Les limites de la décentralisation tendent à trouver un équilibre entre réalisation dans ce que l'état veut bien donner comme part d'autonomie aux collectivités (I.), mais l'Etat possède un droit de regard sur ces organes décentralisés par le contrôle de légalité (I.).
La faiblesse de la coproduction des acteurs du développement territorial qui induit fortement l'inefficacité des interventions ; L'incohérence et l'inefficience des mécanismes de financement du développement local accentuées par l'insuffisance des moyens.
En d'autres mots, la décentralisation risque d'entraîner un contrôle excessif de l'autorité locale par les élites locales. Ceci est particulièrement préoccupant au sein d'un état où la démocratie est implantée de façon inégale d'une région à l'autre. Le troisième inconvénient suggéré par Rosenbaum (I.
Elle constitue un contrepoids à la puissance étatique et un rempart contre les dérives et tentatives autoritaires des gouvernants. Cependant, le risque majeur de la décentralisation est la tendance au désengagement de l'État et l'abandon des responsabilités aux collectivités territoriales.
Les effets produits par la décentralisation peuvent favoriser la proximité et l'efficacité, la dynamisation de nouveaux réseaux, le développement de sociétés et d'économies locales. Ils peuvent aussi faciliter fragmentation et isolement, repliement local et concurrence territoriale.
En effet, l'enjeu majeur de la décentralisation est de promouvoir le développement durable en impliquant les populations de la base à la gestion de leurs affaires. Il s'agit d'aller bien au-delà de ce que l'institution communale permettait de faire jusque-là.
La décentralisation est issue d'une volonté politique qui répond à deux objectifs : rapprocher le processus de décision des citoyens (démocratie de proximité) et améliorer l'efficacité de l'action publique pour mieux répondre aux besoins différents de la population.
Pour appréhender ces réalités diverses, la décentralisation doit être étudiée en prenant en compte quatre dimensions principales : la localisation, la concentration, l'ascendance et l'émergence organisationnelle.
Une des justifications de la décentralisation est qu'elle améliore la compétitivité des gouvernements et augmente l'innovation, et en conséquence, la probabilité qu'ils agiront de manière à satisfaire les aspirations des citoyens.
29Nous reprenons, pour établir les différents types de décentralisation, la typologie proposée par l'Organisation mondiale de la santé (Mills et al., 1991) ainsi d'ailleurs que par Rondinelli (1981) : la décentralisation administrative (ou déconcentration), la décentralisation fonctionnelle (ou délégation), la ...
La Décentralisation qui accroîtra les responsabilités conférées aux collectivités territoriales ; La Déconcentration qui confortera les services territoriaux de l'État ; La Décomplexification qui se traduira par des mesures concrètes de simplification de l'action publique locale.
La décentralisation permet d'instaurer de multiples formes de concurrence politique et budgétaire, qui peuvent à leur tour améliorer l'efficience. D'un point de vue politique, elle augmente le nombre d'enceintes politiques, d'où une baisse des coûts d'entrée pour les nouveaux candidats politiques.
Les deux grands principes de la décentralisation sont le principe d'autonomie et le principe de libre administration. Le principe d'autonomie se décompose en trois volets : l'autonomie juridique, l'autonomie organique et l'autonomie fonctionnelle.
Dans cette ambiance de pauvreté généralisée, on peut douter de la capacité des citoyens des communes rurales à faire face aux nouvelles taxes qui leur seront imposées. Très vite, elles les assimileront à l'impôt de capitation et commenceront à douter du bien-fondé de la décentralisation.
Ces personnes morales peuvent avoir vocation générale (décentralisation territoriale = les collectivités territoriales qui ont compétence pour toutes les affaires de leur territoire) ou vocation spécifique (décentralisation fonctionnelle = les établissements publics, qui n'ont compétence que pour ce que leurs statuts ...
Les services déconcentrés de l'État sont les services qui assurent le relais, sur le plan local, des décisions prises par l'administration centrale et qui gèrent les services de l'État au niveau local. Ils regroupent plus de 95% des agents de l'État.
Il existe deux types de déconcentration administrative : la déconcentration territoriale et la déconcentration fonctionnelle.
L' article 72 de la Constitution dresse la liste des collectivités territoriales de la République que sont : « les communes, les départements, les régions, les collectivités à statut particulier et les collectivités d'outre-mer régies par l'article 74. »
Celle-ci est "un Etat unitaire décentralisé. Elle est une et indivisible, laïque, démocratique et sociale". (Article 1er). Etat multiculturel et plurilinguistique, le Cameroun 'prenant en compte son histoire, adopte l'anglais et le français comme langues officielles d'égale valeur.
La décentralisation territoriale se reconnaît à trois critères fondamentaux : les affaires locales, les autorités locales, le contrôle de la légalité de leurs activités.
La décentralisation consiste en un transfert de compétences et de moyens de l'État à des autorités distinctes de lui. Ces entités, appelées collectivités territoriales sont les communes, les départements, les régions, les collectivités à statut particulier et les collectivités d'outre-mer.
La loi d'orientation relative à l'administration territoriale de la République du 6 février 1992 a pour ambition de donner un « second souffle » à la décentralisation en relançant la coopération intercommunale ainsi que la démocratie locale et en renforçant la déconcentration, réformes prolongées par la loi du 4 ...
Georges Elanga Obam, né le 21 octobre 1961 à Ndélé (Nkilzock) par Zoétélé dans le département du Dja-et-Lobo, Région du sud Cameroun, est un homme politique camerounais et le tout premier ministre de la décentralisation et du développement local de l'histoire du Cameroun.