Le responsable du traitement met en œuvre les mesures techniques et organisationnelles appropriées pour garantir que, par défaut, seules les données à caractère personnel qui sont nécessaires au regard de chaque finalité spécifique du traitement sont traitées.
Le sous-traitant doit être en mesure d'assurer à la structure cliente que les données qui lui ont été confiées sont bien en sécurité. L'ensemble du personnel traitant ces données personnelles est en outre soumis à une obligation de confidentialité vis-à-vis de ces informations.
Si la violation entraîne un risque pour les droits et libertés des personnes concernées, le responsable du traitement : doit documenter, en interne sous forme d'un registre, la violation qui vient de se produire ; doit notifier cette violation à la CNIL, au plus tôt et dans un délai maximal de 72h.
Le responsable de traitement doit faire appel à un sous-traitant qui présente des garanties suffisantes en termes de sécurité. Le sous-traitant doit, quant à lui, assurer un niveau de sécurité suffisant au regard de la nature des données collectées pour le responsable de traitement (article 32 du RGPD).
Le responsable d'un traitement de données à caractère personnel est en principe la personne, l'autorité publique, la société ou l'organisme qui détermine les finalités et les moyens de ce fichier, qui décide de sa création. En pratique, il s'agit généralement de la personne morale (entreprise, collectivité, etc.)
Le délégué à la protection des données (DPO) est chargé de mettre en œuvre la conformité au règlement européen sur la protection des données au sein de l'organisme qui l'a désigné s'agissant de l'ensemble des traitements mis en œuvre par cet organisme. Sa désignation est obligatoire dans certains cas.
Le sigle RGPD signifie « Règlement Général sur la Protection des Données » (en anglais « General Data Protection Regulation » ou GDPR). Le RGPD encadre le traitement des données personnelles sur le territoire de l'Union européenne.
Il vise à sécuriser les relations entre responsable de traitement (vous) et le sous-traitant (WTTJ) en clarifiant contractuellement les obligations respectives de chacune des parties sur le traitement des données personnelles.
Avec le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données), le montant des sanctions pécuniaires peut s'élever jusqu'à 20 millions d'euros ou dans le cas d'une entreprise jusqu'à 4 % du chiffre d'affaires annuel mondial. Ces sanctions peuvent être rendues publiques.
Par exemple : un nom, une photo, une empreinte, une adresse postale, une adresse mail, un numéro de téléphone, un numéro de sécurité sociale, un matricule interne, une adresse IP, un identifiant de connexion informatique, un enregistrement vocal, etc.
Le titulaire de votre marché reste responsable de leur application. Il doit notamment vérifier que ses sous-traitants n'emploient pas de travailleurs clandestins. À défaut, en cas de conflit, le titulaire de votre marché sera tenu, solidairement avec le sous-traitant, au paiement de ses dettes sociales et fiscales.
Recueillir l'accord préalable des clients. Informer les clients de leurs droits d'accès, de rectification, d'opposition et de suppression des informations collectées. Veiller à la sécurité des systèmes d'information. Assurer la confidentialité des données.
Les sanctions ne peuvent pas être rendues publiques et sont limitées (rappel à l'ordre, amende d'un montant maximum de 20 000 euros, injonction avec astreinte plafonnée à 100 euros par jour de retard).
Le responsable de traitement est la personne morale (entreprise, commune, etc.) ou physique qui détermine les finalités et les moyens d'un traitement, c'est à dire l'objectif et la façon de le réaliser. En pratique et en général, il s'agit de la personne morale incarnée par son représentant légal.
Selon l'article 1384 du Code civil, « On est responsable non seulement du dommage que l'on cause de son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre ou des choses que l'on a sous sa garde ».
Les données relatives à l'identité (nom, prénom, adresse, photo, date et lieu de naissance, etc.) Les données relatives à la vie personnelle (habitudes de vie, de consommation, loisirs, situation familiale, etc.) Les données relatives à la vie professionnelle (CV, diplômes, formation, fonction, lieu de travail, etc.)
La CNIL a le pouvoir d'effectuer des contrôles auprès de l'ensemble des responsables de traitement. Ils peuvent se dérouler sur place, sur pièces, sur audition ou en ligne.
accéder à tous les locaux professionnels, demander communication de tout document nécessaire et d'en prendre copie, recueillir tout renseignement utile et entendre toute personne, accéder aux programmes informatiques et aux données.
En vertu du RGPD, un document DPA est obligatoire chaque fois qu'une personne ou une organisation fournit des données personnelles à un fournisseur de services tiers pour un service collaboratif.
Ce contrat peut être fondé, en tout ou en partie, sur des clauses contractuelles types (CCT) qui peuvent être établies par la Commission européenne ou adoptées par une autorité nationale de protection des données.
La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), dans son arrêt du 16 juillet 2020, a indiqué qu'en règle générale, les clauses contractuelles types (CCT) peuvent toujours être utilisées pour transférer des données vers un pays tiers (qu'il s'agisse des États-Unis ou d'un autre pays tiers).
Ce sont des informations qui révèlent la prétendue origine raciale ou ethnique, les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques ou l'appartenance syndicale, ainsi que le traitement des données génétiques, des données biométriques aux fins d'identifier une personne physique de manière unique, des ...
Le RGPD est obligatoire dans l'ensemble des 28 états membres depuis le 25 mai 2018. Tous les acteurs ayant recours à des données personnelles doivent se conformer à ce règlement européen.
Il n'y a donc pas de différences à proprement parler entre le Règlement Général sur la Protection des Données et la loi Informatique et Libertés, le premier complétant désormais la seconde.