Système des taxes et travaux forcés. Derrière le système d'amendes et de peines se cache en fait un système de taxes et de travaux forcés. Les autochtones subissent l'interdiction de circuler la nuit et les réquisitions.
L'indigénat se caractérise donc par l'octroi de la citoyenneté française et les privilèges qui vont avec aux personnes assimilées y compris leurs femmes et leurs enfants (indigènes agents de l'administration coloniale, ou soldats de l'armée coloniale, chefs supérieurs).
Les sujets français soumis au Code de l'indigénat étaient privés de la majeure partie de leur liberté et de leurs droits politiques; ils ne conservaient au plan civil que leur statut personnel, d'origine religieuse ou coutumière.
Le Code de l'indigénat est un ensemble de réglementations qui permettent aux administrateurs des colonies d'appliquer des peines diverses (prison, amendes) aux autochtones, sans procès.
Après la répression de la révolte kabyle de 1871, les autorités coloniales maintiennent l'ordre par des lois visant spécifiquement les indigènes d'Algérie. Elles les généralisent, avec des adaptations, dans d'autres territoires. L'empire colonial dispose ainsi d'un système juridique distinct de la métropole.
Un indigène est quelqu'un qui à l'époque coloniale était ni entièrement français, puisqu'il y avait un double statut, ni entièrement étranger.
Ils sont donc régis par un droit de la nationalité qui leur est propre. Avec ce statut, l'indigène bénéficie de la protection diplomatique de la France, il n'est pas soumis au service militaire obligatoire, il peut participer aux élections locales s'il remplit notamment des conditions de diplômes.
5« Régime de l'indigénat », « code de l'indigénat » ou « indigénat » sont les différents termes utilisés pour désigner le système répressif réservé aux seuls autochtones, introduit en Algérie par la loi du 28 juin 1881 puis progressivement étendu aux nouvelles colonies.
Du latin indigena (« originaire du pays », « indigène »). Formé de indu forme renforcée et archaïque de in (dans), et de -gena (né de), du verbe genere (engendrer).
Une colonie de peuplement est une colonie vers laquelle un État envoie sa population (hommes, femmes et enfants) l'habiter de manière significative, afin d'y établir une présence pérenne et autonome et d'y bâtir une société semblable ailleurs dans le monde.
Mais les causes du fait colonial sont en fait très diverses : économiques (recherche de débouchés et de matières premières), religieuses (convertir de nouveaux chrétiens), démographiques et surtout politiques (concurrence entre les nations).
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.
Indigénat et endémisme
Une espèce endémique est donc strictement restreinte à la région précisée, alors qu'une espèce indigène d'une région peut aussi l'être dans d'autres régions.
Le régime de l'indigénat est un système de peines disciplinaires. des camerounais français vers le Cameroun anglais. En général ; ce code assujettissait les Camerounais aux travaux forcés, à l'interdiction de circuler la nuit, aux réquisitions, aux impôts, taxes et amendes.
La prise de Saïgon en 1859 est le point de départ de la conquête de la péninsule indochinoise par les Français (1859‑1907). L'Indochine devient alors une colonie d'exploitation : peu d'Européens s'y installent – ils ne sont que 24 000 en 1913 pour l'Annam, le Tonkin et la Cochinchine.
L'assimilation suppose que les peuples colonisés doivent progressivement adopter la culture et les valeurs du colonisateur afin de devenir à terme des citoyens à part entière. Les Quatre communes, reposant sur une véritable communauté française d'Afrique, sont une illustration de cette politique.
1. Originaire du pays où il vit. 2. Qui était implanté dans un pays avant la colonisation (par opposition aux populations d'origine européenne).
On retiendra donc que l'autochtone vit dans le pays depuis l'origine de son peuplement (en tant que premier occupant du territoire), alors que l'indigène est simplement né sur place, c'est une personne qui habite dans le pays où elle est née.
Mais dans les journaux, on remarquera que le terme aborigène désigne le plus souvent les autochtones d'Australie. Le nom indigène – sans la connotation péjorative associée à la colonisation – s'emploie plus, lui, pour désigner les peuples de l'Amazonie, par exemple.
Pour la clarté de notre propos, il nous faut préciser que les juges coloniaux peuvent être essentiellement divisés en trois catégories : des magistrats de l'ordre judiciaire français qui font tout ou partie de leur carrière Outre-mer (on les rencontre essentiellement au Maghreb) ; les « magistrats coloniaux » qui ...
Le pacte colonial répondait à une conception mercantiliste de la colonisation, visant l'enrichissement de la métropole.
une différence de statut juridique entre les deux pays, différence de statut qui implique, à des degrés divers, un certain pouvoir de direction appartenant à la métropole sur la colonie, il faut qu'il existe une différence de statut juridique qui soit, dans une certaine mesure, une inégalité.
Durand (Bernard). Les magistrats coloniaux et les lotophages sous la Troisième République, in Deperchin (Annie), Derasse (Nicolas), Dubois (Bruno) (dir.). Figures de justice.
La loi Lamine Gueye du 7 avril 1946 (nationalité française pleine et entière à tous les Français, indigènes compris)
Un évolué est un terme en français utilisé durant l'époque coloniale pour désigner un Africain ou un Asiatique ayant « évolué » en s'européanisant grâce à l'éducation ou par assimilation, partageant les valeurs et adoptant les types de comportement européens.