La France n'est pas épargnée par les inégalités salariales entre femmes et hommes. Même constat en France ! Les hommes gagnent 28,5% de plus que les femmes selon une récente étude de l'INSEE (juin 2020). A poste et compétences égales, l'écart de salaire est de 9%.
Différents types d'inégalités, telles que les différences de salaire, les disparités en matière de sanctions pénales ou les déséquilibres dans le partage du travail domestique, persistent. Les inégalités de genre sont considérées comme des obstacles majeurs dans le développement humain.
Les femmes gagnent 22% de moins que les hommes
Les femmes ont également moins souvent accès aux postes les mieux payés et travaillent dans des entreprises et secteurs d'activité moins rémunérateurs. Par exemple, 71% des ingénieurs sont toujours des hommes.
Les filles sont de plus en plus nombreuses à aller à l'école et à obtenir un diplôme, et de moins en moins nombreuses à se marier ou à devenir mères avant d'être adultes. Toutefois, les discriminations et les stéréotypes limitants restent fréquents, et les filles sont en droit d'attendre plus.
Les femmes occupent des postes moins qualifiés que les hommes, dans des entreprises moins rémunératrices. En dépit de leur niveau d'études plus élevé, les femmes occupent des postes moins qualifiés que les hommes. En 2017, il n'y a que 15 % de cadres parmi les femmes en emploi, contre 21 % parmi les hommes en emploi.
Cela s'explique d'abord par le temps de travail.
Mais, même à durée de travail équivalente, il existe des écarts de salaire entre les femmes et les hommes dus aux discriminations subies par les femmes sur le marché du travail et dans les entreprises.
Le chemin pour l'égalité femmes-hommes est encore long en 2023. En France, les hommes sont rémunérés en moyenne 28,5 % de plus que les femmes. 76 % des emplois en temps partiel sont occupés par des femmes. Aux discriminations liées au genre, s'ajoutent pour des femmes, celles liées à la migration.
Les différences d'âge, de profession, de situation matrimoniale, d'apparence physique, de niveau d'études, etc. deviennent donc de fait des inégalités dès que la société leur confère une importance et valorise certaines caractéristiques par rapport à d'autres.
1. Caractère, état de choses ou de personnes inégales entre elles : L'inégalité des salaires. 2. Caractère de ce qui n'est pas égal à lui-même ; manque de constance, de régularité ; variation : Les inégalités du débit d'un fleuve.
Les inégalités sont liées à l'origine sociale : que ce soit la catégorie socioprofessionnelle dont un individu est issu, son origine nationale ou son genre.
En effet, les femmes se sentent discriminées, ou au contraire, ont l'impression d'être moins performantes. Sans surprise, l'étude montre également que ce sont les femmes qui s'occupent le plus des tâches ménagères et des enfants. Par conséquent, elles accumulent davantage de stress et de fatigue.
Les inégalités sociales en France
Les 10% les mieux payés gagnent en moyenne 3,5 SMIC de plus que les 10% des revenus les plus faibles. Les 10% les plus riches détiennent plus de la moitié des richesses nationales quand les 50% les plus pauvres se partagent moins de 10 % du gâteau.
Le taux d'activité des femmes âgées de 15 à 64 ans s'élève à 70,7 % en 2022 ; il est inférieur de 5,9 points à celui des hommes. En 45 ans, l'écart de taux d'activité entre les femmes et les hommes s'est considérablement réduit : il était de près de 29,4 points en 1975.
Les inégalités de genre sont particulièrement saillantes dans le monde du travail. C'est notamment le cas au niveau des salaires, les femmes continuant d'être moins bien rémunérées que leurs homologues masculins, mais aussi en ce qui concerne l'équilibre entre vie privée et vie professionnelle.
L'État a un rôle majeur dans la lutte contre les inégalités. Il peut lutter contre les discriminations, moduler ses prélèvements obligatoires pour plus de justice sociale et surtout par la mise en place d'une sécurité sociale collective qui crée un lien de solidarité entre tous les individus.
Pour lutter contre les inégalités, les politiques doivent cibler à la fois le revenu marchand, à savoir le revenu avant paiement des impôts et transferts ou prédistribution, et le revenu disponible après redistribution via les impôts et transferts.
A l'ère de l'individu, la manière la plus habituelle de justifier les inégalités a toujours consisté à s'appuyer sur le critère du mérite. Il n'est donc pas surprenant que cette idée, qui prend parfois l'allure d'une évidence, sache trouver ses zélateurs en divers points du spectre politique.
Les inégalités et l'injustice sociale créent un sentiment de frustration qui alimente les tensions au sein de la société, explique Anda David, spécialiste des questions d'inégalités à l'Agence française de développement (AFD) : « Les individus qui en souffrent ont tendance à moins coopérer entre eux, ce qui augmente le ...
Il est clair que les inégalités peuvent être une menace sérieuse à la stabilité sociale et politique. Il est cependant de plus en plus reconnu qu'elles peuvent aussi entraver une croissance soutenue.
Tout d'abord, les femmes portent un regard plus sévère que les hommes sur les inégalités culturelles : elles sont près de six sur dix (58 %) à les juger fortes contre 48 % de leurs homologues masculins, et 36 % considèrent que la fréquentation des musées et des théâtres demeure réservée à une élite contre 28 % des ...
Ces inégalités marquées sont le résultat des préjugés sexistes qui régissent le monde du travail et qui entretiennent l'idée selon laquelle les femmes seraient moins aptes à diriger ou naturellement douées pour des tâches de soin, davantage que les hommes.
Les inégalités de revenus n'explosent pas, mais elles ont augmenté depuis le milieu des années 1990. Plus récemment, depuis le milieu des années 2010, le niveau de vie des plus aisés est reparti à la hausse alors qu'une grande partie de la population a vu ses revenus continuer à stagner ou baisser légèrement.