— Tout désir, s'il est frustré, cause le malheur ; toute aversion, si elle ne réussit pas à écarter son objet, cause aussi le malheur : pour être heureux, il ne faut donc avoir ni désir ni aversion, et il faut substituer au désir passionné, ὄρεξις, le vouloir, ὁρμή, mais un vouloir qui soit lui-même peu énergique, et ...
MANUEL, ÉpictèteFiche de lecture
« Les choses qui dépendent de nous sont par nature libres, sans empêchement, sans entraves. Les choses qui ne dépendent pas de nous sont dans un état d'impuissance, de servitude, d'empêchement, et nous sont étrangères.
Epictète fait reposer sa vision du monde sur deux pivots qui font fi- gure de leitmotiv: "Ce qui ne dépend pas de nous" et "Ce qui dépend de nous". Nous avons donc intitula la première partie de notre thèse: L'homme dans le monde ou ce qui ne dépend pas de nous, et la deuxième: L'âme ou ce qui dépend de nous.
Pour être heureux, un homme doit s'abstenir d'avoir de l'aversion pour les choses qui ne dépendent pas de lui et transférer son aversion vers les choses qui dépendent de lui mais qui ne sont pas souhaitables, les « choses contraires à la nature », comme le dit Épictète (Enchiridion, 2 ).
Selon les Stoïciens, le malheur est « subjectif » en ce qu'il réside dans la représentation fausse que l'esprit de l'homme se fait du monde, alors que le christianisme objective le malheur en l'identifiant à un Mal que ferait subir aux hommes une puissance extérieure et supérieure, ou encore un « malin génie » (comme ...
Ce qui semble être vrai, c'est la perception presque constante que quelque chose manque ou que nous sommes préoccupés par une multitude de problèmes. Le fait est que l'inconfort prend trop de place dans notre vie quotidienne.
Les gens malheureux partent souvent du principe que la vie est difficile et leur échappe: "Le sort s'acharne, je n'y peux rien." Le problème de cette attitude est qu'elle entretient un sentiment d'impuissance. Or ceux qui se sentent impuissants ne sont pas tentés d'améliorer leur sort.
Mais, pour Epicure, le bonheur ne réside ni dans le confort matériel ni dans la simple satisfaction des plaisirs. Il advient lorsque l'homme atteint la tranquillité de l'âme, c'est-à-dire lorsqu'il ne subit plus ni trouble ni douleur.
Sustine et abstine (svstine•et•abstine) est la maxime des stoïciens (traduite du grec ancien : ἀνέχου καὶ ἀπέχου, anekhou kai apekhou) qui signifie littéralement « Supporte et abstiens-toi ». Elle est attribuée à Épictète ( I er siècle et II e siècle apr.
Épictète est né en 50 ap. J. -C., à Hiérapolis en Phrygie ; probablement fils d'esclaves, il fut lui-même esclave et vendu à Rome à un affranchi de Néron : Épaphrodite. Il meurt à Nicopolis, probablement vers l'an 125 ou 130.
Ce qui dépend de nous c'est notre vie spirituelle : nos pensées, nos jugements, nos désirs et notre volonté. Ce qui ne dépend pas de nous c'est tout ce qui est hors de notre vie spirituelle : notre beauté, notre santé, notre place dans la société (richesse/ statut) et notre destinée.
La philosophie stoïque comprend de nombreuses sagesses du quotidien, comme par exemple celles de Sénèque, Marc Aurèle et Epictète: ne pas sombrer dans la victimisation ni dans la compassion. La pitié n'a jamais aidé personne. Accepter la fatalité telle qu'elle vient, car on ne peut de toute manière rien y faire.
Épictète (en grec ancien : Ἐπίκτητος / Epíktêtos, qui signifie « homme acheté, serviteur » ; Hiérapolis, Phrygie, 50 - Nicopolis, Épire 125 ou 130) était un philosophe de l'école stoïcienne. Sa vie est relativement peu connue et il ne laissa aucune œuvre écrite de sa main.
On le voit, le bonheur ne dépend pas de nous. En tant que nous sommes des hommes, c'est-à-dire des êtres désirants, nous ne pouvons pas connaître le bonheur, et d'autre part, cette tendance qui nous mène au malheur, le désir, ne dépend pas de nous. Nous sommes victimes de notre condition, de notre nature humaine.
L'épicurisme est le contraire du stoïcisme.
Contrairement aux épicuriens pour qui chaque personne est une individualité qui agit et pense différemment, les stoïciens estiment eux que chaque être correspond à un tout et que les choses arrivent nécessairement comme elles arrivent.
Se dit d'un comportement qui dénote une fermeté inébranlable, une grande impassibilité devant la douleur, le malheur, etc. : Une acceptation stoïque de la maladie.
Les désirs qu'Épicure désigne nomme « non naturels et non nécessaires » doivent être évités. Ceux-là n'apporteront jamais le bonheur. Ce sont les richesses, l'ambition, la gloire, le désir d'immortalité…, mais aussi l'amour passionnel ou le perfectionnisme.
L'épicurisme est un courant issu de la philosophie antique ayant pour objectif principal l'atteinte du bonheur par la satisfaction des seuls désirs « naturels et nécessaires ». C'est une doctrine matérialiste et atomiste qui peut être soit qualifiée d'hédonisme raisonné, soit d'eudémonisme.
Epicure, qui vivait au IIIè siècle avant J. C., pense, lui aussi, que le but de la vie humaine est d'obtenir le bonheur. Il est de plus d'accord avec les hommes modernes : le moyen de parvenir au bonheur est le plaisir né de la satisfaction des désirs.
Qui éprouve de la peine, du regret, de la tristesse : Je suis malheureux de ne pas pouvoir vous aider. 3. Qui n'a pas de chance, qui est marqué par l'échec : Malheureux au jeu. Un amour malheureux.
la consommation de drogues ou d'alcool ; l'isolement social et la solitude ; l'inactivité ou la procrastination ; ou encore une diminution de l'appétit.
Contraire : béatitude. – Littéraire : félicité.