En fait, les deux principaux obstacles sont l'argent et la capacité de l'être humain à supporter psychologiquement et physiologiquement un voyage interplanétaire prévu pour durer de dix-huit mois ou deux ans et demi, selon l'option choisie, en comptant, l'aller, le retour et le séjour sur place.
De nombreuses contraintes limitent les possibilités d'atterrir sur Mars en sécurité L'altitude est un paramètre clé. Compte tenu de la faible densité de l'atmosphère martienne, il faut atterrir sur un site de basse altitude pour que l'atterrisseur ait le temps de freiner avant son atterrissage.
C'est surtout une question de gravité.
La question du jour: «Pourquoi les astronautes ne pourront-ils pas revenir de Mars?» La réponse de Philippe Guglielmetti: Ce n'est pas qu'ils ne pourraient pas, c'est que dans l'espace, le tarif aller-retour est beaucoup plus élevé que le double d'un voyage simple course.
Des vents et un froid extrême, des radiations mortelles et surtout un air incompatible avec nos poumons. Voici pourquoi il est impossible à court terme de vivre sur la planète Mars. La Nasa l'a annoncé : elle projette d'envoyer les premiers hommes sur Mars d'ici 2040.
Le voyage sur Mars
Il faudra compter 2 ans pour un aller-retour sur Mars dans des conditions difficiles. C'est un voyage éprouvant pour l'organisme, il va falloir faire plusieurs heures de sport par jour pour maintenir la masse musculaire, c'est le même problème que sur la Station spatiale internationale (ISS).
À l'heure actuelle, pour se rendre sur la planète Mars, le vol dure 150 ou 300 jours. Soit plus de 9 mois pour les vols plus longs. Alors que si la sonde New Horizons pouvait voyager en ligne droite, elle mettrait que 39 jours pour s'approcher de la planète Mars.
« La surface de Mars est actuellement inhospitalière pour la vie : c'est trop froid, trop sec, bombardé par trop de radiations, et la chimie de sol a détruit tout le matériel organique [qui pouvait s'y trouver]. Je ne connais aucun micro-organisme sur la Terre qui pourrait survivre à la surface de Mars.
Si nous devions aller nous installer durablement sur une autre planète, Mars serait la candidate idéale. La planète rouge présente des caractéristiques qui permettraient à des éventuels explorateurs de ne pas être totalement dépaysés. En effet, une journée sur Mars dure tout juste un peu plus de 24 heures.
Les résultats obtenus ont démontré que le voyage spatial avait accru la virulence de la salmonelle, provoquant une mort plus rapide des souris avec moins de bactéries. Toutefois, la scientifique a noté avec prudence que l'effet était passager.
Et vous savez ce qu'ils avaient en tête ? Préparer un voyage vers Mars, bien sûr. Et justement Scott Kelly, c'est désormais aussi celui qui restera dans les mémoires comme le premier (ancien) astronaute à avoir... posé le pied sur Mars !
Or, celles de Vénus sont infernales : la température atteint 470 °C, la pression de l'atmosphère (constituée principalement de CO2) est 93 fois celle de la Terre, et à haute altitude des vents soufflent à plus de 400 kilomètres/heure. Ce climat rendrait l'atterrissage d'une sonde beaucoup plus délicat que sur Mars.
Le premier atterrissage est réussi en 1971 par la sonde soviétique Mars 3, mais ce sont les deux engins américains Viking qui parviennent à déposer en 1976 sur le sol martien une charge utile scientifique significative.
Le programme d'exploration de Mars de la NASA. Le plan actuel de la NASA est d'envoyer des humains sur Mars dans les années 2030. Ce plan comporte plusieurs phases, notamment la construction d'une station spatiale en orbite lunaire et le développement de nouvelles technologies pour les voyages dans l'espace lointain.
Malheureusement, les problèmes ne commenceront pas une fois arrivés sur Mars, mais bien avant. Actuellement, l'humains n'est jamais allé plus loin que l'orbite lunaire, à 3 ou 4 jours de voyage de notre planète.
Jupiter semble assez peu hospitalière pour accueillir une forme de vie, en tout cas telle qu'on l'imagine. La pression et les températures sont extrêmes sur la géante, ce qui parait hautement incompatible avec le développement d'organismes.
Très peu probable, ce n'est pas seulement une question de moyens financiers. C'est aussi que les autres planètes du système solaire ne sont pas propices à la vie. Il faudrait donc transformer la planète au complet pour la rendre accueillante.
Mars, c'est un désert de poussière et de cailloux, de roches très riches en fer. En fer rouillé d'ailleurs, d'où la couleur rouge orange de sa surface. Le sol de cette planète est plein de cratères, de vieux impacts de météorites, et plein de bosses aussi, des volcans énormes comme Olympus Mons.
Astronautes et civils pourraient y vivre. Le 20 juillet 1969, l'Américain Neil Armstrong posait le pied sur la Lune, pour la première fois dans l'Histoire. 54 ans plus tard, la NASA assure qu'il sera possible d'habiter sur ce satellite de la planète Terre d'ici à 2040.
On parle de plus en plus d'envoyer des Hommes sur Mars. La Nasa s'y prépare pour un premier voyage habité à l'horizon 2030. D'autres pays s'y intéressent aussi comme la Chine, la Russie, les Émirats arabes unis et l'Europe.
Par le passé, les rovers Spirit, Opportunity et Sojourner ont également visité Mars. Outre les rovers, la Nasa a posé sur Mars un atterrisseur baptisé InSight (qui n'est pas mobile, contrairement à Curiosity, Perseverance et Zhurong).
Pourtant, Vénus est connue des scientifiques comme l'un des environnements les plus hostiles à l'émergence ou au maintien d'une forme de vie. Vivre sur Vénus, c'est devoir affronter des températures extrêmes, plus de 450 °C près de la surface, mais aussi la présence d'acide sulfurique en grande quantité.
Au-dessus des couches denses de CO2 se trouvent, à entre 45 km et 70 km de la surface, des couches de nuages épais d'acide sulfurique sous forme de gouttelettes, formé de dioxyde de soufre et d'eau (état solide et gazeux) par une réaction chimique entraînant l'hydrate d'acide sulfurique.