Située entre deux mers, aux confins de deux continents, elle dut au commerce une prospérité remarquable; les produits de la mer Noire , bétail, esclaves, salaisons, blé, miel et cire venaient s'y échanger contre ceux du littoral de la mer Egée , vin, huile, figues.
Cette lettre qui prend la valeur d'un véritable traité est la preuve la plus évidente de l'importance du commerce occidental en Méditerranée orientale fondé sur l'échange de produits stratégiques – bois, fer, poix, armes – dont l'Orient ne dispose pas et des produits égyptiens et extrême-orientaux.
Vin, peaux, bois, sel, huile, sucre, épices, soieries, objets damasquinés, coton, raisins secs, fruits, blé, miel... Venus de l'Orient, des Balkans, d'Egypte ou d'Asie Mineure, ces produits s'accumulent dans les entrepôts de Venise avant de gagner l'Italie, la France, les Flandres et l'Angleterre.
Le commerce était la principale force économique de l'empire. L'État contrôlait entièrement le commerce domestique et international et conservait le monopole de l'émission de la monnaie.
b/ Les marchands italiens vont faire des échanges dans les grandes villes (Constantinople, Alexandrie) mais aussi dans des villes plus modestes et lointaines, comme Acre, Trébizonde et même Tana. Ils achètent des produits d'Orient (épices, soie, pierres précieuses) et de Russie (céréales, fourrures, esclaves).
Enfin, les Vénitiens se procurent la soie venue de Chine, les épices, le sucre, le lin et le coton, l'ambre, les parfums, cuirs, métaux, fourrures, grâce à leurs contacts musulmans.
Échanges commerciaux
Des milliers de navires sillonnent alors la Méditerranée. Dès la fin du XIe siècle, ce sont les villes italiennes qui dominent le commerce méditerranéen : Venise surtout, mais aussi Gênes et Pise. Elles signent des accords avec les califes et l'empereur byzantin.
Concernant l'économie, l''empire exporte de nombreux produits comme les épices ou la fourrure, soit surtout des produits artisanaux et agricoles. Ces échanges sont favorisés par la frappe d'une monnaie d'or et d'argent. Ces richesses attisent les convoitises d'où une concurrence avec les vénitiens.
L'artisanat et le commerce font de Constantinople une ville qui attire. Ces acitivités confèrent à la capitale byzantine, un caractère cosmopolite car elle accueille de nombreux étrangers notamment, les Vénitiens qui dominent progressivement le commerce en Méditerranée.
Liée au développement de son commerce et à sa nombreuse population (près de 500 000 habitants au Xe siècle), sa richesse en fait un centre urbain de première importance. Elle est dotée d'aqueducs, de citernes et d'égouts, de thermes, d'un Sénat, etc.
Constantinople a subi deux conquêtes historiques : l'une par les Vénitiens en 1204 et l'autre par les Turcs en 1453. La première permet à Venise de trancher les ultimes liens qui l'unissent encore à l'influence byzantine et, donc, de fonder son mythe de la libertas.
Les marchands vénitiens mettent donc en place un système de commerce schématiquement triangulaire depuis l'Afrique du Nord où ils échangent des produits occidentaux contre de l'or qu'ils portent en Égypte pour acquérir des produits de prix, tels que les fameux « épices », échangés ensuite sur les marchés ...
Venise est au Moyen Age l'une des principales puissances commerciales. Ses convois armés sillonnent l'Adriatique, la Méditerranée et la mer Noire, chargés de soie, de perles et d'épices. Ses marchands sont chez eux partout. Les marchands constituent le trait d'union entre Chrétienté et Islam.
Poivre, cannelle, clous de girofle, noix de muscade, safran, gingembre, sucre de canne, voire plantes médicinales et tinctoriales comme l'alun*…, les épices et les aromates sont très recherchés, autant en Orient qu'en Occident.
L'expression "grand commerce", fait référence à l'échange de produits à un niveau internationnal. Au XÎIIème siècle, l'essor des villes génère le développement du "grand commerce". La production augmente, les marchands s'organisent et des grands pôles de commerciaux se mettent en place.
Sur les côtes de Baltique, ils vont chercher du fer, du bois, des poissons et vendent du sel et des produits manufacturés allemands. La Hanse est active du XIIe au XVIIe siècle, son déclin est total avec la fin de la guerre de Trente Ans en 1648.
Position avantageuse pour le commerce, la défense et l'expansion du territoire. Située à la frontière entre l'Orient et l'Occident, Constantinople pouvait profiter des richesses de l'Asie, de l'Afrique et de l'Europe.
Le commerce en Méditerranée repose sur les réseaux marchands et les navires de commerce. Ces derniers ne traversent pas directement la mer jusqu'à la destination finale, mais empruntent des corridors maritimes par la pratique du cabotage : les navires longent les côtes pour éviter de s'abîmer en haute mer.
Constantin entreprit de gros travaux pour sa nouvelle capitale qui fut inaugurée en 330. Il fit enclore les 7 collines de la ville (comme à Rome) par une muraille, construisit un palais, un forum et la première basilique, Sainte Sophie.
Encore avant ,elle était appelée Byzance vers l'antiquité et nommé la « Nouvelle Rome » par l'empereur romain Constantin 1er . Les habitants de Constantinople s'appellent les Constantinopolitains et les habitants de l'ancien Byzatium(Byzance) s'appellent les Byzantins. Istanbul est une ville de 12 782 860 habitants.
La cité grecque de Byzance a été créée vers 667 avant notre ère, au carrefour de l'Europe et de l'Asie. Cette ville a ensuite porté le nom de Constantinople. Elle a été à la tête de l'Empire byzantin, puis de l'Empire ottoman, avant d'être nommée Istanbul en 1930, sous le règne d'Atatürk.
Istanbul, capitale de l'Empire Ottoman
Constantinople, sous le nouveau nom d'Istanbul, devient à la fois turque et musulmane en 1453.
Au Moyen Âge, la Méditerranée est partagée entre trois grandes civilisations. Celles-ci se définissent par leur religion et par le pouvoir politique qui s'y exerce. Il s'agit de la chrétienté d'Orient, avec l'Empire byzantin, de la chrétienté d'Occident, avec les États d'Europe occidentale, et du monde musulman.
Le marchand du Moyen Âge se déplace, parfois loin, pour acheter des marchandises et vendre ses produits. Les marchands les plus riches s'installent en ville pour gérer leurs affaires et rencontrent d'autres marchands dans les foires, lieux d'échanges très importants.
Les échanges commerciaux sont importants dans la Méditerranée médiévale. À partir du XIe siècle, ils s'intensifient, la Méditerranée devient un carrefour économique entre l'Europe, l'Afrique et l'Asie où de nombreuses marchandises circulent. Des pratiques commerciales innovantes sont mises en place.