La pratique sportive des jeunes âgés de 12 à 17 ans suit un gradient social : plus le niveau de diplôme des parents est élevé, plus la proportion d'enfants pratiquant un sport augmente. Plus les revenus du foyer augmentent plus la pratique sportive des enfants augmente.
Il existe de nombreuses inégalités sociales : inégalités territoriales, inégalités environnementales, inégalités scolaires, inégalités de pouvoir, inégalités socio-économiques, inégalités face à l'emploi, inégalités d'accès aux soins et au logement, etc..
Il existe des inégalités entre les femmes et les hommes dans la pratique du sport. Les femmes pratiquent davantage le sport de manière encadrée ou en club, mais elles sont moins nombreuses à participer à des compétitions.
Faire une activité à plusieurs, en équipe ou non, permet généralement d'engager plus facilement les personnes à suivre un accompagnement social plus approfondi. C'est d'ailleurs une méthode souvent employée auprès des jeunes.
Chez la plupart des femmes, deux causes reviennent le plus pour expliquer cet écart avec les hommes : le manque de temps et le sentiment d'insécurité. « Pour réussir à tout gérer, j'ai dû rogner sur mon temps de loisirs. Ce temps qui n'était qu'à moi et qui inclut le sport », reconnaît Pauline.
Les sports et les exploits sportifs réalisés par les femmes sont moins visibles dans les médias. Elles restent victimes de railleries sexistes et elles demeurent moins bien payées que les hommes. Aujourd'hui, seuls 4 % de la couverture sportive est dédiée au sport pratiqué par les femmes.
"Le manque de temps ou la faible médiatisation du sport féminin peuvent expliquer la moindre pratique physique ou sportive des jeunes femmes. Les stéréotypes de genre contribuent à maintenir des différences dans le choix des disciplines", peut-on lire dans le rapport de l'Insee.
Pour réduire les inégalités à l'intérieur des pays et entre eux, il faut répartir équitablement les ressources, investir dans l'éducation et le développement des compétences, mettre en œuvre des mesures de protection sociale, lutter contre la discrimination, soutenir les groupes marginalisés et encourager la ...
Sexisme, femmes aiment moins le sport que les hommes, sports traditionnellement masculins, qu'elles ne peuvent même pas faire ? ou qui ne sont "pas pour elles" ? Les femmes ont les mêmes droits que les hommes : légalement, les clubs doivent être ouverts aux deux genres.
Pour réduire les inégalités, commençons par faire respecter l'égalité des droits. Luttons pour plus de justice à l'école et dans l'entreprise. Modernisons les services publics. Redistribuons mieux, en réformant la protection sociale et les impôts.
Les inégalités qu'elles soient qualitatives ou quantitatives, prennent des formes variées : inégalités de revenu ou de patrimoine, inégalités scolaires, culturelles, générationnelles, genrées, politiques, etc.
Quelques sports olympiques comptent 80% de femmes ou plus : les sports de glace, l'équitation et la gymnastique, quand le tir, le rugby ou encore le football figurent parmi les disciplines en comptant le moins.
La charge mentale en cause
Ces chiffres montrent que les hommes et les femmes ne sont pas égaux face à la pratique du sport. Quand les femmes arrêtent le sport, c'est souvent car elles commencent une vie de famille et qu'elles n'ont plus le temps, les moyens, ni la force mentale pour tout gérer.
Elles résultent d'une inégalité de distribution d'une multitude de déterminants sociaux tels que le genre, le pays de naissance, la composition familiale, le revenu, la scolarité, le métier, le soutien social mais aussi d'autres déterminants plus globaux, telles que les politiques sociales.
Définition. Les inégalités sociales sont des différences entre individus ou groupes sociauxportant sur des avantages ou des désavantages dans l'accès à des ressources socialement valorisées. Ces ressources socialement valorisées dépendent bien sûr de chaque société, des valeurs de chaque société.
En Afrique, comme ailleurs, l'appartenance au sexe féminin constitue un facteur majeur d'inégalité. Les femmes, qui détiennent généralement moins de pouvoir sur le plan politique et social que les hommes, ont un accès bien moindre aux facteurs de production et ont moins de possibilités d'action.
Le manque de temps ou la faible médiatisation du sport féminin peuvent expliquer la moindre pratique physique ou sportive des jeunes femmes. Les stéréotypes de genre contribuent à maintenir des différences dans le choix des disciplines.
L'activité physique au travail peut également être à l'origine de risques cardio-vasculaires, toxiques ou d'hyperthermie et d'atteintes cutanées.
Le sexisme dans le sport présente de nombreux aspects. Il s'agit de l'exclusion de certains sports, de la discrimination, de la violence sexuelle et d'autres comportements transgressifs, de la couverture médiatique, de l'accès aux postes de direction, de l'inégalité salariale, de financement,...
Les inégalités ne sont pas un enjeu abstrait. Elles ont des conséquences bien réelles et dévastatrices. Elles ont rendu la pandémie de coronavirus plus mortelle, plus longue et encore plus dommageable. Elles sont au cœur de nos systèmes économiques et fracturent nos sociétés.
Plafond de verre et inégalités de salaires entre hommes et femmes se cumulent : en France, selon l'INSEE, les 10 % des femmes les moins bien rémunérées ont un salaire inférieur de 7 % à celui des hommes. Au niveau médian, les femmes gagnent un salaire inférieur de 13% à celui des hommes.
Les manifestations sportives de grande envergure peuvent aider à promouvoir le développement social, la croissance économique, la santé, l'éducation et la protection environnementale, en particulier si elles s'inscrivent dans une politique cohérente et durable à long terme aux niveaux municipal, régional et national.
La marche, le vélo, la natation et la gymnastique sont les disciplines les plus fréquemment citées par les femmes ; pour leurs homologues masculins, il faut ajouter aux trois premiers cités les sports de boules, le football et le « jogging ».
Les différences de salaires entre footballeurs et footballeuses s'expliquent par la faiblesse des revenus générés par le football féminin comparativement à ceux de son homologue masculin: pour les années récentes, près de 2 milliards pour les hommes contre 34 millions pour les femmes, soit un rapport de 1 à 50.