La prise de parole en public implique d'être maître de son sujet, de l'avoir préparé et répété, d'adopter une posture charismatique, de ne pas être effrayé, d'avoir anticipé toutes les questions de l'auditoire pour y faire face, en restant maître de soi, mesuré et posé.
Les figures oratoires sont au nombre de quatre : la répétition, la conjonction, la disjonction et l'apposition.
Logos, pathos, ethos
De la tradition rhétorique, forgée durant l'Antiquité par les Grecs et les Romains, on a retenu trois dimensions principales sur lesquelles s'appuie l'art de convaincre : le logos, le pathos et l'ethos.
Pour prendre la parole en public, il faut vous préparer, vous présenter sur une scène et transmettre un message. Pour se faire, il est préférable de vous positionner, de vous connaître et de connaître vos difficultés. Si vous n'arrivez pas à parler à tel moment, il faut faire une pause ou respirer.
Dans son ouvrage De Oratore, Cicéron fait une synthèse de tout ce que l'orateur idéal doit maîtriser et souligne pour cela cinq (5) points importants : l'inventio (trouver les idées), le dispositio (organiser ses idées), l'elocutio (les qualités d'élocution), l'actio (l'action oratoire, qui désigne la gestuelle, les ...
Au croisement de la rhétorique et de l'éloquence, l'Art Oratoire est l'art de convaincre, d'émouvoir par la parole. A l'origine, en Grèce, l'Art Oratoire s'occupait essentiellement du discours politique puis il s'est étendu à d'autres disciplines comme la littérature et l'art dramatique.
La rhétorique classique distingue trois grands genres de discours: le discours judiciaire, le discours délibératif et le discours démonstratif.
Face à ces différents blocages, se former aux techniques de l'art oratoire est essentiel. Que vous soyez un cadre ou non, savoir parler en public est d'ailleurs une nécessité. C'est une manière comme une autre de s'affirmer aussi bien en public qu'au sein d'une entreprise.
La rhétorique est un art oratoire ou la manière de parler avec force et persuasion. Elle est particulièrement prisée chez les grecs anciens, comme une technique de communication, la science de bien parler, au-delà même du pur discours politique, prenant en compte l'effet sur le destinataire, son ressenti.
En plus de délivrer un message avec des mots, une intonation, une voix, des sourires, des gestes, un sujet avec impact, votre regard va vous permettre d'amplifier tout cela car vous établirez un échange, un dialogue « muet », une connexion.
On appelle interrogation oratoire (ou interrogation rhétorique, parfois interrogation stylistique) le procédé consistant à énoncer une affirmation sous la forme d'une question. La « fausse question » ainsi posée, c'est-à-dire la question rhétorique, n'attend évidemment pas de réponse.
Éloquence et rhétorique sont de quasi-synonymes, mais la rhétorique comporte une petite nuance supplémentaire. C'est l'art du bien parler, oui, mais il ne vient pas de nulle part !
Si l'on demande à des gens dans la rue « Qu'est-ce que bien parler ? », ils vont peut-être répondre : « Bien parler, c'est parler comme dans un livre, avec beaucoup de vocabulaire, faire de belles phrases ».
Un argument relève du pathos lorsqu'il cherche à créer des émotions ou un lien émotionnel avec le public. Au final, la réussite d'une prise de parole en public dépend de l'articulation entre ces trois dimensions de la persuasion :logos, ethos et pathos.
souligner les recherches qui restent à faire ; faire germer des considérations éthiques et morales ; exposer vos interrogations sur l'avenir ; nuancer le raisonnement suivi jusqu'alors.
L'orateur doit d'abord déterminer le contenu de sa parole (inventio) ; il doit ensuite organiser ses idées (dispositio) ; il doit enfin veiller à la qualité formelle de sa parole (elocutio), ce qui constitue pour l'auteur la dimension fondamentale de l'éloquence, celle qui demande le plus de compétences et de travail.
La peur de parler en public, aussi appelée glossophobie, est l'une des principales manifestations de l'anxiété sociale, au même titre que la peur d'écrire ou de manger en public. Cette peur est courante et très répandue : elle toucherait en effet près de 75% de la population mondiale.