Par extension, le fanatisme désigne aussi un comportement individuel consistant en un « intérêt, goût passionné et parfois excessif pour quelque chose ou quelqu'un »[6]. Au premier, le fanatisme « social », s'oppose l'intolérance, au second, le fanatisme « individuel », la tempérance.
Aujourd'hui, le fanatisme fleurit toujours et, tantôt sous forme de fondamentalisme religieux, de nationalisme, de chauvinisme, tantôt comme pseudo-religion utopiste sectaire, il embrase régulièrement la vie publique.
1. Dévouement absolu et exclusif à une cause qui pousse à l'intolérance religieuse ou politique et conduit à des actes de violence. 2. Attachement passionné, enthousiasme excessif pour quelqu'un, quelque chose : Le fanatisme des jeunes pour les vidéoclips.
Le fanatisme est un état d'esprit où il n'y a plus de limites dans les actions que le fanatique entreprend pour faire triompher ses idéaux. Un fanatique peut tuer ou sacrifier sa vie pour faire triompher sa cause ou sa doctrine.
Le fanatisme est défini comme une aliénation, une folie caractérisée par le refus de toute autorité politique et la volonté de faire table rase de la Cité terrestre pour lui substituer la Cité céleste.
Le fanatisme est la superstition mise en action. […] Il faut être pieux, et se bien garder de tomber dans la superstition. La superstition est un culte de religion faux, mal dirigé, plein de vaines terreurs, contraire à la raison et aux saines idées.
ardeur, enthousiasme, exaltation, ferveur, passion. Contraire : lucidité, objectivité.
Pour Voltaire, les "lettrés de Chine" ne peuvent pas devenir fanatiques, car ils ont une grande sagesse. Voltaire dénonce la fanatique qui croit trouver le bonheur après la mort. Par opposition, le philosophe cherche la paix dans la vie, "la tranquillité qui apaise l'âme".
Article « Fanatisme »Voltaire, Dictionnaire philosophique, 1764. Le fanatisme est à la superstition ce que le transport est à la fièvre, ce que la rage est à la colère.
Etymologie : composé du latin fanum, lieu consacré, temple et du suffixe, -isme, servant à former des mots correspondant à une attitude,un comportement, une doctrine, un dogme, une idéologie ou une théorie. Dans le sens premier, le fanatisme est l'illusion de ceux qui se croient inspirés par une divinité.
Le Fanatique a un engagement rationnel élevé. Totalement connecté et habilité au sein de l'organisation, il a le sentiment de la posséder, comme le Bâtisseur ou l'Alchimiste mais d'une manière exagérée, qui l'empêche d'accepter les moins engagés que lui.
1. Qui est emporté par une ardeur excessive, une passion démesurée pour une religion, une cause, un parti, etc. : Massacres causés par des fanatiques. 2. Qui a pour quelque chose, quelqu'un une admiration passionnée, enthousiaste : Un fanatique de la peinture.
Enfermer la pensée dans le refus de l'interprétation, lui retirer l'équivoque, en lisser les moindres aspérités, c'est l'ouvrir au fanatisme; et au risque de perdre l'Auteur, conclut Maurizio Bettini, c'est-à-dire de perdre toute réelle autorité.
Durkheim voit maintenant à l'œuvre dans les phénomènes religieux des processus complexes qui intéressent à la fois les deux dimensions du lien social : l'intégration – dont la communion n'est qu'une modalité – et la régulation.
Ce dévouement absolu et exclusif à une cause ou une personne engendre un phénomène d'intolérance du fanatique envers ceux qui ne partagent pas les mêmes idées. Cette dévotion peut engendrer des actes de violence, un repli sur soi, et un isolement de tous ceux qui ne partagent pas le fanatisme.
Voltaire s'est illustré par sa lutte contre le fanatisme religieux et la persécution des innocents condamnés.
Résumé Quand l'un des grands auteurs spirituels d'aujourd'hui s'empare du scandale religieux majeur de notre temps, en sort un livre libérateur. Contre la croyance qui conduit au fanatisme, Adrien Candiard fait appel à la foi qui éclaire la raison. Une brillantissime et salutaire démonstration.
Définition de fanatique adjectif et nom
Qui a une passion, une admiration intense pour qqn ou qqch. ➙ passionné ; fan, fana.
(Vieilli) (Religion) Qui est aliéné d'esprit, qui croit avoir des apparitions, des inspirations.
Mahomet est une tragédie militante qui dénonce l'instrumentalisation du sentiment religieux mis au service de la volonté de puissance d'un pervers manipulateur. L'islam, auquel Voltaire rendra justice dans d'autres écrits, est un paravent commode pour attaquer tous les fanatismes.
Le jeune Benjamin Ledig subit depuis mercredi un «déferlement de haine» qui rappelle l'affaire Mila. Ce qu'on lui reproche ? D'avoir publié sur le réseau social TikTok une vidéo provocatrice où un de ses amis et lui twerkent dans une église.
Apparu en 1688, le mot fanatisme suit l'évolution sémantique de « fanatique », venu du latin « fanaticus » désignant les prêtres de Cybèle ou d'Isis lorsqu'ils se livraient à des manifestations d'enthousiasme.
Le conflit va aller crescendo à coup de lettres incendiaires jusqu'au reproche fait par Voltaire à Rousseau d'avoir abandonné les cinq enfants qu'il aurait eus avec Thérèse Levasseur. Meurtri et de plus en plus isolé, Jean-Jacques va s'expliquer en écrivant les Confessions.
Candide reprend cette idée, en s'exprimant : "chacun se mit à exercer ses talents" et la petite société prend sens. La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).