Ce mécanisme peut être synthétisé en trois étapes : (1) Un message provenant du système nerveux atteint le système musculaire, déclenchant des réactions chimiques. (2) Ces réactions chimiques entraînent la réorganisation des fibres musculaires d'une manière qui raccourcit le muscle : c'est la contraction.
La contraction du muscle strié squelettique est liée à l'excitation préalable des fibres musculaires par les motoneurones a. Cette excitation conduit in fine au glissement des filaments fins et épais les uns contre les autres.
La contraction musculaire nécessite des ions calcium et l'utilisation d'ATP comme source d'énergie. Dans certaines myopathies, la dégénérescence des cellules musculaires est due à un défaut dans les interactions entre les protéines membranaires des cellules et la matrice extra-cellulaire.
Il existe 4 types de contractions musculaires différentes : Isométriques, Concentrique, Excentrique et Pliométrique.
Sur la phase excentrique, le muscle s'étire. Sur la phase concentrique, le muscle se raccourcit en se contractant: la tension est maximale. La phase isométrique est celle où la tension du muscle est égale à la résistance: le muscle ne change pas de taille.
La contraction concentrique :
Durant la phase concentrique, les deux extrémités du muscle se rapprochent l'une de l'autre et le muscle gagne en volume. Également appelée phase positive, cette contraction est la plus simple à réaliser, car elle intervient au moment où vous soulevez le poids.
Les cellules musculaires (myofibres) contiennent des protéines contractiles telles que des filaments d'actine et de myosine, collectivement appelés myofilaments. Dans les muscles squelettiques, ces myofilaments sont disposés en groupes appelés sarcomères qui donnent aux myofibres un aspect strié.
Les muscles sont fixés aux os par des tendons. Le système musculaire forme, avec le squelette et une partie du système nerveux, l'appareil locomoteur.
Il existe plusieurs causes pouvant déclencher un spasme musculaire. Parmi elles, on retrouve le manque d'étirement, la déshydratation, le stress, l'insuffisance veineuse, une carence alimentaire, une grossesse ou des efforts musculaires trop importants.
Cette fatigue musculaire est le signe que nous avons fortement sollicité nos muscles et que c'est le manque d'oxygène dans les muscles qui a entraîné cette sensation d'essoufflement musculaire. Dans certains cas, cette très grande fatigue musculaire peut-être nommée asthénie musculaire (épuisement du muscle).
Le muscle est un tissu formé de fibres douées de contraction permettant de produire un mouvement. Les muscles participent à diverses fonctions essentielles à la vie de l'organisme (respiration, digestion…) et à son adaptation au milieu environnant (locomotion, thermorégulation…).
Le travail commence par des contractions utérines irrégulières d'intensité variable; l'effet apparent de celles-ci est d'assouplir la structure du col (faire mûrir), qui commence à s'effacer et à se dilater. Au fur et à mesure que progresse le travail, les contractions augmentent en durée, en intensité et en fréquence.
Stimulation. Chaque fibre musculaire est sous le contrôle d'un seul motoneurone qui stimule la cellule via une synapse appelée plaque motrice. L'arrivée d'un potentiel d'action sur le bouton présynaptique entraîne la libération d'acétylcholine qui déclenche un potentiel d'action musculaire.
Les muscles
Tous les mouvements du corps humains sont dus à des contractions musculaires. Quand un muscle se contracte, il se raccourcit et grossit et tire sur les os comme un levier, les rapprochant l'un de l'autre. Pendant un même temps, un muscle antagoniste se relâche pour permettre le mouvement.
Les muscles ont besoin d'un apport quotidien en protéines. Les viandes, le poisson, le tofu, le tempeh, les œufs, les légumineuses, les noix et certains produits laitiers font parties de bonnes sources de protéines.
Pour la contraction musculaire
Le calcium participe à la régulation de la contraction musculaire. Lorsqu'un nerf stimule un muscle, le corps libère du calcium. Le calcium aide les protéines musculaires à effectuer le travail de contraction. Lorsque le corps pompe le calcium hors du muscle, le muscle se détend.
La myosine est une protéine qui joue un rôle fondamental dans les mécanismes de la contraction musculaire. Cette protéine intracytoplasmique se rencontre donc dans les cellules à activité contractile des vertébrés, telles que les cellules musculaires.
La contraction musculaire s'effectue par glissement des filaments épais entre les filaments fins aboutissant au raccourcissement du sarcomère : Il y a nécessité de l'apport d'ATP pour la contraction musculaire (pivotement des têtes de myosine).
Les motoneurones sont les cellules nerveuses de la moelle épinière qui provoquent la contraction des muscles.
L'élasticité est une propriété phy- sique du muscle. C'est la capa- cité qu'ont les fibres musculaires de s'étirer et de reprendre leur lon- gueur de repos, après l'étirement. L'élasticité joue un rôle d'amortis- seur lors de variations brutales de la contraction. C'est la faculté d'étirement.
La pliométrie peut se définir comme : « La combinaison des différents régimes de contraction musculaire excentrique – isométrique – concentrique, avec un différentiel temporel le plus petit possible entre différentes phases de ces régimes (en fonction de l'environnement et de la tâche à effectuer). »
En général, le mouvement concentrique, c'est le mouvement actif en musculation, celui où on va soulever, forcer, on est sur un raccourcissement du muscle ; le mouvement excentrique, c'est celui où on va relâcher.
L'entraînement isométrique permet d'accroître la force et l'endurance, d'améliorer la connexion entre le muscle et l'esprit et de renforcer les muscles profonds stabilisateurs.