Outre la baisse de 60% de la production halieutique, les pâturages se sont dégradés, entraînant une baisse des disponibilités en fourrage (de l'ordre de 46,5% dans certaines zones en 2006) et une réduction du cheptel et de la biodiversité.
Inévitablement, la disparition des eaux a des conséquences sur la biodiversité et se traduit par « la disparition des espèces halieutiques » selon M.
Depuis les années 60, le lac a perdu 90% de son volume en raison de sa surexploitation et du changement climatique. Les conflits entre les éleveurs et les fermiers se sont multipliés. Les familles qui y vivaient grâce ont migré pour trouver de l'eau.
Au cours des 60 dernières années, la taille du lac a diminué de 90% en raison de l'utilisation excessive de son eau, de sécheresses prolongées et des effets des changements climatiques. La superficie du lac est passée de 26 000 kilomètres carrés en 1963 à moins de 1 500 kilomètres carrés aujourd'hui.
La création d'une Commission régionale
Mais son projet phare se résume sous le terme « Transaqua ». Envisagée par la CBLT depuis plus de vingt ans, cette action audacieuse vise à renflouer le lac Tchad en détournant les eaux du fleuve Oubangui via son affluent, le Chari. Soit un transfert d'au moins 1 350 kilomètres.
Tapissez le sol de sable humide d'une hauteur de 5 cm. Recouvrez le sable d'un film géotextile en feutre synthétique de mêmes dimensions et profondeur. Posez une bâche en PVC d'environ 2 mm par-dessus le film géotextile. Cette bâche doit être de mêmes dimensions et profondeur que l'étang, plus 30 cm x 5 pour les bords.
L'objectif est de replanter 4 000 hectares d'arbres sur 5 sites pour protéger les polders de l'ensablement. Près de 40 000 plants d'espèces tolérant un milieu semi-aride ont déjà été plantés sur les sites de Merea, Liwa et Tantaveroom.
Une grande part des Tchadiens vivent de l'agriculture de subsistance et de l'élevage du bétail. Dans le nord du pays, les zones semi-désertiques du Sahel servent de pâturages pendant la saison des pluies, tandis que les champs fertiles du sud fournissent la majorité des cultures marchandes et vivrières.
Avec 39 Mha de terres cultivables et des ressources abondantes en eau, le Tchad se concentre sur la culture du coton, du sorgho, du millet, de l'arachide, du sésame, du maïs, du riz, des oignons, du manioc et du sucre.
La Commission du bassin du lac Tchad (CBLT) a été créée le 22 mai 1964 par les quatre pays riverains du lac Tchad : le Cameroun, le Niger, le Nigeria et le Tchad. La République centrafricaine a rejoint l'organisation en 1996 et la Libye a été admise en 2008. Le siège de la Commission est situé à N'Djamena, au Tchad.
Comme le bassin couvre des parties de huit pays (le Niger, le Nigeria, le Tchad, le Cameroun, la République centrafricaine, le Soudan, l'Algérie et la Libye) qui s'étendent à travers le Sahel, ses eaux constituent un lien vital pour les populations et la nature dans cette région semi-aride de l'Afrique occidentale et ...
Le lac Tchad est l'un des plus grands lacs d'Afrique. C'est un bassin endoréique, ce qui signifie que ses eaux ne rejoignent aucun océan. Son origine reste inconnue, mais le lac serait le vestige d'une ancienne mer intérieure.
La sécheresse régulière des années 70 et 80 a vite inquiété la communauté internationale quant à la possible disparition du lac, dont dépend la survie d'environ 50 millions de personnes.
Le lac Tchad se situe à l'extrémité ouest du Tchad et dans le nord-est du Nigéria et s'étend également au Niger et au Cameroun. Il est principalement alimenté par le fleuve Chari et son affluent le Logone, qui autrefois représentait 90 % de son apport en eau.
Pays sahélien et enclavé d'Afrique centrale, le Tchad fait face à des défis sécuritaires liés aux conflits dans les pays limitrophes ainsi qu'aux conséquences du changement climatique, notamment avec l'accélération de la désertification et l'assèchement du lac Tchad.
Le Tchad est souvent présenté comme l'un des pays les plus pauvres de la planète. Depuis longtemps, son économie est essentiellement dominée par les activités agro-pastorales qui occupent près de 80% de la population active. Les principales cultures de rente sont le coton, la gomme arabique, les arachides.
Les causes sont multiples : à des facteurs comme les variations climatiques impossibles à maîtriser, l'épuisement des sols, les organismes nuisibles aux végétaux et la gestion inadéquate de l'eau vient s'ajouter une difficulté particulière, l'accès très limité aux intrants agricoles, tels que les semences.
Description générale du site :
Le Lac Tchad est situé au Sud-Ouest d'une vaste cuvette plus précisément au Nord du Cameroun, au Nord-Est du Nigeria, au Sud-Est du Niger et au Sud-Ouest du Tchad.
Le Tchad est caractérisé du nord au sud par des sols minéraux bruts et des sols évolués subdésertiques, des sols ferrugineux tropicaux, des sols hydromorphes, des vertisols et des sols ferralitiques. Les savanes se situent pour l'essentiel sur le substratum panafricain.
Les éléments pris en compte pour établir un climat sont les suivant : température, soleil, précipitations, humidité, vents et pression atmosphérique. Il existe plusieurs types de climats sur la planète qui répondent aux mêmes caractéristiques.
La varia- bilité accrue des précipitations, la recrudescence de phénomènes météorologiques extrêmes tels que les sécheresses, les inondations, les vagues de chaleur, les vents violents en sont les manifestations actuelles.
Le climat du Tchad est désertique dans le nord, alors qu'il devient semi-désertique dans le centre, et tropical avec une saison des pluies dans le sud.
Le Tchad est situé entre les 7 e et 24 e degrés de latitude nord et les 13' et 24' degrés de longitude est. Par sa superficie de 1 284 000 km 2, il occupe le cinquième rang des pays les plus vastes d'Afrique après le Soudan, l'Algérie, le Zaïre et la Libye.
Officiellement, il n'existe aucune différence entre un lac et un étang. Ce sont des étendues d'eau stagnantes, naturelles ou artificielles, d'eau douce ou d'eau salée.