Pour aider un enfant en décrochage scolaire, ce qui est essentiel selon la psychologue, c'est de “comprendre ce qu'ils ont réellement envie de faire” : certains élèves ne se sentent pas écoutés dans leurs aspirations quant à leur future orientation.
La lutte contre le décrochage scolaire est une priorité nationale et un enjeu dans le cadre de la "Stratégie Europe 2020". Elle articule prévention et remédiation autour d'un objectif central : faire que chaque jeune puisse construire son avenir professionnel et réussir sa vie en société.
Les troubles du comportement, comportements agressifs, conduites délinquantes et états dépressifs sont corrélés au risque de décrochage (Jimerson et al., 2000 ; Fortin et al., 2004 ; Blaya, 2010). Il est toutefois difficile d'établir une relation de causalité entre ce tableau comportemental et le décrochage scolaire.
Faire un lien direct entre les actions et les échecs ou les réussites permet à l'élève de garder confiance en ses capacités et de se motiver à tenter de nouvelles méthodes pour réussir. Actions possibles pour l'enseignant : Associer l'échec à une mauvaise stratégie et non aux capacités.
Le décrochage scolaire : les conséquences
Au niveau individuel, déjà, les élèves en situation de décrochage scolaire sont plus à même de développer des troubles du comportement et notamment des troubles au niveau psychologique et mental. L'isolement social et la dépression se retrouvent ainsi plus souvent ici.
L'enfant a peur de l'école, cette peur est souvent liée à une crainte de l'idée de la mort, de la séparation. Ce problème doit être traité, dans un service spécialisé, en hôpital de jour, avec une inscription au Centre national d'enseignement à distance, parce qu'on n'immerge pas un enfant dans sa peur…
Se montrer présent et à l'écoute, et non tomber dans une attitude de reproche ou de colère. Lui démontrer du soutien, mais aussi lui exposer les responsabilités qu'implique le fait d'arrêter l'école, et lui dire qu'il devra intégrer le monde du travail et contribuer à la vie familiale.
«Il existe plusieurs punitions efficaces pour se faire entendre de l'adolescent : il peut réparer la faute qu'il a commise, effectuer des tâches dans la maison ou être encore privé d'activités inutiles à son développement comme tout ce qui concerne les écrans.
L'accompagnement intensif des jeunes (AIJ)
Depuis août 2019, les demandeurs d'emploi de 16 à 26 ans qui peinent à trouver un emploi peuvent solliciter l'AIJ. Il faut pour cela, faire la demande auprès de Pôle Emploi. Cette aide à la recherche permet une insertion professionnelle pour les jeunes en difficultés.
Si votre jeune est très fermé, persévérez!
Continuez de lui mentionner que vous êtes là en cas de besoin. Ce sont en effet votre soutien, votre ouverture et vos encouragements qui l'aideront et lui permettront de se diriger vers un médecin ou un psychologue.
Changer la pédagogie
L'objectif d'acquisition par tous les élèves du socle commun de connaissances, de compétences et de culture à l'issue de la scolarité obligatoire réclame le renforcement de la priorité donnée à l'école primaire, et la poursuite de l'effort en cours dans l'éducation prioritaire.
Encouragez votre enfant à exprimer sa fierté pour son école. Exprimez de l'intérêt pour les activités organisées par l'école. Participez aux rencontres, conférences et fêtes qui ont lieu à l'école. Abstenez-vous de critiquer l'école et le système scolaire devant votre enfant.
La première cause de démotivation invoquée par les élèves eux-mêmes – qu'ils soient ou non décrocheurs, d'ailleurs –, c'est l'ennui. « Beaucoup d'élèves s'ennuient à l'école, c'est une réalité et elle n'a rien d'étonnant !
Il se peut même qu'un élève qui ne semble pas motivé éprouve en fait des difficultés à apprendre et ait besoin d'une attention particulière. Bien que la motivation scolaire puisse être une tâche difficile à accomplir pour l'enseignant, les récompenses en valent largement la peine.
Ces impacts négatifs peuvent être de nature psychologique (anxiété, stress, perte de motivation scolaire, image de soi négative, sentiment d'impuissance, idéations suicidaires, etc.) ou sociale (rejet par les pairs, isolement social, marginalisation).
Faites-le parler sur ce qu'il apprend, une émission qu'il vient de regarder ou un sujet qu'il aime ; Laissez-le faire des choses par lui-même pour l'autonomiser autant que possible ; Apprenez-lui à mieux s'organiser à la maison comme à l'école ; Félicitez-le en lui décrivant ce que vous avez aimé.