On peut être en présence d'une ovarite, d'une tumeur bénigne d'un ovaire (kyste ovarien, tumeur maligne c'est-à-dire cancer de l'ovaire), d'une tumeur de Krukenberg. Le traitement sera tout autre si la patiente souffre d'un dysfonctionnement hormonal responsable d'une insuffisance lutéale ou d'ovaires polykystiques.
Les signes et symptômes du cancer de l'ovaire comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux (par exemple, saignements abondants, irréguliers ou survenant entre les menstruations), en particulier après la ménopause. pertes vaginales fréquentes et claires, blanches ou teintées de sang.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la maladie hormonale la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer. Il peut entraîner des troubles de la fertilité et de la pilosité (hirsutisme), ainsi que des complications métaboliques (diabète). A ce jour, il n'existe pas de traitement spécifique.
Les douleurs aux ovaires sont en fait des douleurs pelviennes, c'est-à-dire qu'elles se situent dans le petit bassin. Mais une douleur en bas des intestins peut être interprétée comme une douleur ovarienne.
Une douleur aux ovaires est une douleur pelvienne. Autrement dit, elle se situe au niveau du petit bassin, à l'arrière de l'utérus. Typiquement, elle se manifeste par une sensation de brûlure ou de pincement au niveau du bas-ventre.
L'échographie pelvienne est un examen ciblé de la sphère génitale féminine : utérus, ovaires et trompes. Il permet l'analyse morphologique et la recherche de pathologies : de l'utérus, du muscle utérin ou myomètre, de la cavité utérine et du tissu qui la recouvre (endomètre).
Comme pour la plupart des cancers, l'âge est un facteur de risque important de cancer ovarien : plus une femme vieillit, plus son risque augmente. Le risque est maximal autour de 75-79 ans et l'âge médian au diagnostic est de 68 ans ( INCa , 2019).
Chez la femme, il est assez fréquent qu'une douleur aux ovaires se manifeste lors de la période d'ovulation (milieu du cycle). Ce moment incarne celui au cours duquel l'ovaire expulse l'ovule, ce qui peut engendrer des douleurs en général cycliques, puisqu'elles se manifestent à la même période chaque mois.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Symptômes et douleurs
Des douleurs dans le bas du ventre, notamment une pesanteur ressentie d'un seul côté, peuvent également apparaître. Des douleurs qui peuvent devenir beaucoup plus intenses et brutales si le kyste provoque une torsion de l'ovaire ou s'il se rompt.
Le pronostic dépend fortement du stade de la tumeur et de l'état de santé du patient. Les taux de survie à 5 ans sont au mieux de 80% et diminuent jusqu'à 10% à mesure que la tumeur se propage. Après une opération macroscopiquement sans tumeur, les chances de guérison devraient être d'environ 60%.
Lorsque des symptômes sont présents, ceux-ci sont variables en fonction de la bactérie responsable. La femme peut présenter de la fièvre, des douleurs du bas ventre, des pertes anormales, des métrorragies (pertes de sang) ou encore des symptômes digestifs tel que des nausées ou ballonnements.
Le cancer de l'ovaire est d'origine génétique dans environ 1 cas sur 10. La présence d'antécédents familiaux de cancer de l'ovaire, du sein ou du côlon, peut témoigner d'une prédisposition génétique. Dans ce cas on recherchera une mutation au niveau des gènes.
Parmi les symptômes les plus fréquents, citons les douleurs intenses au moment des règles et/ou pendant les rapports sexuels, en allant aux toilettes ou lors de l'ovulation, la fatigue, les saignements abondants, ou encore, une pression au niveau des ovaires.
L'ascite se manifeste le plus souvent en présence d'un cancer de l'ovaire, de l'utérus, du col de l'utérus, colorectal, de l'estomac, du pancréas, du sein ou du foie. Un cancer qui se propage au foie peut aussi causer l'ascite.
Cette propagation porte le nom de métastase. Région à l'arrière de l'abdomen située à l'extérieur ou en arrière du péritoine (membrane qui tapisse les parois abdominale et pelvienne et qui recouvre et soutient la plupart des organes abdominaux).
Qu'il soit fonctionnel ou organique, le kyste peut se compliquer. Il peut saigner (hémorragie intra-kystique), se tordre (torsion du kyste), se rompre (rupture du kyste), ou encore s'infecter (abcès ovarien). Des douleurs intenses et brutales vous préviendront de la survenue de ces complications.
Un gros kyste peut entraîner une complication grave : une torsion de l'ovaire, en grossissant le kyste fait tourner l'ovaire sur lui-même. L'ovaire n'est plus irrigué correctement, il peut même prendre une couleur violacée et se nécroser.
Le cancer de l'ovaire prend naissance dans les cellules de l'ovaire. La tumeur cancéreuse (maligne) est un groupe de cellules cancéreuses qui peuvent envahir les tissus voisins et les détruire. La tumeur peut également se propager (métastases) à d'autres parties du corps.
Pour les causes gynécologiques de douleurs aux ovaires, en fonction du diagnostic, des hormones (pilule) peuvent être prescrites, si le problème est lié à une endométriose, et si un traitement hormonal est inefficace, une intervention chirurgicale peut être envisagée.
Ces douleurs sont causées par la contraction de l'utérus afin d'éliminer la muqueuse utérine. Ces maux dans le bas du ventre peuvent donc se présenter sous forme de crampes et être fréquemment accompagnées de maux de dos (lombalgie), de migraines, de fatigue ou encore de symptômes abdominaux comme des ballonnements.
Par ailleurs, le fait de présenter un kyste sur un organe augmente le risque de développer un cancer au niveau de ce même organe. En effet, quoique bénins, les kystes peuvent être le siège de départ de certaines tumeurs malignes, notamment les kystes du pancréas ou de l'ovaire, bien que cela reste rare.