Utiliser un savon doux avec un gant de toilette à usage unique, ➢ Rincer avec de l'eau stérile et sécher, ➢ Réaliser l'antisepsie de la vulve et du méat urinaire, ➢ Poser une compresse imbibée d'antiseptique et la laisser sur le méat urinaire, ➢ Oter les gants, ➢ Faire une friction des mains avec un P.H.A.
Indications : rétention urinaire aigue ou chronique avec impossibilité de sondage trans-urétral. inflammation de l'urètre. inflammation de la prostate.
➢ Le sondage vésical évacuateur : Il s'agit d'un soin aseptique, il est donc fortement recommandé de porter des gants stériles [7] [9]. Il est aussi recommandé le drainage clos au même titre que pour le sondage vésical continu, pour la prévention du risque infectieux.
Introduite à travers l'urètre dans la vessie et laissée en place pour une durée variant de quelques heures à plusieurs mois, elle permet l'écoulement permanent de l'urine qui est recueillie dans une poche à urine qu'il est nécessaire de vider régulièrement.
Il en existe deux types : les sondes urinaires à demeure, introduites dans la vessie par l'urètre, et les cathéters sus-pubiens, insérés par l'estomac directement dans la vessie. Les sondes à demeure sont posées par des professionnels de santé et restent en place aussi longtemps que nécessaire.
Le sondage urinaire a des risques. Le principal risque est la survenue d'infections urinaires. Celles-ci sont le plus fréquemment des infections nosocomiales.
- Utiliser un savon doux li- quide : Pour les femmes : nettoyer de l'orifice urinaire vers l'anus. Pour les hommes : décalot- ter le gland pour nettoyer et ne pas oublier de recalotter ensuite. - Rincer à l'eau du robinet et sécher avec du linge propre.
Les sondes urinaires à demeure sont souvent bouchées par des concrétions du fait d'une infection par Proteus mirabilis ou par une autre bactérie productrice d'uréase ( Providencia ou Morganella).
La poche est stérile, elle ne doit être changée que si cela est nécessaire (désadaptation fortuite, caillots…) et par un infirmier - Boire au minimum 1,5 litre de boisson par jour sauf contre-indication particulière. - Vous pouvez prendre une douche. il ne faut pas déconnecter la sonde de la poche sous la douche.
✓ Vérification de la présence d'urine dans le sac collecteur avant de gonfler le ballonnet, ✓ Fixation adaptée de la sonde. ✓ Repérage du méat urinaire, ✓ Vérification de la présence d'urine dans le sac collecteur. ✓ Vérification du système de « recalottage » du gland lors du sondage et des soins d'hygiène.
Il existe deux types principaux de sondage. Si la sonde est destinée à rester dans la vessie pendant des heures, des jours ou plus, il s'agit d'une sonde à demeure. Si la sonde est insérée pour drainer la vessie puis retirée, cette technique est appelée sondage intermittent (SI).
Le cystocath (cysto pour « vessie », cath pour « cathéter ») également appelé cathétérisme sus-pubien, consiste à créer une dérivation urinaire au moyen d'un cathéter introduit dans la vessie par voie transcutanée (à travers la peau), au niveau du pubis.
Il existe différents modèles de sondes, mais dans le cas d'un sondage à demeure, on utilise une sonde à ballonnet, de Charrière 16 ou 18, 100 % silicone, car mieux tolérée. La poche de recueil.
D'une main, dégagez le méat urinaire. De l'autre main, insérez doucement la sonde dans l'urètre jusqu'à ce que l'urine se mette à couler. Laissez-la s'écouler jusqu'à évacuation complète. Quand l'urine s'arrête de couler, effectuez une pression sur le bas-ventre pour assurer une vidange complète.
- Lorsque l'écoulement d'urine est supérieur à 500 cc, il est conseillé de clamper la sonde et de vider la vessie par étapes. - Si par erreur, l'orifice vaginal est cathétérisé, il faut changer impérativement la totalité du système (sonde et sac collecteur) avant le deuxième essai.
La technique s'effectue plusieurs fois par jour en fonction de la coloration des urines et de la présence de caillots. Si la poire ne reprend pas son expansion, cela signifie que la sonde est obstruée. Il faut alors faire un rinçage à la seringue.
Le sondage urinaire évacuateur appelé aussi sondage « va et vient » ou «en aller-retour » est basé sur les techniques du sondage intermittent et peut être utilisé pour vider la vessie et obtenir un échantillon d'urine provenant d'un patient.
L'orifice de l'urètre (méat urétral) est situé entre le clitoris et l'ouverture du vagin. La manière la plus simple de le trouver consiste à utiliser un miroir ou à le rechercher « au doigt ». Chez la femme, l'urètre mesure environ 3 à 5 cm de long.
Sans phénol ni aldéhyde, les lingettes Septiwipes permettent de désinfecter les sondes en 5 minutes et de préserver leur intégrité. Hypoallergéniques, elles n'agressent pas la peau et peuvent être utilisées par les plus sensibles. Leur spectre microbiologique garantie une efficacité maximale.
Vider le contenu de la poche dans le récipient sans toucher les bords. Raccrocher soigneusement le sac collecteur sur son support (jamais à terre, toujours plus bas que la vessie du patient que ce soit au lit ou au fauteuil). Vider le bocal ou la cuvette, ou le laisser à l'écart s'il est vidé par l'entourage.
Vider l'urine du sac de drainage urinaire. Procéder à nouveau à l'hygiène des mains. Placer une serviette sous la jonction entre le cathéter et la tubulure du sac de drainage. Désinfecter la jonction entre le cathéter et la tubulure du sac avec un tampon d'alcool et laisser sécher complètement.
Pourquoi met-on une sonde ? La principale indication est la rétention aiguë d'urine (impossibilité d'uriner malgré une forte envie). Une sonde à demeure peut également être mise en place pendant une intervention chirurgicale, pour assurer le drainage des urines vers l'extérieur.
Effectuez une toilette intime à l'eau et au savon quotidiennemment ainsi qu'après chaque selle. Recalottez bien le prépuce. 2. Fixez la sonde vésicale à la cuisse avec un sparadrap ou une attache pour sonde pour éviter les tractions sur la sonde.
Si la sonde n'est plus nécessaire, le médecin va donner la consigne à l'infirmière de la retirer, or ce geste est souvent repoussé au lendemain pour des raisons logistiques. Ainsi, des heures, voire des jours, peuvent se passer avant qu'une sonde urinaire ne soit retirée.