1/ Les Pays-Bas.
"Les Antilles font partie des îles les plus menacées" par la submersion marine et d'ici à 2040, certaines zones de Guadeloupe et Martinique pourraient devenir inhabitables, avertit l'experte Virginie Duvat.
Les Maldives sont un paradis tropical aux plages d'un blanc immaculé et aux récifs coralliens spectaculaires, mais elles pourraient disparaître d'ici la fin du siècle.
Avec leur poids plume et leur faible altitude, les petites îles sont en première ligne pour subir les effets du réchauffement climatique. Celui-ci entraîne en effet la fonte des glaciers, et donc l'élévation du niveau des mers.
La Chine continentale, le Bangladesh, l'Inde, le Vietnam, l'Indonésie et la Thaïlande sont les pays qui abritent le plus grand nombre d'habitants qui seront sous le niveau annuel moyen des inondations côtières d'ici 2050.
En Europe, Londres (Royaume-Uni) ou encore Venise (Italie) ne sont pas en reste. En France, des villes comme Bordeaux et ses alentours, la région de Saint-Nazaire et les villages de la côte montpelliéraine pourraient être les premières à disparaître sous les eaux.
[CC / Climate Central]. La fonte des glaces est actuellement telle que près de 300 millions de personnes dans le monde risquent d'être touchées par la montée des eaux d'ici à 2050. Dont des centaines de milliers en France, comme le rapporte une récente étude publiée dans la revue Nature Communications.
Une étude de l'Institut national de géophysique et de volcanologie italien sortie en 2017 évoquait déjà le risque de voir la cité disparaître au plus tard en 2100. La disparition de la ville italienne n'est donc pas qu'une menace en l'air.
Les États-atolls semblent être les pays les plus en danger face à la montée des eaux. Cette dernière se compose de onze nations (voir ci-contre) : les îles Marshall, les îles Cook, les îles Fidji, les îles Salomon, les Bahamas, les Maldives, les Seychelles, Kiribati, Tuvalu, Tonga et la Micronésie.
La montée des eaux, la multiplication de très fortes tempêtes, les marées géantes menacent l'intégrité du territoire des États insulaires, mais aussi leurs ressources en eau et en terres agricoles, leur économie et leurs cultures.
Les principaux pays concernés par cette montée des eaux sont les pays ayant des côtes sur la mer du Nord, soit le Royaume-Uni, la Belgique, les Pays-Bas (dont Amsterdam), l'Allemagne et le Danemark.
En 2100 la Terre compte 11 milliards d'habitants, elle sort d'une crise énergétique de plusieurs décennies. Malgré une transition énergétique réussie le réchauffement climatique atteint +5°C, avec de graves conséquences pour la disponibilité de l'eau, de la nourriture et de l'habitat.
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
Avec des villes comme Lyon ou Grenoble, la région Rhône-Alpes devrait en être la principale bénéficiaire : la croissance de sa population sera de 16,8 %. Elle sera, en 2030, la région la plus peuplée après l'Ile-de-France avec 6,9 millions d'habitants.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
Du côté du littoral méditerranéen, la Camargue et les villes de Sète, Marseille, Toulon et Nice, subiraient le même sort.
Cotes d'Armor : Île-de-Bréhat, Binic-Étables-sur-Mer, Trégastel, Plougrescant, Saint-Quay-Portrieux, Trévou-Tréguignec, Penvénan, Plérin, Pleubian, Saint-Brieuc, Lannion, Trébeurden, Trédrez-Locquémeau, Trélévern.
Où est-ce qu'en est la montée des eaux ? Au cours du XXème siècle, les eaux sont montées à une vitesse moyenne de 1,7 mm par an. Mais le rythme de hausse du niveau moyen des eaux s'est accéléré au cours dernières décennies, à une vitesse moyenne de plus de 3,6 mm/an.
Réduire la chaleur urbaine
Au pied du classement, plusieurs villes du nord et du nord-ouest de la France seront préservées des épisodes caniculaires après 2040. C'est notamment le cas en Bretagne (Quimper, Brest…), en Normandie (Caen, Cherbourg-en-Cotentin) et dans les Hauts-de-France (Dunkerque).
La Bretagne, ça nous gagne ! Nous l'avions déjà remarqué durant ces dernières périodes de canicule : la région bretonne reste assez épargnée par les vagues de chaleur. C'est plus particulièrement le Finistère qui serait plus peuplé en 2050, bouillonnant de vie culturelle – la région deviendrait même hyper touristique.