurs : tout d'abord, l'emplacement géographique et l'exposition aux aléas, et ensuite une vulnérabilité accrue due à la piètre qualité de la gouvernance locale, à la dégradation de l'environnement ainsi qu'à l'épuisement des ressources.
Embouteillages, pollution, zones défavorisées, tels sont les problèmes auxquels nombre de villes doivent faire face, sans compter l'explosion démographique urbaine qui pourrait bientôt aggraver ce phénomène.
L'urbanisation est un processus de création et de développement des villes, où les activités économiques principales sont l'industrie, le commerce et le service et un processus du passage du mode de vie rural au mode de vie urbain.
L'aménagement du territoire est une exception française. Son objectif est d'assurer une répartition équilibrée des ressources, des activités et des hommes dans l'espace, afin de préserver durablement l'ensemble du territoire national comme lieu de vie et d'activité.
Il pose trois principes directeurs de l'aménagement du territoire européen : le développement urbain équilibré et polycentrique pour engager de nouvelles relations ville-campagne ; l'équité d'accès aux infrastructures et aux savoirs ; la promotion du développement durable.
L'évolution des territoires français se trouve particulièrement concernée au XXIe siècle par trois enjeux : le développement durable, la décentralisation, et la mondialisation.
La généralisation des échanges, l'industrialisation, la richesse économique, le tourisme sont quelques exemples des causes des bouleversements actuels dans l'aménagement des territoires.
De ce fait, on distingue généralement l'aménagement rural et l'aménagement urbain, aux dimensions à la fois locales et régionales mais plutôt thématiques, de l'« aménagement du territoire », expression qui consacre l'intervention politique à l'échelle nationale.
On distingue principalement les aménagements hydro agricoles, les aménagements forestiers, les aménagements paysagers, les aménagements urbains etc.
Une urbanisation bien gérée améliore sensiblement la croissance et la qualité de vie, pour tous. L'inverse est vrai. Mal gérée, l'urbanisation entrave non seulement le développement, mais elle favorise aussi l'essor des taudis, de la criminalité et de la pauvreté.
Par conséquent, les désordres urbains renvoient à des problèmes récurrents comme la surpopulation, l'insécurité, la pollution, la désorganisation du pouvoir dont souffrent de nombreuses cités.
Les conséquences de cette dégradation sont variées et elle peut provoquer de nombreuses conséquences comme l'extinction d'espèces, d'une perte de biodiversité, d'une perte de qualité de l'air, de la pollution de l'eau, de l'érosion du sol ou une augmentation de l'effet de serre.
Une forte croissance urbaine aggrave la situation puisqu'il faut alors non seulement améliorer l'accès à l'eau de la population existante mais faire, dans le même temps, face à l'accroissement de la demande. Dans les villes touristiques des pays du sud, la concurrence pour l'accès à l'eau est exacerbée.