Il ne peut exiger l'exécution de la contre-prestation normalement due par l'autre partie. Le créancier se voit ainsi libéré de ses
Les sanctions spécifiques aux contrat synallagmatiques.
Globalement, on estime que ces sanctions sont au nombre de 3 : l'exception d'inexécution . sauf qu'elle est temporaire : sa finalité est de suspendre l'exécution des obligations contractuelles.
Les différentes sanctions de l'inexécution du contrat sont, tout d'abord, énoncées à l'article 1217 du Code civil. Elles sont au nombre de cinq : l'exception d'inexécution, l'exécution forcée en nature, la réduction du prix, la résolution et la réparation du préjudice résultant de l'inexécution du contrat.
Lorsque l'inexécution persiste, le créancier notifie au débiteur la résolution du contrat et les raisons qui la motivent. Le débiteur peut à tout moment saisir le juge pour contester la résolution. Le créancier doit alors prouver la gravité de l'inexécution.
La sanction contractuelle, comme son nom l'indique, est une pénalité encourue par une personne morale ou physique en cas d'inexécution des obligations dans un contrat administratif. Elle engage, entre autres, l'administration et le salarié, ou toute autre personnalité publique mise en cause à honorer ses obligations.
- Refuser d'exécuter ou suspendre l'exécution de sa propre obligation ; - Poursuivre l'exécution forcée en nature de l'obligation ; - Provoquer la résolution du contrat ; - Demander réparation des conséquences du préjudice subi.
Si une condition de validité du contrat fait défaut au moment de sa formation, la sanction est la nullité du contrat (Sous-section 1). Si elle vient à faire défaut postérieurement à la conclusion du contrat, la sanction est la caducité de ce dernier (Sous-section 2).
Le non-respect du contingent et des contreparties aux heures supplémentaires (majorations de rémunération, repos compensateur de remplacement et contrepartie obligatoire en repos) sont punis d'une contravention de de 750 € multipliée par le nombre de salariés concernés par l'infraction[3].
Le contrat est dit "synallagmatique" ou "bilatéral", lorsque ses dispositions mettent à la charge de chacune des parties ayant des intérêts opposés l'exécution de prestations qu'elles se doivent réciproquement.
L'exécution par équivalent se traduit par le versement de dommages et intérêts pour le débiteur créancier. Les dommages et intérêts correspondent à une somme d'argent versée au créancier et destinée à compenser le préjudice subi du fait de l'inexécution du contrat.
Sous-section 1 : L'exception d'inexécution (Articles 1219 à 1220) - Légifrance. Une partie peut refuser d'exécuter son obligation, alors même que celle-ci est exigible, si l'autre n'exécute pas la sienne et si cette inexécution est suffisamment grave.
En effet, à l'instar de la responsabilité délictuelle la mise en œuvre de la responsabilité contractuelle est subordonnée à la réunion de trois conditions cumulatives : L'inexécution d'une obligation contractuelle. Un dommage. Un lien de causalité entre l'inexécution de l'obligation et le dommage.
Sont nécessaires à la validité d'un contrat : 1° Le consentement des parties ; 2° Leur capacité de contracter ; 3° Un contenu licite et certain.
Il ne peut exiger l'exécution de la contre-prestation normalement due par l'autre partie. Le créancier se voit ainsi libéré de ses obligations, et le contrat prend fin. Lorsque l'impossibilité d'exécuter ses obligations était totale, toutes les obligations, des deux parties, sont annulées.
Ainsi, pour faire valoir une exception d'inexécution, encore faut-il que deux conditions cumulatives soient réunies : être en présence d'un contrat avec des obligations réciproques ; et. démontrer un manquement suffisamment grave de la part de l'autre partie.
Si l'employeur ne remet pas de certificat de travail au salarié qui quitte l'entreprise, il encourt une amende de 750 €.
Il est à noter qu'en l'absence de poursuites pénales, une amende administrative d'un montant maximum de 4000 euros (8000 euros en cas de récidive dans les 2 ans) par salarié concerné peut être prononcée en cas de manquement aux dispositions relatives aux durées maximales du travail, aux repos quotidiens et ...
L'exécution forcée en nature prévue à l'article 1221 du Code Civil est consacrée, comme la sanction de principe, en cas d'inexécution de tout type d'obligation, à moins que l'exécution ne soit impossible, ou que son coût soit disproportionné pour le débiteur. Elle doit néanmoins être précédée d'une mise en demeure.
La nullité est la sanction encourue lorsque les conditions de formation du contrat n'ont pas été respectées. La caducité peut désormais également sanctionner le non-respect des conditions de validité du contrat. La nullité se distingue d'un certain nombre de sanctions qui peuvent atteindre le contrat.
En droit civil français, on appelle fait juridique tout évènement ou toute situation de fait, volontaire ou non, qui a pour conséquence de produire des effets juridiques qui n'ont pas été voulus par les intéressés, mais qui découlent automatiquement de ce que prévoit la loi, indépendamment de leur volonté.
Fait de ne pas remplir ou de ne remplir que partiellement une obligation à laquelle on est tenu. Synon. inobservation. Inexécution d'un contrat, d'une loi, d'un testament, d'un traité.
Le dol est donc une erreur provoquée : alors que dans l'hypothèse de l'erreur, un contractant s'est trompé, dans l'hypothèse du dol il a été trompé par l'autre contractant. Autrement dit, son consentement a été vicié par les manoeuvres ou les mensonges de l'autre contractant.
faire exécuter lui-même l'obligation (aux frais avancés du débiteur sur autorisation judiciaire) ou détruire ce qui a été fait en violation de celle-ci , sur autorisation préalable du juge, et demander au débiteur le remboursement des sommes engagées à cette fin (art. 1222).