Ainsi, la défaite de Napoléon à Waterloo marque la fin définitive de la période révolutionnaire en France et en Europe. Cela dit, les acquis de la Révolution française restent profondément inscrits dans les esprits ; quelques années plus tard, une nouvelle contagion révolutionnaire gagnera l'Europe.
Vaincu par ses adversaires et le « Général Hiver », Napoléon sera contraint à la désastreuse Retraite de Russie dont l'armée napoléonienne sortira exsangue. Poussant leur avantage face à un adversaire affaibli, les Coalisés imposeront à Napoléon la campagne d'Allemagne en 1813.
Les soldats français sont contraints de battre en retraite. Les conséquences de cette défaite sont bien connues : Napoléon se rend aux autorités anglaises et est exilé sur l'île de Saint-Hélène, où il meurt 6 ans plus tard, le 5 mai 1821.
Après son retour de l'île d'Elbe, Napoléon affronte une coalition anglo-prussienne entre les villages de Waterloo et Mont-Saint-Jean, en Belgique. Face aux troupes du duc de Wellington et du maréchal Blücher, son armée s'incline. Le 18 juin 1815 signe ainsi la fin de l'épopée napoléonienne.
La bataille de Waterloo, le 18 juin 1815 ,a opposé les armées de Napoléon aux troupes anglo-prussiennes de Wellington et Blücher, non loin de Bruxelles.
Pendant son règne, Napoléon Ier fait face militairement à plusieurs coalitions des pays européens. Ces derniers refusent l'installation en Europe des idées de la Révolution française; ils refusent également la modification de la carte de l'Europe faite par Napoléon.
Ces guerres ont eu de nombreuses conséquences. D'abord, la victoire de Napoléon en Prusse a conduit à la confédération d'Allemagne, aux prémices de l'Allemagne que nous connaissons aujourd'hui. La défaite de Napoléon, en 1815, a néanmoins abouti à la chute du Premier Empire, et à l'abdication de Napoléon Ier.
Parce que les forces françaises comptaient environ 72 000 hommes, Napoléon espérait profiter de la distance qui séparait les Prussiens des Britanniques pour détruire les forces de Wellington dès que possible.
Cette domination napoléonienne est souvent vécue comme une oppression. Les territoires conquis sont victimes de pillages, de réquisitions. Dans ces pays émerge un sentiment national fondé sur le refus de la domination française. En Espagne, la France se heurte à une guérilla populaire.
Napoléon prend le commandement de l'armée et dirige la contre-attaque en Autriche. Une série de petites victoires précédent l'énorme bataille d'Essling, première défaite tactique de Napoléon.
Les suites politiques et économiques de la bataille de Waterloo seront importantes, tant dans le court que dans le long terme : Napoléon ayant été considéré comme le principal obstacle à la paix sur le continent, sa défaite à Waterloo ouvre une perspective de paix au niveau européen après 20 ans de guerres meurtrières.
Depuis deux siècles, les historiens multiplient les thèses, échafaudent des hypothèses. Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête.
Austerlitz. Napoléon remporte en Moravie la plus éclatante, la plus historique de ses victoires, contre les troupes russes et autrichiennes, sous les yeux du tsar Alexandre Ier et de l'Empereur François II. C'est la "Bataille des trois Empereurs".
Selon la méthode de calcul d'Ethan Arsht, l'un des plus grands conquérants de l'histoire, qui avait notamment pris possession de l'immense Empire perse, obtient le score de guerre de 4,376. Avec une bataille en plus au compteur qu'Alexandre le Grand, Gueorgui Joukov obtient le score de guerre de 4,596.
Les « Cent jours » désignent la dernière période du règne de Napoléon Ier, de son retour de l'île d'Elbe et son entrée dans Paris le 20 mars 1815 à sa seconde abdication, suite à la défaite de Waterloo, le 22 juin 1815.
Il s'illustre par la suite dans une bataille mettant fin à une troisième guerre contre la coalition. Il s'agit de la victoire la plus connue de Napoléon Bonaparte : la bataille d'Austerlitz le 2 décembre 1805.
La Grande Armée et ses victoires militaires
Malgré ses mauvaises conditions de vie (mal nourris, équipements lourds, épuisement), cette troupe enchaîne les victoires militaires : Austerlitz (1805), Iéna (1806), Friedland (1807), Wagram (1809), etc. Napoléon devient ainsi le maitre de l'Europe.
La Révolution française contribue à développer en Europe l'idée de nation : chaque peuple devant exercer le pouvoir. Mais les pays conquis, dirigés par la France, subissant la présence de ses armées, vont en fait exprimer contre la France le sentiment national, qu'ils doivent en partie à la France.
Conséquence directe, ce conflit bouleverse la carte politique de l'Europe : écroulement de l'Empire espagnol, réorganisation du système des relations internationales sous l'égide du congrès de Vienne.
La Grande Armée est l'armée impériale de Napoléon Ier de 1804 à 1814 et enfin pendant l'épisode des Cent-Jours en 1815.
Wellington et von Blücher remportent la bataille de Waterloo
Pire, de mauvaises décisions stratégiques et des erreurs dans la communication entre les différents corps d'armée donnent l'avantage à la coalition européenne.
La France domine l'Europe. Depuis 1792, la France réalise des conquêtes en Europe : Belgique, Hollande, Italie du nord, etc. Napoléon poursuit l'expansion : grâce à ses victoires, il est à la tête d'un vaste empire européen qui compte 130 départements en 1811. D'autres états sont confiés à des membres de sa famille.
Napoléon est arrivé au pouvoir en peu d'années. Une révolution l'a enfanté, un peuple l'a choisi, un pape l'a couronné. Il a agrandi les frontières de son Empire, comme Charlemagne et Louis XIV, et construit son État au centre de l'Europe. Tout dans cet homme était démesuré et splendide.
Napoléon rêve de dominer l'Europe. Ses motivations sont multiples : gloire personnelle, développement de la France, diffusion de certains principes révolutionnaires. De 1803 à 1815, l'Europe connaît douze années de guerres presque ininterrompues.