L'entreprise doit en effet prendre en charge: l'assurance décès cadre obligatoire (1.50%) les cotisations GMP. la taxe de prévoyance (8%) qu'il doit prendre en charge sur la cotisation assurance décès cadre.
Cotisation retraite d'un cadre avec un salaire de moins 3 428 € € brut par mois. Si vous gagnez moins de 3 428 € € (Plafond mensuel de la Sécurité sociale) bruts par mois en 2022, vous devrez payer : une cotisation de 3,15 % sur votre salaire brut, une CEG de 0,86 % sur votre salaire brut.
Le montant des charges salariales s'élève à 22 % du salaire brut, soit 28 % du salaire net. Le montant des charges patronales s'élève entre 25 et 42 % du salaire brut, soit 54 % du salaire net. (a) Abattement limité à 4 plafonds annuels de la Sécurité sociale, soit 164 544 € en 2022.
Il n'existe plus que deux différences principales entre cadres et non-cadres : la prévoyance obligatoire sur la tranche 1 et la cotisation due à l'APEC. Des exceptions peuvent toutefois continuer d'exister en fonction des conventions collectives.
Le statut cadre offre le privilège de cotiser pour une retraite complémentaire spécifique aux cadres. Les pensions de retraite des cadres sont donc plus élevées. Toutefois, les cotisations sont nécessairement plus élevées qu'un salarié non-cadre. Les cadres sont dans la plupart des cas soumis au forfait jour.
Les avantages du statut cadre
L'un des atouts du statut cadre est de pouvoir s'affranchir, dans une certaine mesure, des horaires. La majorité des cadres n'a pas de temps de travail imposé sur une semaine, mais un forfait de jours travaillés sur l'année (au maximum 218 jours par an).
Les entreprises recherchent énormément de profils digitaux. Par exemple un cadre supérieur dans le secteur de l'IT peut espérer percevoir au minimum 47 000€ brut annuels et jusqu'à 132 000€ brut annuels en 2019.
Premier enseignement : ce refus « se fonde souvent sur les représentations que les professions intermédiaires se font du rôle et de l'activité des cadres, plus que sur une connaissance réelle du contenu de leur travail » relève le Céreq dans son étude « Devenir cadre, une perspective pas toujours attrayante ».
Le coût de cette protection sociale
Dans le cas d'un salarié cadre d'entreprise, les cotisations sociales salariales et patronales représentent en moyenne 75 % de son salaire brut. Si vous êtes travailleur indépendant, elles correspondent environ à 45 % de votre rémunération nette ou de votre bénéfice.
La contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) sont prélevées sur les revenus d'activité (notamment les salaires) et de remplacement : Revenus perçus en remplacement de la rémunération que l'on reçoit quand on travaille (exemples : allocations chômage, ...
La base de calcul des cotisations et contribution est dénommée « assiette ». C'est la partie de la rémunération sur laquelle sont prélevées les cotisations et contributions.
Même si les intitulés de ces postes sont proches, le statut de cadre et celui de cadre supérieur sont pourtant différents. Le cadre sup est généralement le supérieur des cadres, puisque sa mission est souvent d'animer une équipe composée de cadres.
Un cadre et un salarié sont tous les deux des employés d'une entreprise. La différence entre ces deux statuts réside dans le fait que le cadre a plus de responsabilités qu'un simple salarié. Pendant des années, être salarié ou cadre dans une société est le parcours professionnel idéal.
Il se trouve en possession d'écrits : contrat de travail, simple note de l'employeur, voire le bulletin de paye. A partir de là, il peut déterminer s'il bénéficie, ou non, du statut cadre.
Le taux de liquidation
Le montant de la pension de retraite de base est calculé avec un taux de liquidation, qui correspond au pourcentage appliqué sur le salaire du cadre. Dans le secteur privé, il est de 50 % du salaire de base. Dans le public, il est de 75 %.
Le statut de cadre correspond à celui d'un employé qui occupe un poste d'une catégorie supérieure au sein d'une administration ou d'une entreprise. Le cadre fait généralement partie des équipes de management ou de la direction.
Une partie des cotisations sociales est déductible sous conditions : santé complémentaire, prévoyance complémentaire, retraite supplémentaire... Enfin, la contribution sociale généralisée (CSG) est partiellement déductible et la contribution de remboursement de la dette sociale (CRDS) est non déductible.
Les cotisations sociales personnelles obligatoires sont versées au titre de la maladie, de la vieillesse, des allocations familiales et des contributions CSG-CRDS.
1. Cotisations facultatives : d'assurance vieillesse, de prévoyance complémentaire et de perte d'emploi subie. Ces cotisations facultatives peuvent être déduites sous certaines conditions, qui sont développées au BOI-BIC-CHG-40-50-40.
Prime d'ancienneté pour les cadres
La prime d'ancienneté peut être variable selon le statut du salarié : cadre, agent de maîtrise... Cependant, il n'y a pas plus d'obligation légale de verser une prime d'ancienneté aux cadres qu'au reste des salariés.
Bref, si vous êtes promu cadre et que vous ne renégociez pas votre salaire, vous perdez de l'argent. Pour gagner le même salaire, il faudrait demander une augmentation de 100 euros brut minimum.
Les cadres qui ont signé une convention de forfait annuel en jours doivent effectuer 218 jours de travail par an au maximum. Au-delà de ces 218 jours de travail effectués, le cadre bénéficie de jours de RTT (récupération de temps de travail).