Si l'inflation a toujours, à long terme, des effets négatifs, elle peut avoir, à court terme des effets positifs. ➢ Les effets positifs : - allège la dette des débiteurs (par exemple, celui qui a emprunté pour acheter un logement). - profite à ceux qui bénéficient de revenus indexés sur l'inflation.
Une inflation trop élevée peut déboucher également sur une forte hausse des salaires, ce qui réduit la compétitivité des entreprises et du pays », indique notre source. Mais une inflation modérée (2% à 5%, c'est le cas actuellement dans le monde) reste bénéfique, et est facilement maîtrisable.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
Ainsi, une hausse régulière et contenue du niveau général des prix va entraîner une hausse des salaires. Cette hausse peut être un facteur de croissance économique. Ce qui va avoir pour conséquence de pousser les entreprises à anticiper et à investir. Et les ménages vont avoir tendance à placer leurs liquidités.
Les SCPI. L'immobilier, en période d'inflation, est aussi un actif recommandé. En effet, la valeur de votre bien (physique ou via la pierre papier) aura tendance à augmenter en même temps que l'inflation. En effet, dans le locatif l'indice de référence des loyers est indexé à l'inflation.
L'inflation est favorable aux emprunteurs
Les salaires progressent en fonction des hausses des prix, mais pas les mensualités de vos emprunts. Par conséquent, le poids relatif de l'emprunt au sein des revenus décroît. La période semble donc propice à un achat immobilier.
Miser sur un seul portefeuille d'épargne
Pour réussir vos placements, il est important de les diversifier. Ainsi, vous devez investir sur des supports différents. Par exemple, vous pouvez souscrire une assurance-vie, ouvrir un PER (Plan d'Epargne Retraite), acheter des actions ou un bien immobilier, etc.
L'or, la valeur reine anti-inflation
En 2021, les analystes prédisaient le maintien de la tendance à la hausse dans les prochaines années. Au premier trimestre 2022, son cours flirte avec les 1900 dollars.
Mécaniquement, l'inflation pénalise les créanciers et favorise les emprunteurs car le niveau réel de leur dette diminue (pour un prêt non indexé sur l'inflation, la somme rendue est de l'argent déprécié). De même, les épargnants sont négativement touchés, car leur épargne perd de la valeur.
Une inflation modérée contribue donc à assurer l'équilibre entre le niveau d'épargne et le niveau de l'investissement sans lequel les taux d'intérêt s'orienteraient à la hausse, limitant ainsi les projets d'investissements des entreprises.
Le plafond du Livret A s'élève à 22 950 euros, placer plus de 3 000 euros vous fait en réalité perdre de l'argent. La crise sanitaire n'a fait que renforcer cette propension à épargner sans investir.
Quand il y a de l'inflation, mettons par exemple en zone euro, le pouvoir d'achat de chaque euro baisse, puisque les prix de ce qu'on achète avec augmentent. Ce qui signifie aussi que chaque euro emprunté coûte, en termes réels (c'est-à-dire en baguettes de pain, en kg de carottes, etc.), moins cher à rembourser.
La hausse de l'inflation pourrait également entraîner dans son sillage une augmentation des taux d'intérêt qui pourrait à moyen terme représenter un frein pour l'investissement et la solvabilité des emprunteurs. Sur les marchés financiers, les taux d'intérêt ont d'ailleurs déjà commencé à augmenter.
L'inflation produit des effets sur le pouvoir d'achat des ménages. Si les prix augmentent plus vite que les salaires, cela entraîne une baisse de la quantité de biens et services qu'un ménage peut acheter.
Il existe en effet plusieurs moyens de protéger son argent comme : acheter de l'or sous forme de pièces ou de lingot. Il aussi possible de diversifier ses placements en achetant et louant des appartements quand on a assez d'argent ou en profitant de ce que l'on appelle l'effet de levier.
LES LIVRETS
Ils ont en commun une parfaite liquidité, une absence de frais et la même rémunération, au taux nominal brut actuellement en vigueur (au 1 er août 2022) de 2% par an, exonéré d'impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. Au-delà, tournez-vous par exemple vers un compte sur livret.
Car de la même façon que pour votre pouvoir d'achat, la hausse des prix va réduire votre «pouvoir d'épargne» en diminuant la rémunération réelle de votre placement. Deuxième effet négatif, la baisse des marchés d'actions, qui sont censés refléter l'évolution économique des entreprises sur le long terme.
Vos 50 000 euros peuvent être investis sur différents supports. Ainsi, un portefeuille avec 20 % sur des livrets, 20 % en fonds euros, 30 % en SCPI et 30 % en actions peut être un choix des plus pertinents.
L'assurance vie est un outil particulièrement attractif et pertinent lorsqu'il s'agit de se constituer un capital à long terme. Il permet d'investir sur un fonds en euros (couple rendement-risque faible) ou sur des supports exprimés en Unités de Compte (UC) plus rémunérateurs mais plus risqués.
? Quelles actions suivre dans la technologie en 2022 ? Parmi les actions à suivre dans la technologie, on retrouve Amazon, Apple et Microsoft. Globalement, c'est tout l'indice Nasdaq qu'il faudra suivre en 2022, et particulièrement les GAFAM (Google – Amazon – Facebook – Apple – Microsoft).
Si un propriétaire immobilier finance son bien à un taux plafonné avant que l'inflation ne reparte à la hausse, les coûts d'emprunt demeureront inchangés, tandis que les revenus immobiliers augmenteront. Par conséquent, l'immobilier est une source potentielle de flux de trésorerie futurs.
Vers un ralentissement probable du marché immobilier
Selon les régions et la qualité du bien, les délais de vente se rallongent et les négociations de prix immobilier sont de retour. Sous l'effet de l'inflation et de l'augmentation des taux, il est probable que les prix immobiliers reculent.
Lorsqu'un créancier (par exemple une banque) et un débiteur (par exemple un ménage) sont liés par un taux d'intérêt fixe, l'inflation favorise le débiteur au détriment du créancier (créditeur). Considérons un ménage qui emprunte à sa banque une somme S au taux d'intérêt nominal de 8 %, remboursable l'année suivante.