Selon les grammairiens, la liste des compléments circonstanciels diffère, mais ceux qui sont le plus couramment représentés sont les compléments circonstanciels de temps, de lieu, de manière, de moyen, de cause, de conséquence, de but, d'accompagnement, de comparaison, d'opposition, de concession et de condition.
Pour reconnaître un complément circonstanciel, on pose les questions « quand ? », « pendant combien de temps ? », « où ? », « comment ? », « dans quel but ? », « pour quelle raison ? », etc.
Le complément circonstanciel de condition peut être un pronom indéfini. A la condition de bien manger, le malade récupérera rapidement ses forces. Le groupe du C.C. de condition est « à la condition de bien manger» ; le centre est « manger », c'est un infinitif.
Le complément circonstanciel de cause répond aux questions : « pourquoi, pour quelle cause ? » posées après le verbe. Il indique ce qui se passe d'abord. Observons : Pierre est puni à cause de son ami, à cause de Jean.
Dans une phrase simple, le complément circonstanciel d'opposition ou de concession peut être un groupe nominal prépositionnel introduit par : "malgré", "en dépit de", "excepté", "avec", "sans". Émilie n'est pas partie en dépit des supplications de son mari.
Un complément circonstanciel de conséquence indique le résultat, l'effet d'une action. Ex : Jean est tellement malade qu'il est absent. 3) Les compléments circonstanciels de but. Un complément circonstanciel de but sert à indiquer l'objectif à atteindre et répond à la question : dans quel but ?
La fonction complément circonstanciel exprime une circonstance de l'action. Dans l'exemple « je me concentre malgré le bruit », l'action est « se concentrer » et la circonstance est bien une concession : « se concentrer malgré le bruit ».
On le repère en se posant la question "au moyen de quoi", "à l'aide de quoi" ou "grâce à quoi". Exemple : Je travaille avec ma tablette. Le complément circonstanciel de manière (noté CCm) indique de quelle manière se fait une action. On le repère en se posant la question "de quelle manière" ou "comment".
Les compléments circonstanciels de cause répondent aux questions : pourquoi ?, à cause de quoi ? Ils indiquent donc la raison pour laquelle se déroule l'action : À cause de toi, j'ai tout perdu !
Les compléments circonstanciels de but répondent aux questions : pourquoi ?, dans quel but ? Ils indiquent donc l'intention, l'objectif visé par l'action : Ils jouent pour la qualification.
Elle exprime une action qui aurait dû entraîner une autre logique dans l'action de la principale. Exemple : Bien qu'il fasse froid, Paul est sorti sans manteau. Elle est souvent introduite par des conjonctions de subordination comme - bien que, quoique.
Définition de la subordonnée concessive
En grammaire, la subordonnée concessive n'est pas exactement une concession faite à un adversaire ; elle désigne un facteur qui aurait pu influer sur le procès, mais en définitive ne l'a pas fait : Par exemple : "bien qu'il soit malade, il continue à travailler".
Les compléments circonstanciels de lieu répondent aux questions : où ?, vers où ?, d'où ?, par où ? Ils peuvent donc préciser : la localisation, le lieu où l'on est : Mon frère réside en Espagne.
Le complément circonstanciel de cause indique pour quelle raison (pourquoi) l'action a eu lieu. Exemples : L'arbre s'est abattu à cause de la tempête. Je suis déçue parce que tu n'es pas venu. Le complément circonstanciel de but indique pour quoi faire (pour obtenir quoi, dans quel but) l'action a eu lieu.
→ L'opposition permet de confronter deux faits ou deux arguments indépendants, qui ne se contredisent pas ou dont l'un n'empêche pas l'autre. Exemple : Alors que tout le monde est levé, il dort encore. → La concession intervient entre deux idées étroitement liées et opposées, dont l'une devrait empêcher l'autre.
Notre discours est ponctué de relations logiques : on explique la cause ou la conséquence d'une action, on oppose une ou plusieurs idées tandis qu'on accepte d'en concéder certaines, on impose des conditions, on formule des comparaisons… Or, il existe différentes façons d'exprimer ces relations logiques.
Le complément circonstanciel de conséquence (CC de conséquence) exprime le résultat d'une action. Il répond à la question « avec quel résultat ? ». Il est introduit par : à, pour, au point de, de manière à, si bien que … Il est souvent suivi d'un verbe à l'infinitif.
RESTRICTION/OPPOSITION mais, cependant, en revanche, or, toutefois, pourtant, au contraire, néanmoins, malgré, en dépit de, hormis, tandis que, pendant que, alors que, bien que, quoique, loin de... la mesure où, faute de, puisque, sous prétexte que, d'autant plus que, comme, étant donné que...
La condition peut être exprimée par une proposition subordonnée circonstancielle. Introduite par si, à partir du moment où, elle est à l'indicatif. Introduite par à condition que, en supposant que, à moins que, pourvu que, elle est au subjonctif. → Tu le verras ce soir, à condition qu'il vienne.
les concessions individuelles, sont réservées à la personne pour laquelle elle a été acquise. les concessions familiales, sont réservées à son titulaire initial et aux membres de sa famille, le lien de parenté devant être justifié (conjoints, enfants, ascendants, frères ou sœurs).
Il existe différents compléments circonstanciels. Le CC de cause répond à la question pour quelle raison ? Le CC de but répond à la question pour quoi faire ? Le CC de lieu répond à la question où ?
Les adverbes peuvent se comporter comme de véritables compléments circonstanciels, portant sur l'ensemble de la phrase ou de l'énoncé. Dans ce cas, ils sont à la fois mobiles et effaçables : "Le lendemain, il vint dîner à la maison." "Il vint le lendemain dîner à la maison." / "Il vint dîner à la maison le lendemain."
Le complément circonstanciel d'accompagnement peut être un pronom personnel. L'ouvrier travaille avec les siens. Le C.C. d'accompagnement est « avec les siens »; le centre est « les siens », c'est un pronom possessif.