Le général De Gaulle reconnaît bien l'évidence de la défaite, mais affirme sa volonté de poursuivre la guerre au nom de "l'espérance" et par solidarité avec l'Angleterre. Il explique aux Français que les empires peuvent servir de repli et que les États-Unis peuvent faire office de recours.
De Gaulle s'éloigne de Pétain. Les deux hommes sont en désaccord sur la façon de préparer l'armée française à la guerre. Et, en 1940, De Gaulle portera un jugement très dur sur le Maréchal:«Pétain est un grand homme, mort en 1925. Le drame, c'est qu'il ne l'a pas su».
Appelé le 18 mai 1940 par Paul Reynaud parce qu'il est respecté à droite comme à gauche et qu'il incarne le sursaut contre l'envahisseur, Pétain défend pourtant l'idée de l'armistice comme « condition nécessaire de la pérennité de la France éternelle ». Selon lui, les causes de la défaite sont politiques.
De Gaulle déclara que la guerre n'était pas terminée ; il appela les Français à résister à l'Occupant allemand et à se regrouper autour de lui. Ce discours fut diffusé par la BBC. Il est considéré comme l'origine de la Résistance française.
l'Empire colonial français reste sous l'autorité du gouvernement français ; les bâtiments de guerre doivent rejoindre des ports « à déterminer » pour être désarmés sous le contrôle respectif de l'Allemagne ou de l'Italie ; la France doit livrer les réfugiés politiques allemands ou autrichiens présents sur son sol.
En 1940, Pétain a trahi la France ; en 1925, il a trahi de Gaulle.
« L'honneur, le bon sens, l'intérêt de la Patrie, commandent à tous les Français libres de continuer le combat, là où ils seront et comme ils pourront. »
En 1940,La France est coupée en 2 , l'Allemagne récupère l'Alsace Lorraine. En 1942, la totalité du territoire français est occupée par l'Armée Allemande. Le gouvernement français s'installe à Vichy . le Maréchal Pétain est appelé à la tête de la France .
Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Durant cette période, le général de Gaulle incarne la résistance française, la France libre. L'appel qu'il fait à ses compatriotes, le 18 juin 1940, marque le début de l'organisation de la résistance qui, avec l'aide des Alliés, notamment américains, participera à la libération de la France en 1944.
Ces deux discours annoncent deux attitudes opposées face à la guerre et à la défaite: - L'acceptation de la défaite et de la domination allemande incarnée par Pétain; elle se concrétise par un lien honteux entre le régime nazi et le régime de Vichy: c'est la collaboration.
Les soldats allemands appelaient aussi les soldats français les « Franzmann » (hommes de France), alors que l'équivalent germanique de poilu est « Der Feldgraue » à cause de la couleur grise de l'uniforme.
A tous égards, le rapport des forces était bien pire qu'en 1914. La première cause de la défaite, c'est que l'Allemagne a préparé la guerre la première parce qu'elle l'a voulue. La création d'une armée blindée a commencé clandestinement dès 1932, avant même l'élection d'Adolf Hitler comme chancelier.
L'histoire de la défaite française contre l'Allemagne nazie interroge toujours les circonstances qui ont conduit la France à cette déroute historique : les manquements militaires et politiques ; les budgets dont on a longtemps estimé qu'ils avaient été insuffisamment ou maladroitement employés, cela justifiant une ...
Le 17 juin 1940, la France s'avoue vaincue par l'Allemagne et signe l'armistice. Le pays est alors coupé en deux, une partie étant occupée et l'autre placée sous l'autorité d'un gouvernement qui décide de s'installer à Vichy pour des raisons logistiques et stratégiques.
Le maréchal choisit d'établir un nouveau gouvernement à Vichy dans la partie Sud. Le gouvernement Pétain choisit de se baser à Vichy, en zone libre. C'est une décision stratégique car la ville est bien connectée avec Paris par le train et située près de la ligne de démarcation avec la zone occupée.
Dès le lendemain de sa nomination, le 17 juin 1940, le maréchal Pétain adresse un discours radiodiffusé aux Français dans lequel il annonce qu'il est le nouveau président du Conseil – ce qui est perçu par beaucoup comme une manifestation de résistance à cause de son rôle durant la Grande Guerre – et qu'il faut cesser ...
Le rôle politique de la Résistance
“La Résistance engage d'abord une bataille d'opinion contre le régime de Vichy, raconte Fabrice Grenard, grâce aux tracts et aux journaux clandestins, qui apparaissent dès la fin 1940.” L'objectif est alors de contrer la propagande allemande relayée par Vichy.
Le 26 août 1944, acclamé par les Parisiens, le général de Gaulle descend les Champs-Élysées avec, derrière lui, ses fidèles de la première heure. Des combattants appartenant à la Résistance française luttent dans les rues de Paris, en 1944, pour libérer la ville après quatre années d'occupation allemande.
L'armée allemande envahit la Pologne le 1er septembre 1939, déclenchant la Seconde Guerre mondiale. En réponse à l'agression allemande, la Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre à l'Allemagne nazie.
L'Armistice prévoit l'Occupation de la France. Le pays est partagé par une ligne de démarcation occupée au nord et une zone laissé libre au gouvernement Français au sud. L'Empire coloniale et la Marine sont laissés intactes. C'était un des ordres donnés par le Général Weygand alors ministre de la Défense.
L'offensive allemande de mai 1940 : la débâcle de l'armée française et l'exode. L'Allemagne lance en mai 1940 une grande offensive contre la Belgique, la Hollande et la France. L'armée française se retrouve en quelques jours au bord de la déroute.
L'Allemagne attaqua par l'Ouest le 10 mai 1940. A l'origine, les commandements britannique et français pensaient que l'armée allemande attaquerait, comme pendant la Première Guerre mondiale par le centre de la Belgique, et ils postèrent donc en urgence des troupes à la frontière entre la Belgique et la France.
Le mot « boche » est une aphérèse de alboche qui serait formé de « al » pour allemand et de « -boche », une suffixation argotique venue peut-être de bosse, « tête » (occitan caboça), que l'on retrouve dans caboche (cap, « tête »), Rigolboche, Alboche (Allemand), Italboche, et des expressions comme « au truc, si l' ...