(Aristote). » Ces définitions mettent en évidence les trois composantes de base qui font qu'il y a rhétorique : un orateur, un auditoire et un langage.
L'organisation du discours (la dispositio) comporte quatre étapes : l'exorde (exordium), la narration (narratio), l'argumentation (confirmatio) et la péroraison (peroratio).
La rhétorique classique distingue trois grands genres de discours: le discours judiciaire, le discours délibératif et le discours démonstratif.
L'efficacité du discours ne dépend pas seulement de ses arguments, mais aussi de son plan. Le plan rhétorique le plus fréquent comporte quatre parties: l'exorde, la narration, la confirmation et la péroraison. l'exorde a pour fonction d'attirer la bienveillance de l'auditoire et d'exposer le sujet du discours.
Pathos, ethos, logos. Selon la tradition aristotélicienne (c'est-à-dire qui vient d'Aristote) l'art de la parole peut s'inscrire dans trois registres possibles, qu'il définit dans la Rhétorique, : le pathos, l'ethos et le logos. Ces trois modalités sont chacune directement liées à une fonction précise de la rhétorique.
Il y a cinq types de discours: narratif, descriptif, argumentatif, explicatif, injonctif. : présence de repères temporels (indicateurs temporels et connecteurs temporels) - verbes d'action- passé simple ou présent.
L'épilogue (du grec "ἐπίλογος", lui-même étant issu des mots ἐπί (epi) : sur, au-dessus et λόγος (logos) : discours) est la dernière partie, la conclusion d'une œuvre (discours, roman, film, pièce théâtrale, etc.). Il désigne plus particulièrement au théâtre classique un discours récapitulatif à la fin de la pièce.
Le terme « discours narratif » fait référence à la narration écrite ou orale d'évènements, qui peuvent bien entendu être réels ou fictifs. En d'autres termes, c'est la façon dont on organise le discours afin de faire comprendre l'histoire qu'on raconte.
Quand on rapporte les paroles comme elles ont été prononcées, en faisant référence à la situation d'énonciation d'origine, on produit du discours direct. Celui-ci se caractérise par une ponctuation particulière : deux-points, guillemets, tirets. Il advint un jour que le père voulut se rendre à la foire.
C'est un ensemble d'énoncés dans lequel l'auteurexprime ses opinions, ses idées, ses sentiments. C'est le cas lorsque quelqu'unécrit ses mémoires ou fait des confessions. - La premièrecaractéristique du discours est que l'auteur parle à la première personne du singulier, il dit « Je ».
L'épiphore est le contraire de l'anaphore puisqu'elle consiste à créer une répétition d'un mot ou groupe de mots en fin de phrase.
Conclusion d'un ouvrage littéraire. 2. Ce qui termine, conclut une action longue et embrouillée ; dénouement : Aventure qui a eu pour épilogue un mariage.
Dans son ouvrage De Oratore, Cicéron fait une synthèse de tout ce que l'orateur idéal doit maîtriser et souligne pour cela cinq (5) points importants : l'inventio (trouver les idées), le dispositio (organiser ses idées), l'elocutio (les qualités d'élocution), l'actio (l'action oratoire, qui désigne la gestuelle, les ...
La Grammaire générale et raisonnée de Port-Royal distingue neuf parties du discours : le nom, le pronom, le verbe, l'adjectif, l'article, l'adverbe, la préposition, la conjonction et l'interjection.
Narratif, injonctif, dialogué, argumentatif, poétique, descriptif et explicatif.
Le discours dominant n'est que l'outil d'une politique performative « qui contribue à sa propre réalisation parce que ceux qui la produisent ont intérêt à sa vérité et qu'ils ont les moyens de la rendre vraie 1 ».
Éloquence et rhétorique sont de quasi-synonymes, mais la rhétorique comporte une petite nuance supplémentaire. C'est l'art du bien parler, oui, mais il ne vient pas de nulle part !
La question rhétorique (interrogation oratoire) est une "fausse question" qui n'attend pas de réponse et qui permet d'affirmer un point de vue et d'éveiller la curiosité. Elle sert à provoquer l'auditeur et a donc un effet immédiat... surtout si elle est drôle ou caustique.
Convaincre fait appel à des arguments sollicitant la raison, tandis que persuader sollicite les sentiments. Convaincre, en s'adressant à l'intelligence, permet de faire reconnaître le caractère véridique d'une idée ou d'un point de vue.