La présence de troubles de la parole et du langage non résolus à cinq ans risque d'entrainer des difficultés du comportement (Gaines, 2002; McCain et Mustard, 2002; Vallance, Cummings et Humphries, 1998), ainsi que des comportements antisociaux (Stattin et Klackenberg-Larsson, 1993) et une fragilité sur le plan de la ...
Les troubles du langage oral correspondent à un trouble de l'articulation, à un retard de parole ou de langage, à un bégaiement ou à une dysphasie. Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Dans ce cas de figure, les manifestations chez l'enfant comme chez l'adulte peuvent être des troubles de mémoire, d'attention, de coordination (œil-main, notamment), ou encore de planification. De même, la dysphasie peut coexister avec des difficultés touchant la motricité fine et globale.
Facteurs de risque
Ainsi, une surdité, mais aussi la fréquence d'otites séreuses dans la petite enfance, des troubles psychomoteurs, un Trouble envahissant du développement (TED) ou bien encore une épilepsie, constituent des facteurs aggravants en raison des troubles langagiers associés (Dellatolas & Peralta, 2007).
La plupart des troubles du langage se corrigent, et les orthophonistes obtiennent souvent de très bons résultats. Les troubles simples (retard de parole, retard simple de langage, bégaiement, troubles de l'articulation) répondent bien à la rééducation orthophonique et régressent grâce à elle.
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage.
La dysphasie est un trouble. Elle persiste tout au long de la vie, mais les manifestations varieront et le degré de sévérité peut lui aussi changer. Ce trouble n'est pas la conséquence d'un manque de stimulation, d'un déficit sensoriel (par exemple auditif), ni d'une déficience intellectuelle.
La dysphasie ne peut pas disparaître avec le temps, mais elle peut devenir moins perceptible avec une rééducation bien menée. On peut contourner ce trouble par des points d'appui, notamment en mettant en place des aménagements qui reposent sur des repères visuels (post-it, pense-bêtes, observation…).
Voici quelques signes de difficultés de langage à surveiller selon l'âge : À 18 mois : votre enfant ne cherche pas à communiquer et n'imite pas les sons et les mots. À 2 ans : il a de la difficulté à comprendre les consignes et les questions du quotidien ou n'utilise pas deux mots ensemble (ex. : papa parti).
En cas d'atteinte plus grave, une approche par stimulation (dans laquelle les mots sont répétés) ou par stimulation programmée (dans laquelle les mots sont répétés et les objets sont présentés pour être touchés et vus) peut aider la personne à retrouver certaines capacités de langage.
Classiquement, la pathologie du langage chez l'adulte distingue, selon des critères anatomiques et linguistiques, trois grands types de troubles : les troubles de la parole, les troubles du langage stricto sensu et les troubles de l'énoncé.
Les troubles du langage, appelés aussi troubles « dys », ne sont pas rares chez les enfants. Il en existe 4 types : la dyslexie, la dysgraphie, la dysorthographie, la dyscalculie.
La dysarthrie est une incapacité à articuler les mots de façon normale.
Également appelée « Trouble spécifique du développement du langage oral », la dysphasie est une anomalie congénitale rare. Difficile à déceler par conséquent, son diagnostic est d'autant plus difficile dans la mesure où les personnes touchées ne sont généralement pas idiotes.
Les symptômes de la dysphasie diffèrent donc selon le type de module principal du langage atteint ; ils peuvent ainsi associer des troubles de l'élocution pouvant parfois rendre le langage inintelligible, des troubles de la syntaxe, un manque du mot, un langage spontanée très pauvre...
Qu'est-ce-que la dysphasie ? La dysphasie est un trouble neurologique affectant la parole, la production écrite et la communication. Ce trouble est reconnu comme étant un handicap depuis 2005, notamment grâce à la loi sur l'emploi de personnes en situation de handicap.
De ce fait, ce n'est pas un trouble qui se «guérit» avec le temps. La dysphasie n'est pas non plus un simple retard. La personne doit donc vivre avec les difficultés d'expression et/ou de compréhension du langage toute sa vie. Cependant, plusieurs interventions peuvent l'aider à mieux progresser et s'adapter.
Grâce à l'IRM anatomique, on observe dans le cerveau dyslexique une réduction du volume du cortex dans deux des régions liées à la lecture : l'aire frontale inférieure et l'aire pariéto-temporale (verte), mais pas dans la zone occipito-temporale (rouge) (Eckert 2004).
Ces troubles sont dits « spécifiques » dans le sens où ils affectent une ou plusieurs des fonctions cognitives susmentionnées, mais pas l'ensemble du fonctionnement cognitif. Ils se distinguent ainsi de la déficience intellectuelle globale ou de l'autisme.
L'aphasie est une affection neurologique se traduisant par une perturbation de l'expression orale ou de la compréhension du langage, écrit et/ou parlé. Elle intervient lorsque la zone du cerveau utile aux fonctions langagières est touchée.
Un psychologue spécialisé TSA (Troubles du Spectre Autistiques) ou éventuellement un éducateur spécialisé peut mettre en place ce travail, souvent au sein d'une prise en charge plus globale.