Exemple : Je vais au concert ce soir et je rentrerai tard. Le verbe conjugué est le noyau d'une phrase, il y a donc autant de propositions que de verbes conjugués. Exemple : Je vais au concert (1ère proposition) qui a lieu ce soir (2ème proposition) et je rentrerai tard (3ème proposition).
Une proposition, c'est une phrase ou une partie d'une phrase qui comporte un verbe conjugué. Dans la phrase, « Samia sort pour voir Louis ». Il y a un seul verbe conjugué ici « sort », donc une seule proposition, c'est celle-là. Un verbe conjugué donc une proposition.
principal, principale, principaux
Qui prime sur d'autres choses de nature analogue, par son importance, sa valeur, sa taille ou le rôle essentiel qu'il joue à l'intérieur d'un ensemble : Les principaux ports de France. La pièce principale du moteur est cassée.
La proposition principale est toujours accompagnée d'au moins une proposition subordonnée (s'il n'y a qu'une seule proposition, elle est indépendante). Même si elle parait imprécise, la proposition principale a un sens quand on l'isole du reste de la phrase.
Les propositions principales pourraient former des phrases à elles seules. Elles ne peuvent pas exister sans la proposition principale. Elles ont deux rôles différents : soit expansion du groupe nominal soit complément du verbe de la proposition principale.
Règle générale : les propositions subordonnées sont introduites par un mot de liaison : pronom relatif, conjonction de subordination ou un mot interrogatif. Il pense étudier demain. Les cours l'ennuyant, il préfère rester à la maison. Exceptions : les propositions infinitives et participes dérogent à cette règle.
La proposition conjonctive est une subordonnée introduite par une conjonction de subordination (que, lorsque, puisque, quoique, comme, si et quand) ou par une locution conjonctive (parce que, bien que…). Nous avons exigé qu'il soit présent à notre prochaine rencontre.
La nature d'une proposition subordonnée
Pour donner la nature d'une proposition subordonnée, on analyse la classe grammaticale du mot introducteur ou, s'il n'y en a pas, le mode du verbe noyau. La proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination (que, quand, comme, si, etc.)
Les prépositions sont des mots courts et invariables qui servent à relier un élément de la phrase à un autre. Il existe des prépositions simples (à, chez, etc…) et des locutions prépositionnelles (d'après, près de, etc…). Exemples : Il est allé chez le coiffeur.
Les propositions subordonnées complétives sont COD du verbe qu'elles complètent. Elles peuvent être conjonctives (introduites par que), interrogatives indirectes (introduites par un mot interrogatif) ou infinitives (sans mot subordonnant et avec un verbe à l'infinitif).
Une proposition est un énoncé mathématique complet qui est soit vrai soit faux. Par exemple, "23 ≥ 10" est une proposition fausse; "Dans tout triangle rectangle, le carré de l'hypothénuse est égale à la somme des carrés des deux autres côtés" est une proposition vraie.
Remarque : Dans la proposition subordonnée relative, le pronom « que » remplace un nom (= c'est un antécédent). Remarque : Dans la proposition subordonnée complétive, « que » n'est pas un pronom : il ne remplace rien, il se trouve juste après le verbe : C'est une conjonction de subordination.
1. Qu'est ce qu'une proposition indépendante ?
La subordonnée complétive est une phrase enchâssée introduite par un subordonnant, qui est généralement la conjonction de subordination que. Je crains que nous soyons en retard.
Si la proposition subordonnée se rapporte à un nom, ce sera une « relative ». Si elle se rapporte à un autre élément (à l'ensemble de la proposition ou à un verbe), ce sera une « conjonctive ».
Deux propositions indépendantes sont juxtaposées quand elles ne sont pas reliées par un mot de liaison. Elles sont juste séparées par une virgule ou un point virgule.
Parmi les mots qui peuvent être des subordonnants, on trouve notamment des conjonctions (ex. : que, à ce que, de ce que, parce que, sans que, pour que, afin que, à moins que, alors que, pendant que, après que, tandis que, plutôt que, dès que, quand, lorsque, si, comme) et des pronoms relatifs (qui, que, quoi, dont, où, ...
1 LA SUBORDONNÉE CIRCONSTANCIELLE DE CAUSE
Subordonnants : comme, du moment que, d'autant plus que, parce que, puisque, sous pré- texte que, etc. Comme il est malade, il ne s'est pas présenté à l'examen. L'élève est absent parce qu'il aurait la grippe.
Les quatre subordonnées relatives sont introduites respectivement par : par laquelle, sur lequel, qui et où. Le nom que chacune d'elles complète précède le pronom relatif.
Oui, c'est très possible. La phrase française la plus longue est une phrase de Marcel Proust ; elle ne compte pas moins de 856 mots. Je ne les ai pas comptés mais je puis vous assurer qu'il y a plusieurs propositions principales !
La subordonnée conjonctive circonstancielle de cause indique le fait qui est à l'origine de celui de la proposition principale. Elle est introduite par puisque, sous prétexte que, parce que, vu que, étant donné que, du moment que, comme, etc. Il n'est point mort, puisqu'il respire en vous.
La proposition subordonnée participiale est une proposition qui n'est introduite par aucun mot subordonnant. Elle est séparée du verbe de la proposition principale par un signe de ponctuation (virgule, tirets ou parenthèses). Par ailleurs, elle est mobile dans la phrase.