La poésie engagée permet de communiquer des convictions, de susciter le désir de s'engager à son tour, grâce à la force de ses images, au rythme et à la musicalité des vers. Cependant elle n'est véritablement poésie que lorsqu'elle continue à émouvoirau-delà des circonstances historiques qui l'ont fait naître.
La poésie engagée invite le lecteur à réfléchir et à prendre parti dans la cause défendue par celle-ci.
La littérature engagée renvoie en règle générale à la démarche d'un auteur (poète, romancier, dramaturge…) qui défend une cause éthique, politique, sociale ou religieuse, soit par ses œuvres soit par son intervention directe en tant qu'«intellectuel», dans les affaires publiques.
Les caractéristiques de la poésie engagée
Les idées prennent chair grâce à des procédés comme la personnification, l'allégorie, la métaphore, la comparaison. Il s'agit d'une poésie souvent symboliste. Elle privilégie l'emphase. Elle privilégie le registre pathétique ou épique.
Les causes de l'engagement sont diverses mais elles ont en commun la lutte contre la négation des droits de l'homme : - causes religieuses : intolérance, fanatisme ; - causes sociales : injustice, inégalité, misère, racisme, peine de mort ; - causes politiques : guerre, dictature, violence.
L'art engagé est traditionnellement perçu comme un art revendicateur issu du travail d'un artiste ou d'un collectif. En médiation culturelle, ce type de création passe par un processus de participation citoyenne servant à la fois la prise de position par rapport à une situation affectant la communauté.
On parle de littérature « engagée » quand l'écrivain prend activement part à la vie sociale, politique ou religieuse de son temps en mettant son œuvre au service d'une cause. En ce sens, il s'agit donc d'une littérature de circonstance.
Le lyrisme correspond à la fonction expressive (ou fonction émotive) du langage, relative à l'émetteur. Roman Jakobson la définit ainsi : « Elle vise à une expression directe de l'attitude du sujet à l'égard de ce dont il parle ».
Ces textes de littérature engagée sont des romans, des nouvelles, de l'argumentation, dans lesquels les auteurs prennent position et défendent leur point de vue sur la politique, sur la morale, sur la société, sur la religion, etc. On parle alors d'écrivains engagés.
Un poète peut donner son avis sur un sujet et indiquer ses sentiments dans un but plus large, pour défendre une cause qui dépasse son cadre de vie : ce sera alors une poésie engagée et non une poésie lyrique !
Elle lui permet d'exprimer l'authenticité de ses émotions, de sa sensibilité, de son intimité. Le lyrisme est ainsi une tonalité majeure de la poésie, et se retrouve partout, du Moyen-Age où les troubadours chantaient l'amour, jusqu'au XXème siècle avec des poètes tels qu'Aragon ou Eluard.
Lorsqu'un poète s'engage, il peut le faire, comme tout citoyen, en militant dans un parti ou une association, tout en menant par ailleurs et indépendamment son œuvre personnelle. Mais il peut aussi exprimer sa pensée à travers cette œuvre, pour éclairer les autres et les inciter à l'action.
Dans notre univers déchu, le poète est celui qui est à l'aise dans le monde de l'idéal. Selon Baudelaire, le poète est celui qui pénètre dans le domaine mystérieux, des correspondances entre le matériel et le spirituel.
Les poètes ont la capacité de donner une voix à l'humanité, de traduire les émotions et les pensées les plus profondes de manière artistique et poétique. Ils peuvent également mettre en lumière les problèmes sociaux et politiques, et inspirer les gens à agir pour les résoudre.
La littérature de l'engagement vise surtout à faire de la propagande politique, à provoquer des controverses religieuses, des débats sociaux ou politiques et à dévoi- ler une certaine forme d'art social.
Dans sa définition la plus large, l'esthétique a pour objet les perceptions sensorielles, l'essence et la perception du beau, les émotions et jugements liés aux perceptions, ainsi que l'art sous toutes ses formes (musique, peinture, gastronomie, etc.) et tous ses aspects (œuvre, créativité, etc.).
La littérature engagée, elle, choisit d'user de la fiction, et s'attache à faire valoir dans l'œuvre même, comme à vue et à nu, un point de vue politique. Elle caractérise donc le fait d'impliquer l'écriture dans un combat, au service d'une lutte plus ou moins précise.
L'art, sous toutes ses formes, peut donc être le support d'une dénonciation de la guerre et de ses atrocités. Il permet de dire l'indicible et de participer au devoir de mémoire. L'artiste tient alors le rôle de guide et aide le spectateur ou le lecteur à éprouver les émotions qu'il doit ressentir face à ces horreurs.
Tout au long de sa vie, il se bat pour la liberté et contre toute forme de censure.Il lutte aussi pour abolir la peine de mort, pratique qu'il considère inhumaine. Son roman « Le Dernier Jour d'un condamné » est une tribune toujours d'actualité pour défendre ces idées.
Toute œuvre d'art relève d'un engagement latent : c'est l'enjeu de ce texte. Sans nullement considérer que les œuvres non engagées ne relèvent pas de l'art, l'idée est davantage de soutenir que même les œuvres apparemment non engagées ont un impact social.
a) Genre, poésie lyrique. Genre poétique caractérisé par l'expression de sentiments ou d'émotions liés à des thèmes religieux ou existentiels dans des formes rythmiques permettant le chant ou la déclamation avec accompagnement musical.
La poésie parnassienne: thèmes
Les poètes parnassiens s'opposent au lyrisme exagéré romantique et ils proposent une nouvelle esthétique fondée sur le culte de ce qui est inutile et sur le culte de la forme dont l'expression est “l'art pour l'art”.
Le thème d'un texte est le sujet, c'est-à-dire l'idée principale, ayant une certaine portée universelle, à partir de laquelle est construite l'intrigue d'une histoire.