On estime que, chaque année, 374 millions de personnes contractent l'une des quatre IST suivantes, dont on peut guérir : chlamydiose, gonorrhée, syphilis ou trichomonase.
Toutes les IST se soignent, pour la plupart d'entre elles avec des traitements très simples. Presque toutes les IST peuvent guérir sans laisser de séquelles. Si certaines IST peuvent provoquer des symptômes mineurs qui se traitent facilement, d'autres peuvent entraîner à long terme des cancers ou une stérilité.
La syphilis, une affection grave
Transmise lors d'un rapport vaginal, anal ou oral, la syphilis se manifeste par l'apparition d'ulcérations, appelées chancres, sur les organes génitaux. Non traitée, la syphilis peut entraîner des problèmes graves et permanents (lésions cérébrales, cécité ou paralysie).
La chlamydiose est traitée par un antibiotique adapté (famille des cyclines ou azithromycine) : sous forme de comprimés en prise unique si l'infection est débutante, ou en traitement prolongé, si elle est plus avancée.
L'infection par les papillomavirus humains (HPV)
Il s'agit de l'infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente.
Le traitement des IST comme la chlamydia, les gonorrhées ou la syphilis se fait à l'aide d'antibiotiques. Aussi il est essentiel de faire appel à un médecin car il n'existe pas de traitement sans ordonnance. D'autres comme l'herpès génital ou le VIH sont incurables et restent à vie.
Une IST augmente le risque de contracter une autre IST. Des atteintes au système immunitaire, aux articulations, aux méninges et au système nerveux sont les conséquences potentielles de certaines IST. Chez l'homme, des douleurs pour uriner peuvent persister et le risque de stérilité est également présent.
Ainsi, l'OMS recommande que les antibiotiques auxquels l'accès "est indispensable" soient disponibles à tout moment comme traitement contre un large éventail d'infections courantes. Par exemple, l'amoxicilline, un antibiotique largement utilisé pour traiter des infections comme la pneumonie.
"Lorsqu'une infection bactérienne est suffisamment importante elle se signale toujours par de la fièvre plus ou moins élevée et entraîne des douleurs et autres symptômes qui dépendent de l'organe en cause : il peut s'agir de douleur pharyngée, de toux, de gêne respiratoire, de douleurs abdominales, diarrhée ou ...
A quel moment arrêter le préservatif dans une relation stable ? L'arrêt du préservatif peut s'envisager une fois que chacun des partenaires aura réalisé un test de dépistage du VIH et des IST (dans un centre de dépistage anonyme et gratuit, un centre de planification et d'éducation familiale ou chez son médecin).
Symptômes d'infection à Chlamydia chez l'homme
En plus d'écoulement par le pénis ou le rectum, peuvent apparaître : des brûlures en urinant, dues à l'inflammation de l' urètre ou urétrite ; des douleurs au niveau des testicules ; des douleurs rectales.
Le préservatif est le meilleur allié contre les IST mais il ne protège pas à 100%. C'est pourquoi il est important de se faire dépister régulièrement pour prendre soin de sa santé et de celle de ses partenaires. Il est possible de poursuivre une vie sexuelle lorsque l'on a contracté une IST.
IST est l'abréviation pour infection sexuellement transmissible. Depuis quelques années, le sigle IST tend à remplacer l'abréviation MST. D'après les autorités de santé publique, « utiliser le sigle IST, c'est inciter au dépistage (même) en l'absence de symptômes ».
On peut s'en protéger et pour certaines IST (hépatite B, papillomavirus), il est même possible de se faire vacciner. Le préservatif reste un moyen simple pour se protéger et protéger l'autre lors de chaque rapport sexuel. Attention : une contraception (pilule, spermicides, DIU…)
Les IST sont des infections qui se transmettent lors des rapports et contacts sexuels -même si elles peuvent aussi être contractées par d'autres voies, comme la transmission sanguine, le partage d'une seringue infectée ou de la mère à l'enfant lors d'une grossesse.
La plupart des IST sont sans gravité et peuvent être soignées en quelques jours, d'où l'importance du dépistage pour une prise en charge rapide.
On ressent des brûlures en urinant, des envies pressantes et fréquentes d'uriner et des difficultés à uriner : quelques gouttes sortent seulement. Des douleurs et dans le bas du ventre sont souvent présentes. L'urine peut être trouble et sentir mauvais.
L'infection à Chlamydia peut aussi se propager lors de rapports sexuels buccaux, provoquant une infection de la gorge. L'infection à Chlamydia de la gorge est le plus souvent asymptomatique.
Les IST peuvent être mortelles : virus de l'immunodéficience humaine papillomavirus (cancer du col de l'utérus), herpès néonatal, syphilis, hépatite B (carcinome hépatocellulaire).
Causes. Cette IST est causée par une bactérie pathogène connue sous le nom de Chlamydia trachomatis qui se loge dans le col de l'utérus et remonte jusqu'à l'urètre, voire au rectum.
Votre médecin vous prescrira des médicaments antiviraux à prendre par voie orale comme l'Aciclovir ou Valaciclovir ainsi qu'un traitement cutanée antiseptique afin de décaper les lésions. Ils réduiront l'intensité des symptômes et accélèreront la guérison des lésions.
Deux à soixante jours après la contamination, un bouton indolore affleure au niveau génital – vagin, vulve, col de l'utérus, rectum, mais aussi bouche ou gorge.