A l'issue du plan Marshall, les États-Unis et le Royaume-Uni cessent le démantèlement des industries allemandes mentionné dans les accords de Potsdam de l'été 1945 signés avec l'URSS. Par ailleurs, les Américains apportent une aide matérielle massive à la population allemande qui connaît alors des moments difficiles.
Giscard d'Estaing, qui lui a remis solennellement l'ordre de virement au Trésor américain d'une somme de 293 400 000 dollars, représentant le remboursement anticipé aux États-Unis des prêts accordés en 1948, 1950 et 1952 notamment au titre du plan Marshall.
Effets, conséquences
Au total, le plan Marshall et le leadership américain sur lequel il s'appuyait ont permit au monde développé d'éviter le scénario catastrophe de l'après première guerre mondiale.
Seize pays acceptent en définitive l'aide américaine : Autriche, Belgique, Danemark, Irlande, France, Grande-Bretagne, Grèce, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Suède, Suisse et Turquie (en fait, tous les pays qui ont échappé en 1945 à l'occupation soviétique).
En tout, le plan Marshall a mobilisé 13 milliards de dollars entre 1947 et 1951. En prenant en compte l'inflation du dollar depuis 1947, la somme correspond en 2017 à environ 145 milliards de dollars (130 milliards d'euros).
Cette aide n'a pas été acceptée par l'URSS et ses pays satellites (pays libérés par l'URSS qui se sont retrouvés sous influence communiste). Le pays qui a reçu le plus d'argent est la Grande-Bretagne, la France arrive en seconde position.
Les Français durent se plier à la négociation d'un nouvel accord bilatéral franco-américain, sur le plan Marshall, le 28 juin 1948.
Le plan Marshall a été rejeté par l'Union soviétique et les pays du futur bloc de l'Est. En effet, Staline craignait que le plan Marshall ne serve à conquérir le glacis de sécurité de l'URSS. L'URSS exerce en conséquence des pressions contre les pays qu'elle occupe et qui avaient montré leur intérêt.
Intitulé "programme de reconstruction européenne" (European Recovery Programm, ERP), il offre à tous les pays d'Europe, y compris l'URSS et les autres pays communistes, l'assistance américaine à la reconstruction matérielle et au redressement financier pour une durée de quatre ans.
En 1947, les États-Unis lancent le plan Marshall pour aider à la reconstruction de l'Europe. Pas moins de 16 pays ont ainsi reçu une aide économique, ce qui a fait du plan Marshall pendant la guerre froide une véritable réussite.
Pour les USA, il s'agit en effet de protéger la prospérité américaine et d'éloigner le spectre de la surproduction nationale. Mais la volonté des États-Unis d'accorder une aide économique massive à l'Europe trouve également son origine dans des préoccupations politiques.
Le plan Marshall marque à la fois le début de la guerre froide – car l'URSS y a vu la constitution d'une zone d'influence américaine en Europe, s'autorisant dès lors à constituer pour son propre compte une zone d'influence avec les pays qu'elle occupait - et le début de la reconstruction européenne.
La doctrine Truman visait à aider les États européens à rester à l'abri des communistes et à minimiser la menace d'une prise de contrôle interne de ces pays par les communistes. Le plan Marshall est l'exemple le plus réussi de la doctrine Truman ("Containment") en action.
Marshall, présente les principaux éléments de ce qui va devenir le plan Marshall. Celui-ci a pour objectif de stimuler le redressement économique de l'Europe après la Deuxième Guerre mondiale et de contribuer à freiner la menace posée par l'expansionnisme communiste.
Truman s'inquiète de l'expansion du communisme et, sous son impulsion, la politique étrangère américaine devient interventionniste aux côtés des alliés européens ou des pays menacés par le communisme. L'année 1947 marque le début de la guerre froide entre les États-Unis et l'URSS.
Cette doctrine devait préserver le continent nord-américain et l'Amérique latine contre de nouvelles interventions colonisatrices européennes. Le continent américain serait protégé par les États-Unis, qui déclaraient en outre se désintéresser des affaires européennes (isolationnisme).
Nikita Sergueïevitch Khrouchtchev (russe : Никита Сергеевич Хрущёв), 1894 - 11 septembre 1971 est un homme politique soviétique qui dirigea l'URSS durant une partie de la guerre froide.
La guerre froide se termine avec la chute de l'URSS en 1991 et la genèse d'un nouvel ordre mondial avec à sa tête, les États-Unis qui sortent « vainqueurs » de cette guerre froide.
La doctrine Truman est une doctrine géopolitique selon laquelle les États-Unis se doivent de soutenir les régimes démocratiques face aux régimes autoritaires dans le cadre de la Guerre froide. Présentée le 12 mars 1947 au Congrès des États-Unis par le président Harry S.
La guerre froide se décompose en trois phases : La coexistence pacifique de 1947–1962. La détente de 1962– 1975. La guerre fraîche de 1975– 1985.
La chute du Mur de Berlin, en novembre 1989, met un terme à la Guerre froide et à ses divisions héritées de la Seconde Guerre mondiale. La fin du glacis communiste emporte dans sa chute le monde bipolaire structuré autour de la rivalité entre les États-Unis et l'Union soviétique.
Avec la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et l'URSS définissent des sphères d'influence sur le monde. Au sein de ces sphères, ils promeuvent tous deux des modèles socio-économiques alignés sur eux et leurs intérêts, ce qui amène à constater dès 1946 que le monde est divisé par un « rideau de fer ».
Staline souhaitait instaurer des États qui serviraient de zone tampon en cas de nouvelle attaque sur le territoire de l'URSS. Ce désaccord a marqué le début de la guerre froide, qui ne s'est jamais exprimée en conflit armé ouvert entre les deux puissances.
En quoi la doctrine Jdanov s'oppose-t-elle à la doctrine Truman ? La doctrine Jdanov doit son nom à Andreï Jdanov, troisième secrétaire du parti communiste de l'Union soviétique.
Jdanov condamne l'impérialisme et la colonisation mais prône la démocratie nouvelle. Il souligne que le bloc anti-impérialiste s'appuie partout dans le monde sur le mouvement ouvrier démocratique, sur les partis communistes ainsi que sur les combattants des mouvements de libération dans les pays coloniaux.