“Les limites de mon langage signifient les limites de mon propre monde » (Wittgenstein). Tout ce qui peut être dit peut être dit clairement, et sur ce dont on ne peut parler, il faut garder le silence. Cela signifie que l'expression de la pensée a ses limites, on ne peut pas tout dire, comme on ne peut pas tout cacher.
Sont envisagés successivement : la parole interdite, la parole dangereuse, la parole ambiguë, la parole en conflit avec la parole, l'intention ou l'action, la parole inutile, la parole stéréotypée, la parole oubliée ou méprisée.
Les faiblesses du Langage
En effet de par la généralité des mots ou des concepts, leur polysémie, leur stabilité ou immobilisme, le langage peine pour traduire fidèlement des réalités mouvantes et ondoyantes telles que nos états de conscience, la nature humaine et même la nature physique.
L'ineffable : les pensées intraduisibles par le langage
C'est le cas dans le domaine des sentiments. C'est également le cas lorsqu'on dit qu'il n'y a pas de mots pour exprimer l'inconcevable (un acte, une situation d'une horreur extrême). C'est ce que l'on appelle l'indicible.
Autrement dit, le langage permet de dire le vrai tout autant que le faux, d'être sincère ou de mentir. En ce sens, la puissance du langage est tout à fait ambiguë : elle est puissance de dévoiler le vrai autant que de le masquer, d'enseigner la vérité à autrui, tout autant que de le tromper.
Oui, la langue que nous parlons influence notre façon de penser. Il serait peut-être plus précis de dire que la langue que nous utilisons influence la façon dont nous percevons le monde. Ce phénomène a été nommé l'hypothèse de Sapir-Whorf.
Consacrée par l'article 11 de la déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, la liberté d'expression est une liberté fondamentale qui comporte des limites. Rappel de ce qu'on peut dire ou non.
Les troubles du langage oral correspondent à un trouble de l'articulation, à un retard de parole ou de langage, à un bégaiement ou à une dysphasie. Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Conclusion. Ainsi, le langage ne trahit pas la pensée. Certes, il existe une multitude de sentiments ou de phénomènes intimes, sentis, inconscients en dehors et en deçà de la pensée, que le langage ne parvient pas à rendre et peut pourtant, paradoxalement, dévoiler malgré lui.
Le langage a un pouvoir : parler, c'est agir, on peut dire qu'il y a des actes de langage. La maîtrise du langage mène à la prise de parole et permet de convaincre ou de persuader les autres. Le langage est un marqueur social dans ce sens, celui qui parle bien a du pouvoir sur celui qui parle moins bien.
La palme de la langue la plus difficile du monde : le Chinois !
Langage, langues, parole
Le langage parlé est le moyen de communication central et spécifique de l'espèce humaine. C'est également notre instrument privilégié pour manipuler les représentations mentales, pour penser. L'aptitude linguistique est inscrite dans notre patrimoine génétique.
Elle peut faire peur et conduire à des réactions violentes. Elle peut être vécue comme une mise en danger par certains membres du groupe. Cette parole peut se retourner, ou plus exactement, être retournée contre celui qui l'a confiée au groupe de parole.
La parole possède de nombreux pouvoirs : elle peut séduire, manipuler, enchanter, guérir mais aussi blesser ou humilier. Son importance fondamentale est mise en valeur par l'aspect divin qu'elle revêt dans la pensée judéo-chrétienne.
Enfin, libérer la parole, c'est donner la possibilité a chacun de se rendre utile et d'exprimer par ses idées sa créativité, c'est donc répondre à son besoin d'utilité et favoriser son épanouissement personnel.
Les mots renvoient par essence à des généralités : Les employer, c'est donc toujours trahir ce que nous ressentons, nous, de façon authentique et singulière. Davantage encore, l'habitude que nous avons de recourir au langage fait que nous ne percevons plus de nous-mêmes que ce qui peut rentrer dans des mots.
Le langage est considéré comme l'une des caractéristiques les plus importantes de l'humanité, et il est généralement considéré comme l'une des choses qui nous distinguent des autres espèces animales.
Le langage est l'un des modes d'expression de la pensée et souvent d'ailleurs son principal mode d'expression mais pas toujours. Le langage est l'un des modes d'expression de la pensée et souvent d'ailleurs son principal mode d'expression mais pas toujours.
Un choc ou un traumatisme psychologique, qui « bloque » l'enfant et le développement de son langage ; Un problème de santé plus grave (traumatisme crânien ou cérébral, épilepsie, sclérose en plaques, etc.).
Le trouble développemental du langage (TDL), anciennement appelé dysphasie et trouble primaire du langage, est un problème neurologique. Cela signifie que le cerveau des personnes présentant ce trouble fonctionne différemment pour l'apprentissage du langage.
Quelques enfants dysphasiques sont hyperactifs ou au contraire hypoactifs en réaction à leur entourage. L'enfant dysphasique soutient difficilement son attention ne sachant quelle cible il doit focaliser ou, au contraire, il s'intéresse démesurément à un détail sans importance.
Si le langage permet de dire ce que l'on pense, comme lorsque l'on refait le monde, il le fait parfois de manière involontaire : exemple du lapsus révélateur. Le langage pourrait donc trahir la pensée. Ce verbe permet de définir plus avant le type de relation entretenu par les deux éléments considérés.
Le langage n'est pas une réalité autonome, il est soumis à des lois qui le dépassent et lui échappent. Le sens des choses est alors leur être même et la nomination essentielle, quand on la connaît, conduit à cet être, pour, le cas échéant, agir sur lui.
L'idée générale est que les pensées représentent les faits du monde via des concepts et que le langage sert d'intermédiaire entre les deux en exprimant les pensées. Le lien est tissé par la signification. Certains pensent que la signification peut être analysée en termes des pensées des locuteurs.