Outre l'empreinte carbone de l'industrie textile et les déchets produits, c'est aussi sa consommation en eau qui est désormais pointée du doigt. En effet, l'impact environnemental de la mode, c'est aussi un usage déraisonné des ressources en eau.
La fast fashion et son impact environnemental
Le textile est le 3ᵉ secteur le plus consommateur d'eau dans le monde après la culture du blé et du riz. Chaque étape de la production des vêtements entraîne des conséquences catastrophiques sur l'environnement.
Car lors du passage de nos vêtements en machine, celles-ci sont transportées par l'eau. Toujours selon l'ADEME, 20 % de la pollution des eaux serait imputable à la teinture et au traitement des textiles. Depuis 2007, en Europe, la réglementation REACH permet de limiter l'utilisation des constituants chimiques.
Malheureusement, l'industrie de la mode est également l'une des plus polluantes au monde, avec des impacts dévastateurs sur l'eau, les sols, les écosystèmes et les populations locales, et elle émet plus de gaz à effet de serre que les transports aériens et maritimes combinés !
Au fil des siècles, la mode a joué un rôle majeur dans la société. Elle a souvent été un outil d'émancipation pour les femmes, leur permettant d'affirmer leur identité, de revendiquer leurs droits et de s'adapter aux changements culturels et sociaux.
Parmi ses nombreuses vertus, la mode vestimentaire permet aux adolescents d'affirmer un rang social, l'appartenance à une communauté, à un groupe, ou constitue un moyen de les intégrer. A travers son style vestimentaire, l'adolescent essaye de s'identifier ou d'extérioriser sa personnalité.
La fast-fashion est apparue pour la première fois dans les années 1980, lorsque les marques de mode ont commencé à s'inspirer de la haute couture pour créer des collections plus abordables. Auparavant, les marques de mode publiaient des collections deux fois par an, pour les saisons d'été et d'hiver.
Qu'est-ce que la fast fashion ? Définition : La fast fashion désigne une tendance très répandue dans l'industrie de la mode reposant sur une renouvellement ultra-rapide des collections.
La mode est la troisième industrie la plus polluante dans le monde, avec un impact carbone de 1,2 milliards de tonnes d'eqCO2 par an. D'après une étude Oxfam parue en 2020 : avec un impact carbone de 1,2 milliards de tonnes d'eqCO2 par an, la mode représente 10% des émissions de GES annuelles.
En cumulant production + transport c'est 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre par an ! Un vêtement libère des microfibres de sa composition quand il passe à la machine, notamment les vêtements issus de fibres synthétiques. Chaque année c'est 500 000 tonnes de micro-plastiques qui finissent dans les océans.
Il n'y a pas une mode jeune, mais des modes jeunes qui varient en fonction du message qu'ils veulent transmettre. La mode va ainsi jouer un rôle essentiel dans la construction identitaire à travers le choix du vêtement, qui va devenir l'expression de l'identité. Le vêtement permet de s'affirmer.
La mode vestimentaire est un moyen pour les adolescents d'exprimer leur statut social, de rejoindre une communauté ou d'appartenir à un groupe. L'adolescent tente de démontrer sa personnalité ou de l'extérioriser à travers son style vestimentaire.
Les jeunes gens doivent également avoir une tenue pudique. Les jeunes gens et les jeunes filles doivent toujours être nets et propres et éviter d'être extravagants ou indûment négligés dans l'habillement, la coiffure et l'attitude.
La mode permet de rassembler des individus qui vont aller vers les mêmes désirs ou faire les mêmes choix. Elle véhicule des valeurs comme le changement, l'éphémère, le nouveau, le moderne, le dernier cri, l'original, le fortement médiatisé, l'élitisme, le luxe…
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les tendances se comptent aujourd'hui par dizaines, voire par centaines, en matière de prêt-à-porter, influencées non plus uniquement par les défilés, mais par les réseaux sociaux et les séries télévisées.
De nombreuses associations récupèrent également les vêtements pouvant encore être utilisés. Parmi elles : Emmaüs, La Croix-Rouge, le Secours populaire, mais aussi de nombreuses associations locales. Enfin, certaines associations locales proposent parfois de récupérer et valoriser les vêtements.