Les fausses routes à répétition peuvent être source de complications telles que les infections respiratoires, la dénutrition, la déshydratation et ainsi avoir des conséquences sur la qualité de vie, sur l'estime de soi et être génératrices d'une crainte de s'alimenter.
Les fausses routes peuvent engendrer de sérieux troubles, notamment des infections pulmonaires ou respiratoires ; et d'autres conséquences comme : Une détérioration des fonctions respiratoires (et plus grave : une pneumonie) Un risque de malnutrition (ou de dénutrition) et de déshydratation.
Si après une "fausse-route" et l'inhalation d'un corps étranger, la personne n'est pas en détresse respiratoire, il est important de la conduire à l'hôpital en position assise afin de faire un bilan et d'extraire le corps étranger s'il n'a pas été expulsé.
En effet, utiliser des boissons gazéifiées ou gélifiées stimule l'épiglotte. Cette dernière participe au réflexe de déglutition, sa stimulation permet donc d'éviter les fausses routes.
La fausse route survient lorsqu'un liquide ou un aliment solide passe non par l'œsophage, mais par la trachée, c'est-à-dire par les voies respiratoires. La victime peut alors s'étouffer.
Laisser la victime dans la position dans laquelle elle se trouve : assise ou debout. Donner à la victime cinq claques vigoureuses dans le dos (au maximum). Ces claques doivent être effectuées avec le plat de la main, entre les omoplates de la victime, son buste penché légèrement en avant.
Le signe à repérer: une difficulté brutale à respirer. C'est peut-être une embolie pulmonaire. Cette obstruction d'une artère des poumons par un caillot de sang se manifeste par un essoufflement brutal, une douleur d'un côté de la poitrine, parfois une toux et le cœur qui bat vite.
"La fausse route est le passage d'un aliment ou d'un petit objet, l'exemple typique de la cacahuète, qui va passer par le mauvais tuyau, en ratant l'œsophage et en passant dans la trachée. La victime en général ne peut plus parler, elle s'étouffe, elle devient bleue et elle risque de mourir en quelques minutes.
se placer derrière la personne ; placer un poing au niveau de la ceinture abdominale : l'autre poing attrape le premier ; effectuer des compressions en remontant vers le haut, afin d'aider la victime à expulser le corps étranger et recommencer jusqu'à ce que l'objet soit expulsé.
La pneumopathie d'inhalation est une inflammation pulmonaire liée au passage dans les poumons du contenu gastrique ou d'aliments à l'occasion d'une fausse route.
Les complications d'une pneumopathie peuvent être particulièrement graves. Cette infection peut mener à l'insuffisance respiratoire, au coma et à la mort. "Une pneumonie peut tuer en 24 heures ", et doit être pris sans délai au sérieux", prévient le Pr Dautzenberg.
Une fausse route alimentaire doit alerter lorsqu'il y a étouffement. L'étouffement se caractérise par le silence de la personne qui ne peut plus respirer et plus émettre le moindre son. Elle devient rouge, elle s'agite. Souvent par réflexe, elle pose ses mains sur sa gorge.
Les conséquences peuvent être importantes avec un risque de dénutrition et de déshydratation, de pneumonie d'aspiration ou d'inhalation souvent considérées comme des causes immédiates de mortalité particulièrement chez les patients âgés institutionnalisés.
"Si ces réflexes ne parviennent pas à rejeter le corps étranger, il peut obstruer la trachée, ce qui provoque l'étouffement. Même si vous ne vous étouffez pas, les aliments qui rejoignent vos poumons par la trachée peuvent causer une très grave pneumonie.
Les fausses routes en fin de vie
Ces difficultés, plus fréquemment présentes chez la personne âgée en fin de vie, peuvent avoir différentes causes : des maladies telles que mycoses, œsophagites. des maladies neurologiques ou vasculaires (Alzheimer, AVC)
Ce peut être aussi un essoufflement à l'effort. Il est souvent déclenché par des facteurs précis : allergie, tabac, pollution, stress, rire, parfums, sport, cycle menstruel... ». L'essoufflement peut être en rapport avec des maladies plus graves mais aussi plus rares : cancer, fibrose pulmonaire, etc.
Montez-vous facilement les escaliers ou privilégiez-vous l'ascenseur ? » Le souffle, ça se mesure. Le test de base est très simple et rapide : il consiste à inspirer profondément avant d'expirer le plus fort et le plus vite possible dans un embout relié à l'appareil de mesure du débit expiratoire.
Elle réduit le volume urinaire ce qui permet de limiter des mobilisations parfois inconfortables, les vomissements, l'encombrement bronchique, l'ascite, voire les œdèmes péritumoraux, entraînant ainsi une diminution de la douleur.
La molécule la plus prescrite est l'amoxicilline acide clavulanique dans 62,5 % des cas, suivie de la ciprofloxacine dans 20,8 % des cas. Le traitement est prescrit pendant une durée de 10–15 jours dans 66,6 % des cas et pendant 5–7 jours dans 12,5 % des cas.