Un récit s'organise autour d'une intrigue, c'est-à-dire une suite d'actions ou de péripéties. Le schéma narratif est la façon dont se déroule le plus souvent cette intrigue : Un état initial. Un élément perturbateur qui dérange l'état initial et déclenche des péripéties.
Le schéma narratif. Il s'agit de la présentation des lieux, du moment où se passe le récit et des personnages. L'imparfait à valeur d'arrière-plan est le plus souvent utilisé. Pour évoquer le passé des personnages, ou du lieu, on utilisera le plus-que-parfait.
Le temps de narration est le temps principal d'un récit en français : passé simple, passé composé ou présent.
Le nom incipit (du verbe latin incipere : « commencer », et prononcé /ɛ̃.
L'ordre du récit Lorsqu'un narrateur raconte des évènements dans l'ordre où ils ont eu lieu, on dit que le récit est chronologique. Mais le narrateur peut aussi faire des retours en arrière (appelés flashbacks au cinéma), pour évoquer par exemple le passé d'un personnage.
Un récit est un texte qui raconte une histoire (un enchaînement d'événements). Celle-ci peut être fictive (c'est-à-dire imaginée, inventée, comme dans le conte, la nouvelle ou le roman) ou vraie (comme dans l'autobiographie, les mémoires ou le récit historique).
Dénouement ou élément de résolution : il met un terme aux actions et conduit à la situation finale. Situation finale ou explicit : c'est le résultat, la fin du récit qui redevient stable.
De manière générale, la narration se fait après que les évènements aient eu lieu. Le temps de la narration est donc le passé. C'est ce qu'on appelle la narration ultérieure. Le passé simple et l'imparfait vont abonder dans les textes où l'histoire est racontée à l'aide d'une narration ultérieure.
Le récit est le texte, la forme orale ou écrite qui présente une histoire. L'histoire est ce que le récit raconte : l'intrigue, les évènements, etc. La narration est l'acte de mettre l'histoire en récit, c'est l'action de raconter l'histoire.
Walter Benjamin propose d'opposer le récit au roman en disant que le premier est une œuvre créée et lue de façon coopérative, alors que le second l'est de façon individuelle. Le récit se délivre sans explications, son interprétation est laissé à la liberté de chaque auditeur, qui peut le reprendre comme il le souhaite.
– choisir un narrateur (« je » ou « il ») ; – respecter le schéma narratif (situation initiale, élément transformateur, péripéties, résolution, situation finale) ; – enchaîner les idées de manière logique et relier les faits à l'aide de termes exprimant le temps et le lieu ; – utiliser les temps du passé ou du présent.
La pause commentative [Voix narrative, VI] permet au narrateur d'intervenir en personne dans son récit, par exemple pour donner son avis, porter un jugement sur son personnage, ou encore pour proposer une information sur un élément factuel ou culturel.
Le plan d'un texte rédigé est la déclinaison de sa structure qui peut se faire, soit de façon ramassée (le sommaire), soit de façon détaillée (la table des matières). Dans la rédaction du texte lui-même, les paragraphes introductifs énoncent les plans des sections ou paragraphes à venir.
La première de couverture (en) est la première page extérieure d'un livre. Elle est aussi appelée « plat de devant » dans le cas des livres cartonnés. Elle n'est pas numérotée et accueille généralement le titre et le nom de l'auteur de l'ouvrage.
L'analepse – nom féminin (du grec ancien ἀνάληψις / análipsis) ou retour en arrière, dans un récit enchâssant, est une figure de style. Elle correspond à un retour en arrière, au récit d'une action qui appartient au passé.
Le prologue ne narre pas l'intrigue principale. Il contextualise. Au contraire du premier chapitre ou du premier acte, qui lui même traite des peripéties, le prologue se situe hors de l'action principale il ne doit pas mettre en scène les héros Pour un prologue, un narrateur omniscient peut prendre le relai.
L'imparfait et le passé simple sont deux temps du passé qui se distinguent selon les situations. L'imparfait décrit une action qui dure dans le temps. C'est le temps idéal pour planter un décor, décrire une situation passée, ou une action à durée indéterminée. Le passé simple est le temps du récit.
Gardez à l'esprit que l'imparfait est utilisé dans un récit pour y décrire le cadre général et des actions qui ne font pas progresser l'histoire. La durée est souvent complètement indéterminée. Au contraire, le passé simple est utilisé pour raconter l'histoire et les actions uniques qui font progresser le récit.
Le futur dans le passé se conjugue comme le conditionnel présent. Il situe une action passée (exprimée dans une subordonnée) comme future par rapport à une autre action passée (exprimée dans la principale). Exemples : Le professeur décida qu'il rendrait les copies plus tard.
L'autobiographie : Une autobiographie est un récit écrit par la personne qui a vécu les événements racontés. Il s'agit d'une description de la vie de l'auteur, qui raconte ses expériences, ses émotions et ses pensées tout au long de sa vie.
L'épanadiplose est également une figure de narration utilisée dans de nombreux genres littéraires ; elle est alors nommée « épanadiplose narrative ».
En narration, le récit-cadre ou récit enchâssant est un récit dans lequel sont emboîtés un ou plusieurs autres récits, dits « récits enchâssés » ou « récits encadrés ».