À plus long terme, des séquelles neurologiques peuvent apparaître; la complication la plus fréquente est la surdité neurosensorielle. Peuvent aussi survenir : ataxie, parésie, hydrocéphalie, épilepsie, diabète insipide, déficience intellectuelle, troubles du comportement ou d'apprentissage.
En outre, des séquelles au niveau de la vue (pouvant aller jusqu'à la perte de la vision) sont possibles, ainsi qu'au niveau de l'audition, de l'élocution et de l'apprentissage. Une paralysie, voire une gangrène des mains ou des pieds aboutissant éventuellement à une amputation, peuvent également être observées.
Les méningites se manifestent par un syndrome méningé (maux de tête, photophobie, vomissements, raideur de la nuque, fièvre). Après avoir examiné son patient, le médecin pratique, en milieu hospitalier, une ponction lombaire pour confirmer le diagnostic.
Elles se propagent de personne à personne, suite à un contact étroit, direct et prolongé, par les sécrétions de la gorge (en toussant, en éternuant, en s'embrassant) et/ou par les sécrétions du nez (en se mouchant). La méningite ne se transmet donc pas par la piscine.
En cas de méningite d'origine médicamenteuse, celle-ci peut réapparaître si le patient est traité à nouveau par le même médicament. Une méningite provoquée par la rupture d'un kyste cérébral peut également récidiver.
Les méningites bactériennes sont les plus dangereuses et peuvent s'aggraver rapidement. Des symptômes tels que des maux de tête violents, de la fièvre, une rigidité du cou ou une sensibilité exacerbée à la lumière justifient de consulter un médecin au plus vite.
Pas de traitement en cas de méningite virale
Le plus souvent, une méningite virale ne requiert pas de traitement spécifique. La guérison est spontanée et sans séquelles. Seules les formes graves notamment les méningo-encéphalites, par exemple liées à un herpès, nécessitent la prise d'antiviraux.
La méningite bactérienne est une maladie grave, potentiellement mortelle.
La méningite est une infection des tissus qui entourent le cerveau et la moelle épinière (les méninges). La méningite virale est une infection causée par des virus, tandis que la méningite bactérienne est une infection causée par des bactéries.
Pour diagnostiquer une méningite virale, le médecin effectue une ponction lombaire pour prélever un peu du liquide qui entoure le cerveau et la moelle épinière. Les examens de ce liquide en laboratoire aident le médecin à décider si l'infection est causée par un virus ou par un autre germe, comme une bactérie.
La transmission bactérienne des méningites se fait de personne à personne par contact étroit (toux, éternuements, baisers) ou prolongé (plus d'une heure). Les bactéries des méningites à méningocoques ne sont pas aussi contagieuses que les virus à l'origine du rhume ou de la grippe.
C'est leur sévérité ou leur association qui doivent inquiéter. Un début brutal, une fièvre élevée (supérieure à 39 °C), très mal supportée par le malade, doit vite attirer l'attention : le malade est abattu, il a le teint gris, se plaint de courbatures, de frissons.
Transmission. La voie de transmission varie selon l'agent pathogène. La plupart des bactéries à l'origine d'une méningite, comme les méningocoques, les pneumocoques et Haemophilus influenzae, se trouvent dans le nez et dans la gorge. Elles se transmettent par des gouttelettes de sécrétions respiratoires ou pharyngées.
"L'amputation est l'une des séquelles possibles d'une méningite bactérienne, explique Hervé Haas, comme une grave attaque de la peau, qui peut nécessiter des greffes. En détruisant une partie du cerveau, la maladie peut également entraîner des difficultés à bouger et parler, des retards mentaux et de l'épilepsie."
Des maux de tête, intenses et d'arrivée brutale, ils sont accentués par le bruit, la lumière et les mouvements. Une fièvre élevée, d'environ 39°C. Une photophobie, c'est-à-dire une difficulté voire une impossibilité à supporter la lumière.
En général, la méningite virale évolue spontanément vers la guérison entre 3 et 8 jours. Contrairement à la méningite d'origine bactérienne, la méningite virale n'entraîne normalement pas de séquelles. Cela dit, des troubles de la vision et de l'audition ainsi qu'une paralysie peuvent survenir dans certains cas.
Chez l'adulte et l'enfant : des douleurs aux jambes ou aux articulations, une photophobie, une raideur de la nuque, des violents maux de tête, de la fièvre, un visage inexpressif, des vomissements, une confusion ou une somnolence, des extrémités froides et parfois, des convulsions.
La méningite correspond à l'inflammation des membranes enveloppant le système nerveux central appelées "méninges". Dans sa forme la plus grave, qualifiée de foudroyante, la méningite peut être mortelle. L'inflammation est le plus souvent d'origine bactérienne, majoritairement à méningocoque.
La méningite dite "aiguë" provient d'une infection du liquide céphalorachidien (liquide circulant entre les méninges) par un virus, une bactérie ou beaucoup plus rarement par un champignon ou un parasite.
Prophylaxie pour l'entourage du malade en France
Dans tous les cas d'infections méningococciques, l'antibioprophylaxie est préconisée pour l'entourage proche, ce qui empêche la contagion entre les individus : la rifampicine doit être administrée pendant 2 jours.
La méningite virale débute généralement par des symptômes propres à une infection virale tels que fièvre, sensation de malaise général, maux de tête et douleurs musculaires. Ensuite, une raideur de la nuque apparaît : les patients ne sont pas capables de fléchir le cou sur le thorax ou font ce geste avec difficultés.
Vaccin recommandé contre le méningocoque B
La vaccination contre les infections invasives dues au méningocoque de sérogroupe B par Bexsero® est recommandée chez l'ensemble des nourrissons selon le schéma suivant : première dose à l'âge de 3 mois ; deuxième dose à 5 mois ; dose de rappel à 12 mois.
La prévention des méningites repose sur la vaccination contre les bactéries responsables de méningites graves (méningocoque, pneumocoque, Hæmophilus influenzae de type B) et sur le traitement préventif des personnes ayant été en contact avec des malades en cas de méningite à méningocoques.
Pour faire le diagnostic de méningite, il faut analyser le liquide céphalorachidien (LCR), recueilli par une ponction lombaire pratiquée en urgence. L'aspect du LCR permet d'orienter vers une origine bactérienne (présence de pus) ou virale. Une recherche des bactéries (culture) est réalisée.
✓ Examen bactériologique standard (avec notamment examen direct après coloration de Gram et mise en culture). PCR précédentes ou de très forte suspicion (clinique ou épidémiologique).