En psychologie sociale, on considère ainsi qu'il existe cinq motivations au mensonge : valoriser notre image, éviter les conflits, ne pas peiner notre interlocuteur, persuader quelqu'un afin d'en tirer un avantage, et enfin dissimuler ou justifier un manquement...
Mentir pour flatter ou pour éviter de blesser
Il est parfois difficile de répondre honnêtement à ces questions sans vexer ou blesser notre interlocuteur. Un faux compliment peut aider à former une amitié, éviter une maladresse, pousser une personne à se confier, et plus encore.
Les menteurs clignent souvent les yeux ou se frottent les mains contre leurs paupières. "Froncer les sourcils et ouvrir grands les yeux peuvent également être des signaux. Le simple fait de fuir quelqu'un du regard est généralement un signe clair de mensonge", affirme Lillian Glass.
Essayez de faire preuve d'honnêteté : lorsque les gens sont honnêtes, ils ont tendance à s'attendre à ce que vous les croyiez. Les menteurs, quant à eux, disent souvent "Je dis la vérité" ou des phrases qui tentent de souligner la véracité de ce qu'ils vous disent.
La motivation principale d'un mythomane, c'est le manque de contrôle : « Quelques fois, on peut rencontrer une personne qui ment alors qu'elle n'a pas de raisons apparentes de mentir, ni pour un objectif ou un gain personnel, ni pour protéger quelqu'un d'autre, ce qu'on appelle un mensonge neutre.
Méfiez-vous de la colère du menteur démasqué ! Absolument ! Lorsque les menteurs sont confrontés à leurs méthodes trompeuses, la colère peut remonter à la surface. Ils peuvent se sentir acculés, exposés et leur façade soigneusement construite s'effondre.
Pour Kant, mentir est manquer de respect à la personne à qui l'on ment, que l'on trompe délibérément ; c'est aussi se manquer de respect à soi-même. Encore plus que d'autres, les patients doivent être respectés ; et on ne saurait imaginer des soignants qui ne se respectent pas.
Il semble qu'un couplage se mette en place au sein de l'hémisphère gauche entre le gyrus frontal médian et le gyrus frontal inférieur lors du mensonge. L'association entre ces deux aires cérébrales pourrait refléter la compétition quant à la sélection d'un discours mensonger ou honnête.
La personne se répète
Si une personne commence à bégayer, à répéter des mots ou des phrases, c'est un signe qu'elle essaie de réfléchir à ce qu'elle va dire ensuite. Cela peut indiquer qu'elle est en train de concocter une histoire à raconter. Là encore, comparez son discours nerveux à son discours normal.
Par ailleurs, le menteur peut avoir un regard fixe, il vous observe alors droit dans les yeux dans la volonté de paraître sincère, ou au contraire il peut avoir un regard fuyant pour se détourner de votre jugement.
Un menteur va employer vos propres mots ou ne pas répondre directement. Se méfier aussi des phrases comme « je sais que tu ne vas pas me croire, mais… ». Une personne qui ment va aussi rarement utiliser le « je ». Il va aussi parler trop vite ou trop lentement.
Posez des questions ouvertes. Cela oblige le menteur à développer son histoire jusqu'à ce qu'il soit pris au piège dans sa propre toile de tromperie. Utilisez l'élément de surprise.
Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie. Plus ils sont ancrés, plus cela va nécessiter un travail important.
Le mensonge commence dès qu'il y a une action intentionnelle de tromper autrui.
Il s'agit de protéger la relation établie avec autrui. On ment par peur d'être privé de l'amour, au sens large, de l'autre. » Selon lui, le mensonge est d'abord « un acte défensif ».
Le mensonge reste, encore et toujours, une faute morale qui flétrit la personne qui le profère... Songez au nez de Pinocchio qui s'allonge. Tous les jours, sans être des affabulateurs pathologiques, nous mentons, un peu, beaucoup, passionnément, en ressentant plus ou moins un sentiment de culpabilité.
Montrez que la vérité n'est pas si grave.
Vous pourriez lui dire : « ce n'est vraiment pas si grave. Je veux seulement savoir la vérité ». En la rassurant et en lui disant que ce qu'elle a probablement fait n'est pas si grave, elle va être plus à l'aise pour vous dire la vérité X Source de recherche .
Quand quelqu'un ment, il devient agressif ou montre des signes de nervosité, c'est bien connu. Il existe d'autres signes trahissant le mensonge qui peuvent vous aider. S'il cache sa bouche avec une main ou met un doigt sur les lèvres pendant qu'il ou elle vous parle, c'est là le signe d'un mensonge.
Quand un menteur est découvert... Soit il s'énerve, soit il fait la victime... N'est ce pas !!
«On n'a pas prouvé que le mensonge était génétique. Mais si on vit dans une famille de menteurs, on peut être davantage conditionné à mentir», explique Michel Fize.
Dans la Doctrine de la vertu, il écrit que le mensonge est « la plus grande atteinte portée au devoir de l'homme envers lui-même considéré uniquement comme être moral » ; il est « l'oubli et pour ainsi dire l'anéantissement de sa dignité d'homme ».
« Quand quelqu'un est un mythomane, c'est ce qu'on appelle un menteur pathologique, donc c'est quelqu'un qui ment au-delà de l'entendement habituel. [...] Les mensonges sont répétitifs, c'est presque compulsif. Ils sont excessifs, exagérés et constants.