Le Comité vote aussi des lois à l'encontre de la chrétienté : des prêtres sont emprisonnés ou exécutés et des églises sont détruite. Tous ceux qui réclament un adoucissement de la Terreur sont menacés, y compris Danton et ses partisans, guillotinés à leur tour.
Avec Robespierre, au début de 1794, la Terreur, étendue à toute la France par les représentants en mission, s'accompagne de strictes mesures de contrôle économique et d'une déchristianisation générale. Les biens séquestrés des suspects doient être distribués aux indigents (décrets de ventôse, février-mars 1794).
Hostiles à la monarchie, favorables à une "démocratie" centralisée, les montagnards, proches de la petite bourgeoisie, firent condamner à mort Louis XVI , firent en décembre 1792 et janvier 1793 rejeter toutes les manœuvres dilatoires de la Gironde ou de la Plaine visant à sauver le roi, telles que l'appel au peuple et ...
À l'intérieur du territoire, le soulèvement de la Vendée et les tentatives fédéralistes constituent des menaces sérieuses. Les montagnards, en appliquant une politique de Terreur, parviennent finalement à redresser la situation et à sauver la République fin 1793.
Quelles sont les conséquences de la Terreur ? Avec la loi du 22 prairial et l'instauration de la Grande Terreur, les députés prennent peur et décident de renverser Maximilien de Robespierre. La Terreur prend fin lors de la condamnation à mort de Robespierre le 28 juillet 1794.
La Terreur est le chrononyme communément employé pour désigner une période de la Révolution française s'étendant entre 1793 et 1794 . Elle est caractérisée par la mise en place d'un gouvernement révolutionnaire centré sur le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale.
La Convention montagnarde (2 juin 1793-27 juillet 1794) Pour lutter contre les périls extérieurs et intérieurs qui menacent la République, elle organise sa propre dictature et fonde le gouvernement révolutionnaire par la loi du 4 décembre 1793.
La Terreur se définit par des mesures d'exception, donc radicales, pour éliminer la contre-révolution et rétablir la paix. En septembre 1793, la loi des suspects ordonne l'arrestation de tous ceux qui sont soupçonnés d'« être partisans de la tyrannie ou ennemis de la liberté ».
La terreur n'est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible ; elle est donc une émanation de la vertu ; elle est moins un principe particulier, qu'une conséquence du principe général de démocratie, appliqué aux plus pressants besoins de la patrie," déclare Robespierre dans son célèbre discours du 5 février ...
Pour d'autres, Robespierre tenta de limiter les excès de la Terreur, et fut avant tout un défenseur de la paix, de la démocratie directe et de la justice sociale, un porte-parole des pauvres, et l'un des acteurs de la première abolition de l'esclavage en France.
Girondins et montagnards se trouvent plus que jamais opposés quant à la politique à mener. Les premiers veulent freiner la Révolution, alors que les seconds, sous l'impulsion de leurs chefs, veulent au contraire la relancer.
Montagnard
et n. Qui est de la montagne, qui y vit. montagnard adj. Propre à la montagne ou à ses habitants.
Un montagnard, une montagnarde.
Convaincu qu'il tente de trahir la france, le peuple parisien le renverse le 10 aout 1792. En septembre, la Première République est proclamée. Face à la guerre des états voisins et aux menaces intérieures, la « patrie en danger » prend des mesures radicales : c'est la Terreur.
La Terreur prend fin avec la mort des principaux députés Montagnards dont Robespierre, figure de proue du gouvernement révolutionnaire, guillotiné le 28 juillet 1794.
Les conséquences de la Terreur sont dramatiques et s'élèvent à 200 000 victimes civiles et à 35 000 à 45 000 personnes exécutées par les tribunaux révolutionnaires. Politiquement, les projets de république sociale et démocratique seront repris par les révolutionnaires de 1848 et par les communards de 1871.
La réaction thermidorienne du 27 juillet 1794(9 thermidor an II dans le calendrier révolutionnaire) est une révolte parlementaire contre Maximilien Robespierre, qui dirigeait la Convention nationale depuis juin 1794.
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
Élu représentant du Tiers état pour Arras en 1789, Robespierre se fait connaître à l'assemblée constituante comme démocrate : il réclame le suffrage universel, se prononce pour la liberté de la presse, pour l'enseignement obligatoire, contre la peine de mort, et plaide inlassablement la cause du peuple, » cette ...
Maximilien de Robespierre, né en 1758 à Arras (Nord-Pas-de-Calais), avocat et homme politique, est élu représentant du Tiers État. Il est l'un des premiers à réclamer l'abolition de l'esclavage et de la peine de mort, l'instauration du suffrage universel et l'égalité des droits.
À partir de décembre 1793-janvier 1794, les pratiques des représentants en mission comme Fouché, Tallien, Barras, Carrier, Javogues et tant d'autres, sont désavouées par le Comité de salut public, notamment par Robespierre, qui obtient le retour de Carrier à Paris et manifeste son opposition à la répression à Lyon.
La Convention voit la condamnation et la mort du roi, la mise en place du gouvernement révolutionnaire, les premières mesures sociales, le rétablissement de la situation militaire, puis les tentatives de stabilisation d'un régime en crise permanente, aboutissant à la Constitution de l'An III, instituant le Directoire.
La Terreur est officiellement déclarée par la Convention le 5 septembre 1793. Les Girondins, accusés d'être trop mesurés, sont guillotinés en place publique, comme bientôt tous les adversaires déclarés ou soupçonnés de la République.
Convention montagnarde. Article détaillé : Convention montagnarde. En France, la Convention montagnarde, du 2 juin 1793 au 28 juillet 1794 (10 thermidor de l'an II ), est la deuxième période de l'histoire de la Convention nationale dominée par les Montagnards après l'éviction des Girondins.