Ses conclusions sont que, durant une corrida, le taureau ne souffre pas et même, ressent une sensation de bien-être.
La corrida (en espagnol, « corrida de toros », « course de taureaux ») est une forme de course de taureaux consistant en un combat entre un homme et un taureau, à l'issue duquel le taureau est mis à mort ou, exceptionnellement, gracié (indulto).
Si l'un des matadors se présente pour la première fois dans une arène, il défilera alors la montera à la main. Viennent ensuite leurs cuadrillas composées des peones et des picadors positionnés également par ancienneté. Le paseo se termine avec les areneros et l'arrastre.
Le combat de l'arène est tout à la fois un sport, une science, une liturgie, un drame, un art, peut-être même… une résonance cosmique. D'effleurements en effleurements, les souffles sont binaires, mais la valse est toujours à trois temps.
Dans la tradition taurine, le taureau gracié est considéré comme particulièrement volontaire, et pourrait lui-même transmettre son courage à sa progéniture. Après la bataille, le brave Cazatodes a donc la mission de concevoir de nouveaux petits toros, eux-aussi destinés aux corridas.
Le matador conclut la faena par l'estocade, coup mortel porté au taureau. Parfois, après l'estocade, le taureau tarde à s'écrouler.
Un combat déloyal
Avant les corridas, les taureaux sont souvent délibérément affaiblis, et ils ne s'en sortent jamais vivants. Parfois, les taureaux se font limer les cornes afin de les désorienter, des sacs de sable sont lâchés sur leur dos et leurs yeux sont enduits de vaseline pour rendre leur vision floue.
Selon la tradition, le festayre doit être habillé de rouge et de blanc uniquement. Ainsi, il doit absolument avoir un foulard rouge (qu'il noue autour du cou) et une cinta rouge (qu'il accroche à la taille). De blanc, le festayre aura la chemise, le pantalon et les chaussures.
La corrida est déficitaire partout. La tauromachie en Espagne, au Portugal et dans le sud de la France est très largement déficitaire et ne survit que grâce à des subventions publiques. Cette industrie reçoit des aides financières locales, régionales, nationales et européennes.
Régulièrement attaquée devant les tribunaux par des associations de défense des animaux, la corrida est toujours autorisée en France. Si notre Code pénal réprime les actes de cruauté envers un animal, elle bénéficie d'une exception législative au nom de « traditions locales ininterrompues ».
Il est indéniable que certains arguments en faveur de la corrida sont recevables, comme l'aspect économique. Même si nous avons vu que les évènements festifs n'étaient pas centrés autour des corridas, la tauromachie au sens large possède une certaine attractivité qui participe à la vie économique de beaucoup de villes.
La corrida a pour fondement la combativité du taureau, sans elle la corrida perdrait son sens. Le deuxième fondement de la corrida est l'engagement du torero qui doit affronter le taureau en se mettant lui-même en danger de mort.
Les taureaux de la Feria biterroise sont en effet revendus après la corrida. Boucheries et grandes enseignes commercialisent cette viande, en dépit parfois de la pression des anti-corridas (Lire Midi Libre du 10 août 2014).
La corrida classique est souvent qualifiée de sport, mais n'est pas considérée comme telle ni par ses acteurs ni par ses spectateurs. Si la plupart des rencontres sportives font passer la victoire avant la technique, cette dernière est l'essence même du spectacle dans la corrida moderne.
Après l'avoir fait charger deux ou trois fois un leurre fait de toile, Francisco Romero estoque le taureau à l'aide de son épée a recibir. Par la suite, il recommence dans d'autres arènes et devient un véritable professionnel. Francisco Romero est généralement considéré comme « l'inventeur » de la corrida moderne.
Traditionnellement, le rose est associé à la bonne chance et le jaune à la mauvaise chance.
Après la corrida, le corps du taureau est parfois mutilé lorsqu'on lui coupe une oreille pour que celle-ci constitue un trophée. Le torero garde parfois deux oreilles, un pied ou la queue du taureau qu'il a tué. À certains endroits, comme le Portugal par exemple, les taureaux ne sont pas tués dans les arènes.
La montera est la coiffe traditionnelle des toreros à pied.
Ces bovins sont en effet incapables de distinguer les couleurs, car ils ne voient seulement que des nuances de noir et de blanc. Ce sont en fait les mouvements effectués devant lui par le matador et les nombreuses attaques de celui-ci qui déclenchent la colère du taureau.
L'interdiction des corridas prononcée vendredi concerne uniquement la capitale, Mexico, mais cela pourrait ouvrir la voie à d'autres recours en justice à travers le pays.
La pique a pour but de démontrer la bravoure du taureau (ou son absence de bravoure), de réduire sa force, le calmer et l'amener à baisser sa tête pour permettre le bon déroulement du troisième tercio. La bravoure du taureau se révèle en fonction de la manière dont il charge le picador.
Torero : celui qui combat le taureau lors d'une corrida à pied ou à cheval. Les toreros sont regroupés en équipes ou "cuadrillas" dirigées par le "matador", chargé de tuer le taureau, assisté par les "peones" et le "picador".
1 Manuel Perera (26 novilladas et 56 oreilles). 2 Victor Hernandes (19, 46 et trois queues). 3 Isaac Fonseca (19, 38, 3). 4 Manuel Diosleguarde (16, 22, 2).
La corrida portugaise, comme celle qui est programmée dans les arènes Palavasiennes, a deux particularités de taille, elle se fait sans picador et sans mise à mort du taureau.